vendredi 11 janvier 2019

2e partie : Histoire de la terre & évolution de la vie

Chapitre 1 : l’histoire racontée par les roches

activité 1 : découverte de fossiles au Canada

Inventez une coleur pour chaque « animal » et tracer un trait d’échelle sous les fossiles quand c’est possible

mercredi 9 janvier 2019

§ Qu'est-ce que l’ADN ? Comment contient-il l’information génétique ?

A3 : Petite histoire génétique

Diap / Histoire_génétique.odp
1865 (Allemagne) Mendel démontre l'existence de "facteurs génétiques"
1868 (Suisse) Miescher trouve une substance spécifique du noyau qu'il nomme la "nucléine"
1883 (Allemagne) Weismann utilise le terme "matériel génétique"
1880 to 1890 - Flemming, van Beneden, & Strasburger découvrent le chromosome.
1903 - Sutton hypothesized that chromosomes are hereditary units.
1905 - William Bateson coined the term “genetics”.
1910 (Amérique) Morgan montre que les gènes sont portés par les chromosomes
1933 - Jean Brachet was able to show that DNA was found in chromosomes
1944 (Amérique) Avery, Mc Leod et Mc Carty montrent que l'ADN est le support des gènes
1951 ( Amérique ) Chargaff établit sa règle : [A] = [T] et [C] = [G] pour toute cellule.
:1953 (Angleterre) Franklin & Wilkins montrent que la molécule a la forme d'une double hélice, puis Watson & Crick établissent le modèle moléculaire de l'ADN
1962 Nobel Prize in Physiology & Medecine

L'ADN est formé de deux chaînes complémentaires de nucléotides en double hélice comportant les bases : Adénine, Thymine, Cytosine, Guanine.
Chaque chromosome contient une molécule d'ADN qui porte de nombreuses informations génétiques = gènes dont l'ensemble forme le programme génétique (= génôme) que l'on peut « visualiser » sous forme de caryotype '= ensemble des chromosomes d'une cellule)
Génôme = programme génétique = ensemble des gènes d'une cellule, d'un individu
Allèles = versions d'un gène
séquence = ordre des 4 lettres : ATCG
gène codé par séquence des bases
allèle = version d'un gène
double hélice,
double hélice faite de 2 brins de Phosphates+sucres (désoxyriboses) reliées entre elles par 4 bases azotées
p+s+b = nucléotide = monomère de l'ADN

B/ schématisation sur l'ADN

© Schéma-bilan 3
ADN, chromosome, gènes
Gène = information génétique codée dans l'ADN par la séquence des bases, transmis de génération en génération.
un lexique bilingue français/anglais de génétique : http://www.dr-belair.com/dic/Medicine/Genetics/Genetics-eng-fr.htm
18 Things You Should Know About Genetics : http://youtu.be/bVk0twJYL6Y

Bilan : un plan du vivant : Structure et fonction de l'ADN

La transgénèse montre que l’information génétique est contenue dans la molécule d’ADN et qu’elle y est inscrite dans un langage universel. La variation génétique repose sur la variabilité de la molécule d’ADN (mutation). L’universalité de structure et du rôle de l’ADN est un indice de la parenté des êtres vivants.
Transgenesis shows that genetic information is contained in the DNA molecule and that it is inscribed in a universal language. The genetic variation (mutation) is based on the variability of the DNA molecule . The universal role of DNA is an indication of the kinship of living beings.

C/ Débats sur éthique / transgénèse & ogm

films sur les OGM :
de scientifique, C.Vellot : https://www.youtube.com/watch?v=Sq7gIq7_uYQ

C/ Scientific sources about genetics / www

in french :
des articles d'actualité sur le clonage : http://news.bbc.co.uk/2/hi/science/nature/377046.stm
construction schématique d'une molécule d'ADN : http://learn.genetics.utah.edu/units/basics/builddna/
Site du prix Nobel : http://nobelprize.org/index.html
DNA interactive : http://www.dnai.org/
Banques de séquences ADN : http://www.ebi.ac.uk/embl/




EV/DS

Fond : Programme : tout
forme 2 parties : restitution de connaissances sous forme schéma et QCM + exo type ceux du manuel

Orientation

Afin d’aider les élèves dans leur choix d’enseignements de spécialité, l’APBG propose un document interactif évolutif qui permet de montrer l’étendu des filières dans le domaine des Sciences de la vie et de la Terre et d’indiquer les spécialités adéquates pour réussir dans ces voies.
Cette « fleur pour l’orientation » tient compte principalement des attendus de Parcoursup et s’adaptera à leur évolution. Elle a été réalisée après une consultation auprès d’universitaires, de collègues et de professionnels de l’orientation.

Comment retrace-t-on l'évolution ?

C/ Exemples de spéciation / expodocs

Protocole : 
  • recherche d'informations sur le sujet choisi 
  • rédaction d'un article de deux ou trois pages (police Times 12pts ; format doc, odt, html) avec introduction, développement, conclusion, illustrations et références (liens internet, y compris des illustrations)
  • envoi au prof par www → corrections puis publication sur blog
sujets possibles :
  1. Moustiques du métro de Londres → mutations – spéciation par isolement géographique – sélection naturelle
  2. Souris de Madère → remaniements chromosomiques (fusions) – spéciation par isolement reproductif et/ou géographique – dérive génétique
  3. Corneille noire/corneille mantelée, Pouillots asiatiques, Pieris napi/Pieris bryoniae → Hybrides fertiles
  4. Tournesols américains → modifications caryotypiques – spéciation par isolement reproductif – hybrides fertiles
  5. Certains insectes Diptères (Culex, Aedes, Drosophila) dont les gamètes sont parasités des bactéries du genre Wolbachia → Spéciation par isolement reproductif  : http://www.larecherche.fr/encadre/bacteries-insectes-01-12-1996-64127
  6. Certains insectes Diptères (Culex, Aedes, Drosophila) dont les gamètes sont parasités par des Rickettsies → Spéciation par isolement reproductif (les gamètes infectés par les rickettsies ne sont pas « compatibles » avec les gamètes non infectés)
  7. Saumons (Onchorhynchus), → Isolement reproductif écologique
  8. Crapauds du genre Bombina → Isolement reproductif écologique
  9. Drosophiles → Selon les populations : isolement reproductif comportemental, écologique, mécanique
  10. Pouillot verdâtre (Phylloscopus trochiloïdes), → Anneaux de spéciation (spéciation par isolement gégographique)
  11. Goélands de l’hémisphère nord (Larus) → Anneaux de spéciation (spéciation par isolement gégographique)
  12. Géosptizes des Galapagos, → Spéciation – dérive génétique – sélection naturelle
  13. Cyclidés des grands lacs africains, → Spéciation – dérive génétique – sélection naturelle : http://www.cnrs.fr/insb/recherche/parutions/articles2014/f-galibert.html , http://www.larecherche.fr/savoirs/dossier/2-seul-lac-centaines-especes-01-10-2013-136002
  14. Drepanidae → Spéciation – dérive génétique – sélection naturelle
  15. Fauvettes à tête noire → Spéciation – action de l’homme – compétition intraspécifique
  16. Mésanges → Notion d’espèces, définition, limites
  17. Guppy → Sélection naturelle / sélection sexuelle : https://royalsociety.org/summer-science/2003/sex-and-speciation/
  18. Tigre/lion → Spéciation prézygotique - Barrière de reproduction = géographie et comportement
  19. Mouton/chèvre → Spéciation post-zygotique( développement de l’embryon stoppé au 1/3)
  20. Une nouvelle espèce d'ours due au réchauffement climatique : Ours blanc/ours brun (hybride : « le pizzly ») http://www.pedagogie.ac-nantes.fr/02599123/0/fiche___ressourcepedagogique/&RH=1160729734281
  21. la corne du rhinocéros Dynastes hercules  : http://www.pnas.org/site/media/Featured_Image_rhinobeetle.xhtml
  22. Crepis sancta : Un exemple d'adaptation d'une plante au milieu urbain : http://www.pedagogie.ac-nantes.fr/1341330459731/0/fiche___ressourcepedagogique/&RH=1160729734281
  23. Mouche de la pomme (Rhagoletis) → Sélection diversifiante : cas de spéciation sympatrique : La mouche de la pomme Rhagoletis pomonella : http://www.pedagogie.ac-nantes.fr/1336903953704/0/fiche___ressourcepedagogique/&RH=1160339982078
  24. oiseaux de paradis : danse des paradisiers : http://youtu.be/YTR21os8gTA
utiliser les mots clefs suivants :
espèces, spéciation, critères phénotypiques & d'interfécondité
isolement génétique, reproductif, géographique, écologique,

Bilan : Évolution des espèces

La diversité du vivant (biodiversité) est en partie décrite comme une diversité d'espèces. La définition de l'espèce est délicate et peut reposer sur des critères variés qui permettent d'apprécier le caractère plus ou moins distinct de deux populations (critères phénotypiques, interfécondité, etc.). Le concept d'espèce s'est modifié au cours de l'histoire de la biologie. Une espèce peut être considérée comme une population d'individus suffisamment isolés génétiquement des autres populations. Une population d'individus identifiée comme constituant une espèce n'est définie que durant un laps de temps fini. On dit qu'une espèce disparaît si l'ensemble des individus concernés disparaît ou cesse d'être isolé génétiquement. Une espèce supplémentaire est définie si un nouvel ensemble s'individualise. L'espèce est une réalité statistique, collective.
Mots clefs : espèce, critères phénotypiques, interfécondité, concept, histoire, isolement génétique, temps

Sch’Bilan : Evolution et phylogénèse

evolution schbil.odg
TS-schbil-genevolution.JPG
§ et nous dans tout ça ?



§ Quelle est l'évolution de l'homme ?

2,4/ Le cas Humain

2,4,1/ Un regard global sur l'évolution de l'Homme

A1 : Comparaison de crânes d’hominidés / moulages + logiciel Mesurim

Présentation des crânes, de la craniométrie et du logiciel bitmap

mardi 8 janvier 2019

orientation

Afin d’aider les élèves dans leur choix d’enseignements de spécialité, l’APBG propose un document interactif évolutif qui permet de montrer l’étendu des filières dans le domaine des Sciences de la vie et de la Terre et d’indiquer les spécialités adéquates pour réussir dans ces voies.
Cette « fleur pour l’orientation » tient compte principalement des attendus de Parcoursup et s’adaptera à leur évolution. Elle a été réalisée après une consultation auprès d’universitaires, de collègues et de professionnels de l’orientation.
http://www.ent-apbg.org/orientation_docs/0001.html

lundi 7 janvier 2019

Biodiversité : en France, un quart des espèces évaluées sont éteintes ou menacées

Plus d'un quart des espèces évaluées risquent de disparaître du territoire national, révèle la dernière édition des chiffres clés de la biodiversité. Quelques espèces comme les oiseaux généralistes ou les grands prédateurs résistent.
Biodiversité  |    |  Laurent Radisson

On sait que les indicateurs de la biodiversité sont dans le rouge. Plusieurs rapports internationaux en ont fait l'écho cette année. L'édition 2018 des chiffres clés de la biodiversité viennent le confirmer pour la France. "En l'état actuel des connaissances, 26 % des espèces évaluées présentent aujourd'hui un risque de disparition au niveau français. Ce risque est nettement plus élevé dans les outre-mer (40 %) par rapport à la métropole (22 %)", révèle le rapport. Trois pour cent des espèces sont d'ores et déjà éteintes, 4% sont en danger critique et 6 % en danger.
L'évolution du risque se révèle particulièrement préoccupante pour les amphibiens, les oiseaux nicheurs, les mammifères et les reptiles. Le risque d'extinction de ces quatre groupes en métropole a augmenté de 15,2 % entre les deux évaluations menées en 2008-2009 et 2015-2017. Certaines espèces s'en tirent mieux que d'autres. Tel est le cas des oiseaux généralistes et des grands prédateurs.
38 % des chauves-souris ont disparu
La publication de ces chiffres, à l'initiative du ministère de la Transition écologique et de l'Agence française pour la biodiversité (AFB), met l'accent sur certains indicateurs suivis par l'Observatoire national de la biodiversité (ONB). Parmi ceux-ci figurent les chauves-souris, dont un déclin moyen de 38 % des effectifs est constaté entre 2006 et 2016. De fortes disparités sont toutefois à relever entre les différentes espèces, voire entre les populations d'une même espèce. D'autre part, 15 espèces sur les 34 vivant en métropole ne sont pas encore suivies.
En tout état de cause, "l'évolution des effectifs de chauves-souris est (...) un bon indicateur du niveau de pression exercé par les activités humaines sur la biodiversité", indiquent les auteurs du rapport. Ces espèces, expliquent-ils, sont en effet sensibles à plusieurs facteurs : destruction de leurs habitats, pollution lumineuse, raréfaction de leur régime alimentaire, développement des éoliennes, dérangement des colonies et des sites d'hibernation...
Effondrement des populations d'oiseaux agricoles
Autre indicateur mis en avant par le service de la donnée et des études statistiques du ministère de la Transition écologique : l'état des populations d'oiseaux communs dits "spécialistes", c'est-à-dire liés à un habitat particulier. Ces populations ont diminué en moyenne de 22 % entre 1989 et 2017, avec une baisse de 33 % pour les oiseaux inféodés aux milieux agricoles, 30 % pour ceux vivant dans les milieux bâtis et 3 % pour ceux des espaces forestiers.
"Les causes de leur déclin sont multiples", indique le rapport, qui cite toutefois en tête la dégradation des habitats et l'effondrement des populations d'insectes. Cette dégradation n'est pas connue par les espèces dites "généralistes" qui augmentent de 19 %. Ce qui traduit une "homogénéisation des communautés d'oiseaux dont la composition évolue vers des espèces peu spécialisées, présentes dans tous les milieux".
L'implantation des grands prédateurs progresse
Un troisième indicateur montre des chiffres favorables à certains mammifères. C'est celui de la présence des trois grands prédateurs que sont le loup, le lynx et l'ours. Cet indicateur ne porte pas sur la population de ces espèces mais sur l'évolution de leur implantation.
Le loup était présent sur 3,7 % du territoire en 2017, contre 0,9 % en 2003. Ce qui représente l'une des plus fortes expansions spatiales, toutes espèces confondues. On a toutefois une idée de la croissance de la population grâce à l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Début décembre, celui-ci confirmait l'expansion démographique avec 85 zones de présence permanente et révélait que l'effectif de l'espèce en sortie d'hiver devrait dépasser les 500 individus. Objectif que le gouvernement s'était fixé pour fin 2023 à l'issue de l'actuel plan loup.
L'emprise spatiale du lynx est également en augmentation, passant de 0,1 % en 1989 à 1,5 % en 2017. Ce n'est en revanche pas le cas de l'ours dont la présence reste limitée à deux zones pyrénéennes, même si le nombre d'individus est également en augmentation.
"Cette tendance générale est, entre autres, le fruit des divers plans nationaux d'actions, des programmes de réintroduction pour l'ours et le lynx et de la mise en place d'aires protégées, permettant de concilier l'expansion de ces grands prédateurs avec les activités humaines", expliquent les auteurs du rapport.

Un microbiote dans le cerveau !

Découverte fracassante de neuroscientifiques américains : nous aurions aussi des bactéries dans le cerveau !
Sébastien Bohler|

Des bactéries dans le cerveau

Depuis quelques années, on entend beaucoup parler du microbiote intestinal, ces milliers de milliards de bactéries qui peuplent notre conduit digestif et qui semblent avoir un impact sur le cerveau, notamment sur notre humeur ou notre comportement alimentaire. Au point que l'intestin a été qualifié de deuxième cerveau, à cause des signaux nerveux qui remontent de l'estomac à l'encéphale, en étant influencés par la composition de notre flore intestinale. Mais il se pourrait aussi que nous ayons franchement une flore cérébrale, un ensemble de bactéries logées dans le cerveau où elles exerceraient un effet directement sur nos neurones, nos émotions, nos souvenirs ou nos actions.

Comment retrace-t-on l'évolution ?

Correc exo

A4 : Construction de l'« arbre de la vie »

© phylogenie histoire.odg
Diap : histoire arbre évolution

Interactive tree of life : http://www.onezoom.org/
construction de l'arbre au cours des ans : http://www.onezoom.org/tetrapods.htm (clic en haut à droite, compteur années en bas)
another tree of life : http://tolweb.org/tree/

A5 : Rapprochements d'espèces / logiciel phylogéne

  • Protocole  : ouvrir le logiciel Phylogène – tableau de caractères – dossier « Archontes » - sélectionner les espèces que vous voulez – afficher la « matrice des distances » - puis « arbres » → arbre phylogénétique des archontes
  • Protocole : sélectionner la collection « Homininés » - construire la matrice avec les espèces proposées et les caractères « prognatisme » « trou occipital » « saillie des pommettes » - établir des parentés possibles pour chacun des caractères. → arbre phylogénétique des Homininés
  • Protocole : « tableau de séquences - « archontes » - « molécules » - « globines » - afficher matrices puis arbres → arbre phylogénétique des archontes à partir des données moléculaires
Phylogénèse, arbre, matrice, groupes, taxon, état dérivé ou évolué / ancestral ou primitif des caractères, innovation évolutives