vendredi 19 janvier 2018

§ Comment expliquer la diversité des allèles ?

2.1.3/ Brassage par duplication, transposition et mutation

A1 : Etablissement d'une carte génétique / tests cross drosophiles

Présentation de la loupe bino
12 janvier
[vg eb]+ loupe binoculaire
© drosophile.odg
TS_TP_drosophiles.doc
TP1 avec gènes [eb ; vg]
logiciel croisement drosophiles sur net : http://inforef.be/swi/drosolab.htm
brassage interchromosomique
D/drosophile1.odp

A2 : Complément sur la carte génétique de la drosophile/ tests-cross

[bl ; vg] / loupe binoculaire
drosophile.odg©
© TS TP drosophiles brassage intrachromosomique.docx
TP1 avec gènes [eb ; vg] / TP2 avec gènes [bl ; vg]
logiciel croisement drosophiles sur net : http://inforef.be/swi/drosolab.htm
mutations, méiose avec brassage inter et intrachromosomique, fécondation
D\drosophile2.odp

quele est composition de la lithosphère ?

A3 : Classification des roches / photos

© fiche id°
Diap \roches.odp
3 types de roches :
1 - Les roches Sédimentaires
Caractéristiques : sédiments + ciment → strates
Formation : érosion - transport - sédimentation (/gravité, /solubilité) - diagénèse (compaction, pression, ciment)
- érosion => détritiques : conglomérats (graviers > 2mm), grés (sables), argilites (argiles < 64 µm), ...
- précipitation => chimiques : calcaire CaCO3, sel NaCl, ...
- fossilisation => biogéniques : charbon, pétrole, ...
Les roches sédimentaires sont à l'origine d'une accumulation de sédiments d'origine détritique, biologique ou chimique, cimentés entre eux par des éléments chimiques ayant précipité, et par compaction sous le poids des couches supérieures.
2 - Les roches magmatiques
Caractéristiques : cristaux +/- verre
Formation :
- refroidissement en surface => rapide => verre + cristaux = Volcanique
- magma riche en Fe+Mg => fluide => Volcanique effusif : basalte
- magma riche en SiO2 => visqueux => Volcanique explosif : rhyolite
- refroidissement en profondeur => lent => cristaux joints = Plutonique : granite, gabbro, péridotite
Ces roches sont formées de minéraux et/ou de verre. Les roches magmatiques sont formées à partir de la cristallisation d'un magma plus ou moins rapidement : les roches plutoniques sont formées en profondeur, lentement et sont donc entièrement cristallisées, leur structure est grenue ; les roches volcaniques sont formées en surface, rapidement et sont donc formées de verre contenant plus ou moins de cristaux, leur structure est microlit(h)ique.
3 - Les roches Métamorphiques
Caractéristiques : cristaux modifiés, orientés → schistosité
Formation :
- de contact : cornéennes, schistes
- régional : schistes, marbres, gneiss, quartzites, amphibolites, ...
Les roches métamorphiques sont formées à l'état solide, sous l'influence de la température et de la pression. Les minéraux ont enregistré les contraintes que la roche a subie.

jeudi 18 janvier 2018

DS

Défi 6 « Conservation et gestion durable de la biodiversité et des ressources naturelles »

Indicateur phare 6.1.1


Les effectifs des oiseaux communs ont baissé au cours des années 90. Durant la dernière décennie, ils continuent de baisser pour les espèces spécialistes des milieux agricoles mais semblent se stabiliser pour les espèces spécialistes des milieux forestiers et bâtis. Les espèces généralistes s’adaptent mieux et progressent globalement. Cette évolution, si elle se confirmait, menacerait la diversité de la faune aviaire.
Indice d’abondance des populations d’oiseaux communs, par type de milieu fréquenté
EnjeuxConformément à ses engagements internationaux, la France s’est dotée dès 2004 d’une stratégie nationale pour la biodiversité, dont la finalité générale était de stopper la perte de biodiversité entre 2004 et 2010. Cette stratégie a été renouvelée pour la période 2011-2020 et constitue le volet « biodiversité » de la SNDD.
La France possède, avec l’Espagne, l’avifaune la plus variée d’Europe. Le suivi de l’évolution des oiseaux communs sur l’ensemble du territoire constitue un bon marqueur des pressions opérées sur les milieux.
AnalyseEntre 1989 et 2012, les populations d’oiseaux communs, espèces présentes de façon courante sur le territoire, connaissent globalement un déclin, avec une baisse de 12 % de leurs effectifs. Cependant, la situation varie selon les espèces considérées. La tendance d’évolution pour les 75 espèces suivies est marquée par le déclin des espèces des milieux agricoles (-30 %), des espèces des milieux bâtis (-17 %) et dans une moindre mesure, de celles des milieux forestiers (-5%). Si les causes de ce déclin sont multiples, la dégradation ou la perte des habitats demeure la principale menace.
Durant la dernière décennie, malgré certaines fluctuations, les effectifs semblent se stabiliser pour les espèces spécialistes des milieux forestiers et bâtis. Ceux des milieux agricoles par contre, continuent de baisser. Les niveaux atteints sont bas, sensiblement inférieurs à ceux de 1990, et probablement très inférieurs à ceux des années 1970 si l’on se réfère aux tendances observées au niveau européen. Les espèces généralistes présentent quant à elles des effectifs en nette hausse ces dix dernières années (+26%). Ces tendances, si elles se confirment, pourraient illustrer un phénomène d’homogénéisation de la faune aviaire, les communautés d’oiseaux s’uniformisant vers des compositions d’espèces peu spécialisées, présentes partout. Les mêmes tendances sont observées en Europe.  L’action de l’UE pour préserver la biodiversité se fonde en priorité sur les directives « Oiseaux » et « Habitats-faune-flore ». L’ensemble des sites désignés au titre de ces deux directives constitue le réseau « Natura 2000 ». Ce réseau couvre 17,5 % du territoire terrestre de l’UE-27.

Pour en savoir plus