samedi 23 mai 2020

La vaccination contre l’hépatite B devenue conseillée en France fait partie des 11 vaccins inoculés aux nourrissons. Cette maladie virale n’étant transmissible que par voie sanguine, le vaccin étant accusé d’avoir des effets secondaires graves, la fabrication d’un vaccin étant forcément soumise à un « business », on peut comprendre la polémique suscitée par ce vaccin. Voici donc une synthèse de différentes sources pour se faire un avis.

3/ vaccin et cancer

- Montrer que certains vaccins permettent de lutter indirectement contre des cancers (hépatite B, HPV).
Video INSERM sur les hépatites 14’35’’ : https://youtu.be/mv1J6v-6ssU
une expérience faite sur des souris :
Depuis quelques années, l’immunothérapie se développe dans le cadre de la recherche contre le cancer.
Une équipe de recherche a mis au point un vaccin expérimental permettant la régression de tumeurs cancéreuses chez des souris.
Diverses expériences ont été menées sur des souris présentant une tumeur. Les résultats sont présentés dans le tableau suivant.
Expérience réalisée
Résultat obtenu sur les cellules immunitaires
Résultat observé sur la tumeur
Expérience témoin : injection du vaccin
Prolifération des macrophages sur le site de la tumeur quelques jours après l’injection, suivie 3 jours plus tard d’une augmentation du taux de LT CD8
Régression de la tumeur
Expérience 1 : injection du vaccin + inhibiteur de l’activité des macrophages
Le taux de macrophages présents au niveau de la tumeur est divisé par 5 par rapport à l’expérience témoin
Stabilisation de la tumeur ; pas de régression
Expérience 2 : injection du vaccin à des souris déficientes en récepteurs CXCR31
Le taux de LT CD8 présents au niveau de la tumeur est divisé par 4 par rapport à l’expérience témoin
Stabilisation de la tumeur ; pas de régression
Expériences 3 : injection du vaccin + destruction des LT CD8
Absence totale de LT CD8
Pas de régression
Expériences 4 : injection du vaccin + inhibition des IFNƔ²
Baisse d’activation des
macrophages
Pas de régression
D’après Thoreau et al., 2016
1 Les récepteurs CXCR3 sont situés à la surface des LT CD8. Ils fixent des médiateurs chimiques produits par les macrophages.
2 Les INFƔ sont des médiateurs produits par les LT CD8.
Réalisez un schéma bilan ce ces expériences

Grandes tueuses : Les hépatites

vendredi 22 mai 2020

  1. Identifiez les parties de l’oreille externe et précisez le rôle de chacune d’entre elles
  2. Expliquez les troubles du fonctionnement de l’oreille externe
  3. Déterminez le rôle de l’oreille moyenne vis-à-vis des ondes sonores reçues

https://biblio.editions-bordas.fr/demo/9782047388853/?openBook=9782047388853_extrait%3FdXNlck5hbWU9RTgzZStMS3dXMXpXVGhqK2dBTUxldz09JnVzZXJQYXNzd29yZD1XalB3YkZzdmZ2RmNDSHNXUmgyemt3PT0mZGVtbz10cnVlJndhdGVybWFyaz0

A3 : Obtention d’une race homozygote

En partant d’une plante hybride on favorise l’autofécondation pour obtenir des homozygotes
G0 : 0 % ; G1 : 50 % ; G2 : 75 % ; G3 : 87,5 %…d’homozygotes
l’homozygotie a en général un effet dépressif, on sélectionne les meilleurs plants selon plusieurs critères :
aspect général + précocité + résitance aux maladies + vent + sécheresse + qualités agroalim
Combien de générations faut-il pour obtenir un homozygote (race pure) à partir d’hétérozygotes ?
Quel taux d’homozygotie après 7 générations ?
Manuel p264

A4 : Fabrication d'OGM


Transgénèse, OGM

mercredi 20 mai 2020

A2 : Amélioration des plantes / sélection

Questions sur documents :
Doc 1 et 2 : Relever dans les documents la différence entre la sélection phénotypique et la sélection généalogique.
Doc 3 : Dans l’exemple de la création d’une nouvelle variété de tomates la F2 apporte-t-elle des plants du phénotype recherché ?
Doc 3 : Expliquer à l’aide des connaissances en génétique pourquoi la sélection ne peut pas s’arrêter à ces individus de la F2 mais devra être poursuivie sur de nombreuses générations afin d’obtenir une variété nouvelle qui exprimera toujours le même phénotype de génération en génération.
Doc 4 : Rappeler le principe de la transgénèse. Faire la liste des caractères sélectionnés pour la création de nouvelles variétés OGM.

World's BIGGEST Flowers! (World's Most Spectacular Plants episode 2 of 14)

mardi 19 mai 2020

§ Quelle est l'utilisation anthropique des plantes ?

5.3. La plante domestiquée

Les plantes (on se limite aux angiospermes), directement ou indirectement (par l'alimentation des animaux d'élevage /ex) sont à la base de l'alimentation humaine. Elles constituent aussi des ressources dans différents domaines : énergie, habillement, construction, médecine, arts, pratiques socioculturelles, etc... La culture des plantes constitue donc un enjeu majeur pour l'humanité. L'homme agit sur le génome des plantes cultivées et donc intervient sur la biodiversité végétale. L'utilisation des plantes par l'Homme est une très longue histoire, qui va des pratiques empiriques les plus anciennes à la mise en oeuvre des technologies les plus modernes.

A1 : Comparaison de plantes sauvages et cultivées


Comparaison carotte, fenouil, épinard/chénopode, compléter les tableaux
Comparaison maïs et téosinte / tableaux
Recherchez :
◦ l’architecture de la plante et des inflorescences
◦ la structure des grains et leur composition chimique
• Légendez les croquis
Indiquez les ressemblances et différences : de l’architecture de la plante, des inflorescences et
des grains (nombre par épis, masse, composition)
Expliquez pourquoi :
• les caractéristiques du maïs sont des avantages pour une plante cultivée
• la plante cultivée ne peut plus se reproduire à l’état sauvage
Rappel : domestication du blé vu dans chapitre génétique
Identifiez le lieu, l’âge approximatif et les modifications génétiques à l’origine de la domestication du Maïs1
Diversité des légumes du marché : http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/Marche/etalage.htm
sélection des plantes
1Le lieu : en méso- Amérique, région dans laquelle on trouve le plus grand nombre de variétés de Maïs, les croisements possibles avec les différentes variétés de Téosinte peuvent expliquer cette diversité.
L’âge : 6000 ans, découverte d’épis possédant des rachis solides (donc de Maïs) datés de 4250 ans au Mexique.

lundi 18 mai 2020

§ Ckoa la vaccination ?

3,3/ L’utilisation de l’immunité adaptative en santé humaine

Objectifs : comment l’humanité utilise ses connaissances de l’immunité dans le domaine de la santé. La différence entre la vaccination, préventive, et l’immunothérapie (dont les vaccins thérapeutiques). base biologique de la stratégie vaccinale préventive qui permet la protection de l'individu vacciné et de la population. l'adjuvant du vaccin prépare l'organisme au déclenchement de la réaction adaptative liée au vaccin, un peu comme la réaction inflammatoire prépare la réaction adaptative naturelle.

 

1/ Histoire de la vaccination



- Recenser, extraire et exploiter des informations historiques sur le principe de la vaccination.
Histoire simplifiée de l’immunologie
- 6 000 en Chine : pratique de transmission volontaire de la variole en prévention, la « variolisation »
- 430 Thucydide relate un épisode de « peste »
Hippocrate (île de Cos ~-460 – Larissa ~-370) père de la médecine : examen clinique → diagnostic → thérapeutique
Hérophile (~-340 - ~-300) : « Par-dessus tout le médecin devra connaître les limites de son pouvoir, car celui-là seul qui sait distinguer le possible de l'impossible est un médecin parfait. »
Érasistrate de Céos (~-310 - ~-250) fondateur de la physiologie expérimentale : expériences sur les animaux, dissections de cadavres humains.
Dioscoride Pedanius (~40 - ~90) : « De universa medicina » en 6 livres, description de 600 plantes médicinales.
Aulus Cornelius Celsus (Rome ou Vérone 1er siècle) : médecin et écrivain, surnommé l'Hippocrate latin et le Cicéron de la médecine.
Claude Galien (Pergame ~131 – Pergame ~201) médecin de l’école de gladiateurs : traitement des traumatismes et notamment des plaies, qu'il a qualifiées de « fenêtres sur le corps ».
Oribase (~325 - 403) travail de compilation « Collectanea artis medicae » en 70 livres.
Avicenne ( Boukhara 980 - Hamadan 1037) « la médecine est l'art de conserver la santé et éventuellement, de guérir la maladie survenue dans le corps ». hypothèse selon laquelle l'eau et l'atmosphère contiendraient de minuscules organismes vecteurs de certaines maladies infectieuses.
Hildegarde de Bingen ( Bermersheim 1098 - Rupertsberg 1179) « Il n’y a pas de maladies, mais des hommes malades, et ces hommes sont intégrés dans un univers qui, de même qu’il participe à leur malheur, doit aussi prendre sa part dans la guérison ; ils doivent être soigné dans leur totalité, corps et âme, et, même si la nature peut et doit venir à leur aide, c’est bien souvent dans leur propre sagesse, leur modération, leur maîtrise d’eux-mêmes, qu’ils trouveront les forces qui soutiendront le processus de guérison. »
Girolamo Fracastoro (Vérone 1478 ou 1483 - Incaffi 1553) « De Contagione et Contagiosis Morbis » théorie sur la propagation des maladies infectieuses par des organismes vivants « des seminaria contigionis ». « Sive Morbus Gallicus » (Syphilis).
Lissan-Edine Ibn al-Khatib (Loja 1313 - Fès 1374) énonce pour la première fois la notion de contagiosité.
1721, lady M. Wortley Montagu, introduit la variolisation en Angleterre.
1798 Edward Jenner considéré aujourd’hui comme le fondateur de l’immunologie, utilise le virus de la vaccine pour vacciner contre la variole => vaccination
1883 Robert Koch découverte de la bactérie responsable de la tuberculose qui porte son nom.
1884 Thérorie de l’immunité à médiation cellulaire sur les travaux de George Nuttall et Ilya Ilitch Metchnikov
1885 Louis Pasteur : vaccination humaine contre la rage
1898 Jules Bordet : mécanisme de la réponse innée
1900 Théorie de l’immunité à médiation humorale, de Paul Ehrlich et Emil Adolf von Behring,
1901, Karl Landsteiner met en évidence l’existence des groupes sanguins
1904-1928 : Albert Calmette et Camille Guérin : BCG vaccination contre la tuberculose.
1950, la théorie qui domine en immunologie est celle de la reconnaissance du « soi » et du « non-soi » par le système immunitaire adaptatif
http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_m%C3%A9decine

2/ Principe de la vaccination


- Recenser, extraire et exploiter des informations sur la composition d’un vaccin et sur son mode d'emploi (rappel de vaccination).
La vaccination utilise la mémoire immunitaire par injection d'un fragment antigénique (Virus atténués, Virus tués, Protéines de virus fractionnées ou synthétisées par génie génétique). La sérothérapie est une injection d'anticorps. « Dans la grande majorité des cas, l’administration d’un vaccin est faite dans un but préventif. Il s’agit d’éviter une pathologie infectieuse avant même qu’elle se déclare. Les dernières avancées de la recherche montrent qu’un vaccin peut être curatif, dans certains cas très particuliers. Les spécialistes alors, parlent d’immunothérapie et non plus de vaccination. Cette approche consiste à stimuler les défenses naturelles de l’organisme, pour aider celui-ci à lutter contre la maladie ou parfois, à détruire des cellules malignes. Ainsi le vaccin BCG est-il actuellement utilisé dans le traitement de certains cancers de la vessie. D’autres recherches sont en cours, pour mettre au point des vaccins qui permettraient de soigner différentes tumeurs... L’allergie à un vaccin existe même si elle reste relativement rare. Elle s’explique la plupart du temps par une intolérance à l’un des composants du vaccin. Certains vaccins, comme celui de la grippe ou de la fièvre jaune, sont fabriqués en cultivant le virus sur un œuf de poule embryonné. Le milieu de culture est donc susceptible de contaminer le vaccin. C’est pourquoi les sujets allergiques aux protéines de l’œuf devront les éviter. De la même façon, certains vaccins contiennent des traces d’antibiotiques. Dans ce cas, il est plus difficile de déterminer à l’avance la réaction allergique… Un vaccin peut également être contrindiqué pour raison de santé. Par exemple, un patient immunodéprimé pourrait développer une forme grave de rougeole s’il recevait le vaccin contre cette pathologie. De manière générale, ces malades ne doivent pas recourir à la vaccination en raison des complications éventuelles. » Pr Daniel Floret, président du Comité technique des vaccinations. Par ailleurs, à propos des adjuvants utilisés dans les vaccins, comme les sels d'aluminium, neurotoxiques notoires : "De nombreuses études ont alerté sur le potentiel cancérigène et perturbateur endocrinien des sels d'aluminium" http://www.myofasciite.fr/ « Nombreuses sont les personnes qui s’interrogent sur les vaccinations. Elles n’ont souvent qu’une information en provenance des milieux médicaux ou des autorités administratives qui prônent les vaccins. Faute d’information exhaustive sur l’utilité, l’efficacité et les dangers des vaccinations, les citoyens croient qu’elles sont indispensables et même obligatoires ... » http://www.alis-france.com
Des sites pour :
Des sites contre :
Faites-vous votre propre avis maintenant : à vous d’exercer votre esprit critique...

La vaccination préventive induit une réaction immunitaire contre certains agents infectieux. L'injection de produits immunogènes mais non pathogènes (particules virales, virus atténués, etc.) provoque la formation d'un réservoir de cellules mémoire dirigées contre l'agent d'une maladie. L'adjuvant du vaccin aide à déclencher la réaction innée indispensable à l'installation de la réaction adaptative. Cette vaccination préventive améliore les capacités de défense d'un individu dont le phénotype immunitaire est modelé au gré des expositions aux antigènes. Elle peut être appliquée à tout âge.