vendredi 11 octobre 2019

§ Comment définir la lithosphère continentale ?

A2 : Mesure de densité des roches / site

densité basalte, granite, péridotite -> densité manteau > croûte océanique > continentale
La croûte continentale, principalement formée de roches voisines du granite, est d'une épaisseur plus grande et d'une densité plus faible que la croûte océanique.

A3 : Datation d'une roche par radiochronologie / tableur xls ou ods

principe

§ Comment définir la lithosphère continentale ?

A2 : Mesure de densité des roches / site

densité basalte, granite, péridotite -> densité manteau > croûte océanique > continentale
La croûte continentale, principalement formée de roches voisines du granite, est d'une épaisseur plus grande et d'une densité plus faible que la croûte océanique.

Lire l’histoire des montagnes dans un grain de sable


Les montagnes nous paraissent immobiles et immuables. Pourtant, les mouvements tectoniques, les séismes, la pluie et les glaciers les déforment, les construisent et les dégradent. Par exemple en Patagonie, où nous menons nos recherches, le réchauffement climatique entraîne une accélération de l’écoulement des glaciers et donc une modification de l’érosion des montagnes.
Mais qu’en était-il par le passé ? Et comment est-il possible de reconstituer ces reliefs aujourd’hui disparus ?

Traces de fission dans des cristaux d’apatite. M.Zattin/University of Padova, CC BY-NC-ND

mercredi 9 octobre 2019

§ Comment définir la lithosphère continentale ?

§ Comment définir la lithosphère continentale ?

1.2 : Lithosphère continentale

En classe de première S, l'attention s'est portée principalement sur les domaines océaniques. On aborde ici les continents. Il s'agit de dégager les caractéristiques de la lithosphère continentale et d'en comprendre l'évolution à partir de données de terrain. La compréhension de la dynamique de la lithosphère devient ainsi plus complète.
La croûte continentale affleure dans les régions émergées. L'examen de données géologiques permet à la fois d'expliquer cette situation et de nuancer cette vision rapide car les mécanismes de formation des montagnes sont complexes. On se limite au cas des reliefs liés à un épaississement crustal dont les indices peuvent être retrouvés sur le terrain ou en laboratoire.
Il s'agit de présenter trois grandes caractéristiques continentales :
  • épaisseur crustale,
  • densité crustale,
  • âges variés et parfois très anciens.
Les différences d'altitude moyenne entre les continents et les océans s'expliquent par des différences crustales.

1,2,1 : Les roches de la lithosphère sont des indices de leur formation

A1 : Observation lames minces de roches / µscope polarisant et analysant

  1. observer à l'oeil nu : aspect général : minéraux, couleurs, structure
  2. observer les lames minces au microscope en LPnA puis LPA: structure de la roche : grenue, microgrenue, microlithique et minéraux en présence
  3. réaliser un dessin d'observation légendé
pour apprendre à reconnaître les minéraux et roches :
atlas minerals / Siddall, London : http://www.ucl.ac.uk/~ucfbrxs/PLM/PLMhome.html
atlas de lames minces Minéraux et roches / Aubry, Caen : http://www.etab.ac-caen.fr/discip/geologie/Micropol/index.html
article de minéralogie au microscope polarisant : http://www.svt-monde.org/spip.php?article26
La croûte continentale, principalement formée de roches voisines du granite,
la lithosphère océanique est formée d'ophiolite : basalte/gabbro//péridotite

mardi 8 octobre 2019

correctionDS

B
Démarche
Partie Sc
Éléments tirés des documents
Connaissances
1
Incohérente
Insuffisante
Problème : Goethite = minéral, oxyde de Fe3+
comment est-il issu du granite ?
Doc 2 :
granite = Qtz+Fld+mica
Qtz+Fld+Mica blc contiennent Na, K, Ca, Si, Al
Biotite = mica noir = ferromagnésien contient Fe3+
Doc 1 :
granite → arène = sable
oxydes de Na, K, Ca, SiO, partent en solution
Fe et Al restent dans l’arène
Fe2O3 = 3O2- + 2Fe3+
Doc 4 :
Na, K, Ca, SiO, solubles
Fe et Al précipitent = insolubles
précipité = oxyde de Fe3+
Doc 3 :
a/ hydrolyse : granite + eau → goethite + ionsolubles
b/ Qtz constant / Fld + FeMg dimin → argile augm
minéral compose roche
granite = roche
croûte continentale granite
aplanissement reliefs
sable, argile = sédiments
sédiments / érosion
érosion par altération
altération chimique
fragmentation physique
par eau (et vg)
hydrolyse : casse par eau
transformation minéral
Fer ferreux divalent Fe2+ // ferrique trivalent Fe3+ (état d'oxydation +III)

2
Maladroite
3
moyenne
4
Cohérente :
Introduction
déf°, pb, plan
Organisation
faits & idées
Conclusion
bilan, ouverture
5
Suffisante







Goethite = précipité =, oxyde de Fe3+

lundi 7 octobre 2019

§ qu’est-ce que l’expression génétique

1,2,1,2/ Les acides nucléiques

1/ structure des nucléotides



2/ comparaison ADN/ARN

ouvrir Rastop ou Rasmol → fichier → ouvrir → « adn ec » correspondant à un morceau de molécule d'ADN, « ac nucl arnm » correspondant à un morceau de molécule d'ARN → organiser les fenêtres pour avoir les molécules côte à côte
Menu « atome » → « colorer par » → « forme » → différentie les nucléotides par la couleur
Menu « atome » → « colorer par » → « CPK » → différentie les atomes par la couleur
comparer les molécules et noter vos observations, trouver 3 différences entre ADN et ARN
Différents types d'acides nucléiques :
molécule
ADN
ARN
acide
phosphorique
sucre
désoxyribose
ribose
bases
Thymine+A+G+C
Uracile+A+G+C
nombre de brins
bicaténaire
Monocaténaire en général
structure spatiale
double hélice
variable

3/ Histoire de la découverte des acides nucléiques

Réalisez une frise chronologique (verticale) sur la découverte de l’ADN et des gènes à partir de documents internet.
- Mener une démarche historique ou une étude documentaire sur le séquençage des macromolécules (protéines, ARN et ADN).
- Mener une démarche historique ou une étude documentaire permettant de comprendre comment les ARN messagers ont été découverts.
- Étudier les expériences historiques permettant de comprendre comment le code génétique a été élucidé.
Les acides nucléiques ont été découverts en 1868 par Friedrich Miescher. Miescher appela la nouvelle substance « nucléine » car elle se trouvait dans le noyau des cellules. La présence d'acides nucléiques dans le cytoplasme de la levure fut identifiée en 1939 et leur nature ribonucléique fut établie, contrairement aux chromosomes qui contenaient de l'ADN avec des désoxyriboses.
Vers 1940, le biologiste belge Jean Brachet étudie des molécules jusque-là peu caractérisées, que l'on appelle encore à l'époque les « acides thymonucléiques et zymonucléiques » (respectivement l'ADN et l'ARN). Il découvre que l'acide thymonucléique est un composant des chromosomes et qu'il est synthétisé lorsque les cellules se divisent après la fécondation. Il met en évidence l'existence d'acides zymonucléiques (ARN) dans tous les types cellulaires: dans le noyau, le nucléole et le cytoplasme de toutes les cellules (alors que l'on pensait à l'époque que ces molécules étaient caractéristiques des cellules végétales et des eucaryotes inférieurs tels que les levures). Enfin, il montre que ces acides sont particulièrement abondants dans les cellules (plus particulièrement dans l'ergastoplasme) qui sont très actives en termes de synthèse protéique. Les bases fondamentales de la biologie moléculaire étaient établies. Nous étions en 1940. Dans l'après-guerre, Brachet est rejoint par le biologiste moléculaire belge Raymond Jeener qui participera activement aux recherches sur le rôle de l'ARN dans la biosynthèse des protéines.
À la fin des années 1950, Severo Ochoa parvint à synthétiser in vitro des molécules d'ARN au moyen d'une enzyme spécifique, la polynucléotide phosphorylase, ce qui permit l'étude des propriétés chimiques et physiques de l'ARN.
Le rôle de l'ARN comme « messager » intermédiaire entre l'information génétique contenue dans l'ADN et les protéines fut proposé en 1960 par Jacques Monod et François Jacob à la suite d'une discussion avec Sydney Brenner et Francis Crick. La démonstration de l'existence de l'ARN messager a été faite par François Gros. Ensuite, le déchiffrage du code génétique a été réalisé par Marshall Nirenberg dans la première moitié des années 1960. Il utilisa pour cela des ARN synthétiques de séquence nucléotidique connue dont il étudia les propriétés de codage.
1966 – Le code génétique est "décrypté". Marshall Nirenberg, Heinrich Mathaei et Severo Ochoa