jeudi 12 septembre 2013

1.2/ La caractérisation du domaine continental : lithosphère continentale, reliefs et épaisseur crustale

Il s'agit de présenter trois grandes caractéristiques continentales : épaisseur crustale, densité crustale, âges variés et parfois très anciens.

A1/ Mesure du temps en géologie / échelles stratigraphiques ©

A2/ Mesure de l'espace en géologie / Cartes géologiques ©

One geology : http://portal.onegeology.org/ (ajout données, world geology)
Géoportail : http://www.geoportail.gouv.fr/accueil (cartes, géologie)
Infoterre :
âge de la croûte océanique 200 Ma / continentale 4 Ga

Evaluation / Prétest sur acquis de 1°S en géologie

§ Que manquait-il à Wegener pour appuyer la théorie de la dérive des continents ?

1,1- Définition et évolution de la lithosphère

111- Sismologie et pétrographie en surface

sismologie = étude des tremblements de terre, secousses telluriques, séismes
Pétrographie = étude des roches et minéraux

A1/ Observation de roches / échantillons

TP observation de roches :
réaliser une fiche d'identification© de chaque roche (granite, basalte, gabbro, péridotite) :
  1. observer à l'oeil nu : aspect général : couleurs, structure, minéraux reconnaissables
  2. observer les lames minces au microscope : structure de la roche : grenue, microgrenue, microlithique et minéraux en présence -> dessin
  3. en déduire la composition chimique de chaque roche dans les documents présents -> tableau
  4. schématiser en coupe la croûte, océanique et continentale, et le manteau supérieur -> schéma : http://planete-terre.tripod.com/images/crcont.jpg
19 septembre : TP annulé par sortie TS

Activité 3/ Explication fixiste ou mobiliste du tracé des côtes / animation

Théorie des ponts continentaux // théorie de la dérive des continents : http://www.svt.ac-versailles.fr/IMG/swf/theories.swf

Bilan/ La dérive des continents

Tectonique des plaques, distribution bimodale, parallélisme côtes, paléoclimats, paléontologie, sismologie
Au début du XXème siècle, les premières idées évoquant la mobilité horizontale s’appuient sur quelques constatations :
- la distribution bimodale des altitudes (continents/océans) ;
- les tracés des côtes ;
- la distribution géographique des structures géologiques (cratons, glaciers), des paléoclimats et de certains fossiles.
Ces idées se heurtent au constat d’un état solide de la quasi-totalité du globe terrestre établi, à la même époque, par les études sismiques. L’idée de mobilité horizontale est rejetée par l’ensemble de la communauté scientifique.

C'est Pour suivre

A.Wegener song : http://youtu.be/T1-cES1Ekto
A.Wegener institute : http://www.awi.de/en/home/

§ Que manquait-il à Wegener pour appuyer la théorie de la dérive des continents ?

mercredi 11 septembre 2013

§ La terre est la seule à abriter la vie, mais qu'est-ce que la vie ?

Sortie dans le parc pour évaluer de la biodiversité

L'objectif de la sortie étant d'évaluer la biodiversité du parc, évitez de rester groupés en troupeau sur le même carré de pelouse et de prélever les mêmes échantillons que votre voisin(e) !
  1. Prélever un animal et un végétal chacun différent de son voisin (flacon + pinces à disposition si nécessaire)
  2. Noter les caractéristiques du milieu
  3. Identifier le Genre et l'espèce de chaque prélèvement en classe (livres et fiches d'identifications à disposition au laboratoire)
  4. noter les résutalts dans le tableau commun
clefs d'identification :
résultats sur tableur
18+19 septembre : pas cours (sortie TS)
pour le 9 octobre : herbier

Réalisation d'un herbier

Réaliser un herbier de 5 plantes herbacées avec détermination du nom scientifique, lieu (localiser sur Google earth pour obtenir les coordonnées GPS), date et milieu de récolte, notation en plus sur qualité du séchage et l'état de l'échantillon
exemples d'herbiers :
clefs de détermination :
http://sauvagesdemarue.mnhn.fr/biodiversit-urbaine/cl-didentification-sauvages-de-paris

mardi 10 septembre 2013

Pour la Science - Le lait est-il une boisson saine ?

Pour la Science - Le lait est-il une boisson saine ?

Cerveau&Psycho - Être père change le cerveau

Cerveau&Psycho - Être père change le cerveau
Lorsqu'un jeune homme devient père, son cerveau se met à produire plus de neurones, qui forment le socle de son lien nouveau avec l'enfant.
Brian Mossop

Pour la Science - À l'âge adulte, les neurones se renouvellent-ils ?

Pour la Science - À l'âge adulte, les neurones se renouvellent-ils ?
Oui, ou du moins une petite partie d'entre eux. Quelques aires cérébrales contiennent des cellules souches capables de donner différents types de neurones.
Alexandra Veyrac

Pour la Science - Human brain project : simuler le cerveau humain

Pour la Science - Human brain project : simuler le cerveau humain
a (Laboratoire de neuro-imagerie, UCLA), et Randy Buckner (Centre Martinos d'imagerie biomédicale, Hôpital général du Massachusetts) (www.humanconnectomeproject.org)

L'essentiel

- Grâce à un projet visant à simuler l'intégralité d'un cerveau, on pourra modéliser de façon plus réaliste le fonctionnement du cerveau humain.
- Vers 2020, les ordinateurs permettront peut-être de représenter les mécanismes biologiques à l'œuvre au sein d'un neurone et dans l'ensemble du cerveau.
- La simulation du cerveau humain aidera aussi à mieux comprendre des maladies telles que l'autisme ou l'épilepsie, et permettra de réaliser des essais thérapeutiques virtuels.

Pour la Science - Human brain project : simuler le cerveau humain

Pour la Science - Human brain project : simuler le cerveau humain
a (Laboratoire de neuro-imagerie, UCLA), et Randy Buckner (Centre Martinos d'imagerie biomédicale, Hôpital général du Massachusetts) (www.humanconnectomeproject.org)

L'essentiel

- Grâce à un projet visant à simuler l'intégralité d'un cerveau, on pourra modéliser de façon plus réaliste le fonctionnement du cerveau humain.
- Vers 2020, les ordinateurs permettront peut-être de représenter les mécanismes biologiques à l'œuvre au sein d'un neurone et dans l'ensemble du cerveau.
- La simulation du cerveau humain aidera aussi à mieux comprendre des maladies telles que l'autisme ou l'épilepsie, et permettra de réaliser des essais thérapeutiques virtuels.

Pour la Science - Plus de femmes !

Pour la Science - Plus de femmes !
Lorsqu'une société comporte plus de femmes que d'hommes, celles-ci se retrouvent statistiquement à des postes plus élevés et occupent davantage de responsabilités. Les actes de violence diminuent et la période de fécondité des femmes augmente.
Nicolas Guéguen

Cerveau&Psycho - Happiness Therapy, plaidoyer antimédicaments

Cerveau&Psycho - Happiness Therapy, plaidoyer antimédicaments
À une époque où la tendance est à hypermédicaliser les troubles mentaux, ce film nous montre que les liens sociaux peuvent être un moyen précieux de retrouver le goût de vivre.
Serge TISSERON

Pour la Science - Actualité - Une grenouille qui entend avec la bouche

Pour la Science - Actualité - Une grenouille qui entend avec la bouche

Activité 2/ Difficultés d’acceptation de l'idée de mobilité / Diapo

Construire une chronologie (date, noms, découverte) : F:\1S COURS\TECTONIQUE\Histoire_tectonique.odt

§ Quelle est la source de la géothermie ?

1.1 - Géothermie et propriétés thermiques de la Terre

L'énergie solaire, d'origine externe au globe terrestre, a été largement abordée dans les programmes de sciences de la vie et de la Terre des classes de seconde et de première. Un flux thermique dont l'origine est interne se dirige aussi vers la surface. L'étudier en classe terminale est à la fois prendre conscience d'une ressource énergétique possible et un moyen de comprendre le fonctionnement global de la planète.

A1/ Exploitation de données sur les ressources géothermales / Google earth

A2/ Principes de tomographie sismique / définitions

Différentes ondes sismiques :
P = premières, compression, longitudinales, ralentie si le milieu est plus ductile (mou)
S = secondes, cisaillement, transversales, ne se propagent pas dans les liquides
(L et R = Love et Raleigh, ondes de surface)
modélisation avec ressort ou échelle de peroquet
sismographe, sismogramme :  instrument de mesure équipé d'un capteur des mouvements du sol, le sismomètre, capable de les enregistrer sur un support visuel, le sismogramme : http://blog.crdp-versailles.fr/svtjbc/index.php/post/20/10/2010/Comment-est-trac%C3%A9-un-sismogramme
Tomographie sismique [coupe ; décrire] : http://www.discip.crdp.ac-caen.fr/svt/cgaulsvt/travaux/tomoweb/
A3/ Modélisation des mouvements de chaleur / maquette
animations sur la convection :
la convection et la conduction

Bilan 1.1/ Géothermie et propriétés thermiques de la Terre

Mots clefs : flux thermique, convection, conduction, énergie géothermique.
La température croît avec la profondeur (gradient géothermique) ; un flux thermique atteint la surface en provenance des profondeurs de la Terre (flux géothermique). Gradients et flux varient selon le contexte géodynamique. Le flux thermique a pour origine principale la désintégration des substances radioactives contenues dans les roches. Deux mécanismes de transfert thermique existent dans la Terre : la convection et la conduction. Le transfert par convection est beaucoup plus efficace. À l'échelle globale, le flux fort dans les dorsales est associé à la production de lithosphère nouvelle ; au contraire, les zones de subduction présentent un flux faible associé au plongement de la lithosphère âgée devenue dense. La Terre est une machine thermique. L'énergie géothermique utilisable par l'Homme est variable d'un endroit à l'autre. Le prélèvement éventuel d'énergie par l'Homme ne représente qu'une infime partie de ce qui est dissipé.

C/ Exploitation de données sur les ressources géothermales / Geoportail

§ pour savoir où creuser pour avoir des ressources géothermiques es plus efficaces possibles ; pour comprendre l'effet du flux de chaleur à la surface de la terre, il faut comprendre la lithosphère...

§ comment définir la lithosphère continentale ?

1.2/ La caractérisation du domaine continental : lithosphère continentale, reliefs et épaisseur crustale

Il s'agit de présenter trois grandes caractéristiques continentales : épaisseur crustale, densité crustale, âges variés et parfois très anciens. La radiochronologie des roches est fondée sur la décroissance radioactive naturelle de certains éléments chimiques présents dans les minéraux qui les constituent.

A/ Mesure du temps en géologie / échelles stratigraphiques ©


lundi 9 septembre 2013

Des grenouilles qui entendent avec leur bouche

La grenouille de Gardiner des îles Seychelles, l'une des plus petites grenouilles au monde, est dépourvue d'oreille moyenne avec tympan mais peut cependant coasser et entendre ses congénères. Ce mystère vient d'être résolu par une équipe internationale de chercheurs menée par Renaud Boistel, de l'IPHEP1 (CNRS/Université de Poitiers). Grâce à une étude aux rayons X, elle a démontré que ces grenouilles utilisent leur cavité buccale et des tissus mous et osseux pour transmettre les sons à l'oreille interne. 
Ces travaux, débutés au Centre de neuroscience Paris-Sud (CNRS/Université Paris-Sud/Université Jean-Monnet Saint-Etienne), ont été menés avec le synchrotron européen de l'ESRF à Grenoble. Les résultats sont publiés dans PNAS
du 2 septembre 2013.

La perception des sons est commune à différentes lignées d'animaux et est apparue au cours du Trias (il y a 200-250 millions d'années). Bien que les systèmes d'audition des animaux à quatre pattes se soient depuis modifiés à plusieurs reprises, ils ont en commun une oreille moyenne avec tympan et osselets, qui s'est développée indépendamment dans les différentes lignées. Certains animaux, notamment la plupart des grenouilles, n'ont pas d'oreille externe comme les humains, mais seulement une oreille moyenne avec un tympan, située directement à la surface de la tête. Les ondes sonores environnantes font vibrer le tympan, et ces vibrations sont ensuite acheminées par des osselets à l'oreille interne, où des cellules ciliées les traduisent en signaux électriques qui sont envoyés vers le cerveau. Est-il possible de détecter un son dans le cerveau sans oreille moyenne ? A priori, la réponse est non, car 99,9% du son qui se propage dans l'air est réfléchi à la surface de la peau.

Cependant, pour Renaud Boistel, qui a dirigé l'équipe de chercheurs, « nous connaissons des espèces de grenouilles qui coassent et communiquent ainsi entre elles, mais sans avoir d'oreille moyenne tympanique. C'est une contradiction apparente. Les grenouilles de Gardiner ont vécu isolées dans la forêt tropicale des Seychelles depuis que ces îles se sont séparées du continent il y a 47 à 65 millions d'années. Si elles peuvent entendre, c'est que leur système d'audition est une survivance des formes de vie qui existaient du temps du supercontinent Gondwana. »
Pour prouver que ces grenouilles utilisent réellement le son pour communiquer entre elles, les scientifiques ont installé un haut-parleur dans leur habitat naturel et ont diffusé des coassements pré-enregistrés. Les mâles présents dans la forêt tropicale ont répondu, démontrant ainsi qu'ils étaient capables d'entendre les sons émis par le haut-parleur.

L'étape suivante était d'identifier le mécanisme permettant à ces grenouilles apparemment sourdes d'entendre des sons. Différents mécanismes ont été proposés : une voie de passage hors-tympan à travers les poumons, ou par des muscles reliant la ceinture pectorale à la région de l'oreille interne, ou encore par conduction osseuse. « La capacité d'un tissu biologique à transporter du son dépend de ses propriétés biomécaniques. Avec les techniques d'imagerie en rayons X que nous avons ici à l'ESRF, nous avons pu établir que ni le système pulmonaire ni les muscles de ces grenouilles ne pouvaient contribuer de façon significative à la transmission du son vers l'oreille interne, » confirme Peter Cloetens, un scientifique de l'ESRF qui a pris part à l'étude. « Comme ces animaux sont minuscules, un centimètre de long seulement, nous avions besoin d'images en rayons X des tissus mous et des parties osseuses, en résolution micrométrique, pour déterminer quelles parties du corps contribuaient à la propagation du son. »

Des simulations numériques ont aidé à explorer la troisième hypothèse, suggérant que le son était transmis par la tête elle-même. Ces simulations ont montré que la bouche agit comme un résonateur, ou amplificateur, pour les fréquences émises par cette espèce. L'imagerie synchrotron en rayons X sur différentes espèces a montré que la transmission du son de la cavité buccale à l'oreille interne était optimisée grâce à deux adaptations : réduction de l'épaisseur des tissus mous et osseux entre la bouche et l'oreille interne, et diminution du nombre de couches de tissu, toujours entre la bouche et l'oreille interne. « La combinaison de la résonance de la bouche et de la conduction osseuse permet à la grenouille de Gardiner de percevoir le son efficacement sans avoir recours à une oreille moyenne tympanique », conclut Renaud Boistel.

L'équipe internationale qui a mené cette étude comprend des chercheurs français de l'IPHEP (CNRS/Université de Poitiers), du centre de neuroscience Paris-Sud (CNRS/Université Paris-Sud/Université Jean-Monnet Saint-Etienne), de l'Institut Langevin « Ondes et Images » (ESPCI Paris Tech/CNRS/UPMC/Université Paris-Diderot), du Laboratoire de mécanique et d'acoustique de Marseille (CNRS/Aix-Marseille Université/Ecole centrale Marseille), de l'Institut de biologie systémique et synthétique (Université d'Evry-Val d'Essonne/CNRS), du Fonds de Protection de la Nature des Seychelles et de l'ESRF (synchrotron européen) à Grenoble.

grenouille1
© R. Boistel/CNRS
Photo d'un mâle de la grenouille de Gardiner (S. Gardineri), prise dans son habitat naturel des îles Seychelles.


grenouille2
© R. Boistel/CNRS
Illustration de l'expérience qui montrait que la grenouille de Gardiner peut écouter des sons. Quand le coassement de cette grenouille est diffusé par haut-parleur, les grenouilles mâles répondent



Notes :

1- Institut de paléoprimatologie, paléontologie humaine : évolution et paléoenvironnements
Paris, 30 Août 2013

La déformation dans les chaînes de montagnes est liée à l'âge de la lithosphère

Des chercheurs de l'Institut des sciences de la Terre de Paris (iSTeP, CNRS/UPMC), associés à un chercheur de l'université d'Oxford ont mis en évidence une relation remarquable entre la structure des chaînes de montagnes de collision et les propriétés mécaniques (structure rhéologique) de la lithosphère. Plus la lithosphère qui subit la collision est ancienne et résistante, plus le raccourcissement au sein de la chaîne est important. Leurs travaux publiés dans la revueNature Geoscience, le 18 août 2013, montrent par ailleurs que la convergence des plaques joue un rôle plutôt mineur dans le processus.

Paris, 22 Août 2013

Une nouvelle piste thérapeutique pour les maladies à prions et la maladie d'Alzheimer

Les travaux réalisés par les équipes de Benoit Schneider, et Odile Kellermann (Unité Inserm 747 « Cellules Souches, Signalisation et Prions », Université Paris Descartes) ainsi que de Jean-Marie Launay (Unité Inserm 942 Hôpital Lariboisière et fondation FondaMental), publiés cette semaine dans Nature Medicine, mettent au jour une enzyme, la kinase PDK1, impliquée dans l'accumulation, dans les neurones, des protéines pathologiques caractéristiques des maladies à prions et de la maladie d'Alzheimer. Les chercheurs démontrent que le blocage pharmacologique de cette enzyme exerce un effet bénéfique contre ces pathologies.

Paris, 08 Août 2013

Découverte au Maroc d'une tortue marine géante dans les dépôts phosphatés de la fin du Crétacé (67 millions d'années)

Illustration d'un mode de nutrition par aspiration unique chez les Tétrapodes

Les recherches d'un groupe de scientifiques français, marocains et belges, publiées en juillet viennent de permettre la description d'une nouvelle tortue marine géante -Ocepechelon bouyai - découverte dans les dépôts de la fin du Crétacé des Phosphates du Maroc (Bassin des Oulad Abdoun). Elle a vécu au Maastrichien supérieur il y a 67 millions d'années. 

Cette tortue fossile montre par ailleurs des adaptations uniques et poussées à la vie aquatique, illustrées par un dispositif d'alimentation par aspiration sans précédent parmi les vertébrés Tétrapodes (vertébrés munis de doigts).

Concours Génération développement durable : machine Ecorvidés récompensée

Des corbeaux écolos

Hier a eu lieu la remise des prix du concours Génération développement durable, organisé par La Recherche et l’Ademe. Le prix spécial du jury est revenu à un groupe d’étudiants de l’université Lille 1 pour leur machine Ecorvidés. Elle met à contribution des oiseaux pour ramasser les déchets.
Pour ramasser des déchets dans les espaces naturels, on peut faire appel à des bénévoles. Mais ces déchets sont parfois dans des endroits peu accessibles ou dangereux.
Pour ceux-là, des étudiants de l’université de Lille 1 ont donc eu l’idée de les faire ramasser par… des oiseaux ! Plus précisément par des corvidés. Le principe : apprendre à des corbeaux, des pies ou des corneilles à rapporter des déchets abandonnés jusqu’à une machine qui les stocke.
Celle-ci, baptisée Ecorvidés, occupe un volume d’un mètre de haut sur 50 centimètres de large et d’épaisseur. Elle est composée d’un réceptacle, d’un capteur qui reconnaît l’objet apporté par l’oiseau et d’un actionneur qui distribue de la nourriture à ce dernier en récompense. Elle sera alimentée par des panneaux solaires.
Pour s’assurer que le corvidé ne dépose pas d’objet inutile – tels que des brindilles ou des feuilles – la machine disposera d’un détecteur de métaux. « Pour détecter le plastique, il va falloir attendre. C’est plus compliqué et plus coûteux », précise Sébastien Audibert, l’un des étudiants engagés dans le projet.
Cet engin s’inspire de la « Crow machine » que le technologue américain Joshua Klein a proposé en 2008. Un corbeau rapportant une pièce de monnaie à la « Crow machine » recevait une cacahuète. Joshua Klein souhaitait ainsi remédier à la mauvaise réputation des corbeaux en montrant leur utilité. Il avait aussi proposé que ces oiseaux puissent collecter des déchets.
Des travaux d’éthologie avaient par ailleurs montré leurs capacités d’apprentissage. En outre, ils vivent plusieurs dizaines d’années et sont présents sur tous les continents habités. Un inconvénient toutefois : la taille des oiseaux qui limite celle des déchets qu’ils peuvent ramasser : « Pour le moment, nous nous concentrons sur les cannettes métalliques », explique Sébastien Audibert.
Le premier prototype de la machine Ecorvidés devrait être terminé fin juin.

Pour la Science - Un étang protégé pour ses protozoaires ciliés

Pour la Science - Un étang protégé pour ses protozoaires ciliés

Un étang protégé pour ses protozoaires ciliés

À Salzbourg, en Autriche, un étang de 450 mètres carrés a été protégé... pour ses organismes unicellulaires ! La mare temporaire de Krauthügel, au pied de la forteresse de Hohensalzburg, héberge quelque 150 espèces de protozoaires ciliés (animaux unicellulaires équipés de nombreux cils servant à la locomotion et à l'alimentation). Les micro-organismes sont souvent cosmopolites, mais certains ont une aire de répartition restreinte ; c'est le cas de quelques-uns des protozoaires ciliés de la mare de Krauthügel, suivie depuis une trentaine d'années.
L'équipe de Wilhelm Foissner, de l'Université de Salzbourg, a dénombré une dizaine de nouvelles espèces de ciliés. La photo ci-dessous montre Meseres corlissi, une espèce décrite en 1992. W. Foissner a réussi à convaincre la municipalité de Salzbourg de l'intérêt de cette mare temporaire, et la municipalité a protégé le lieu. C'est le premier exemple d'habitat ayant été protégé pour ses micro-organismes.
F. P. D. Cotterill et al.Conservation of protists : The Krauthügel pond in AustriaDiversity, vol. 5, pp. 374-392, 2013.

Protozoaire de l'espèce Meseres corlissi, décrite en 1992.

Pour la Science - Actualité - Facebook diminue le bien-être

Pour la Science - Actualité - Facebook diminue le bien-être

Pour la Science - Actualité - Obésité : le risque de complication dépend de la flore intestinale

Pour la Science - Actualité - Obésité : le risque de complication dépend de la flore intestinale
© Shutterstock/ktsdesign

Pour en savoir plus

E. Le Chatelier et al.Richness of human gut microbiome correlates with metabolic markersNature, doi : 10.1038/nature12506, 29 août 2013
A. Cotillard et al.Dietary intervention impact on gut microbial gene richnessNature, doi : 10.1038/nature12480, 29 août 2013
S. Fang et R. M. Evans, Wealth management in the gutNature, vol. 500, pp. 538-539, 29 août 2013

L'auteur

Marie-Neige Cordonnier est journaliste à Pour la Science.
Si la plupart des personnes en surpoids ou obèses ont un métabolisme normal, certaines développent des maladies métaboliques telles que le diabète, des inflammations chroniques de l’intestin et des maladies cardiovasculaires. Pourquoi ? Et comment détecter ces personnes à risque ? Une clé serait peut-être la richesse de la flore intestinale, c’est-à-dire la diversité et l’abondance des bactéries qui peuplent l’intestin, ou microbiote. C’est ce que révèlent deux études internationales conduites par l’INRA, l’INSERM et l’UPMC.
La première, menée par le consortium international MetaHIT, montre que la diversité des bactéries intestinales influe sur l’obésité et ses complications. Les biologistes ont analysé la composition du génome des matières fécales de 292 adultes danois dont 169 obèses et comparé les séquences ADN obtenues à celles de génomes bactériens connus. Les trois quarts des individus étaient caractérisés par une grande richesse bactérienne, tant en diversité qu’en abondance, tandis que le quart restant présentait une flore intestinale pauvre, tant en espèces bactériennes qu’en abondance.
Si chaque groupe comportait des personnes obèses, celles-ci constituaient 80 pour cent du groupe caractérisé par une faible diversité bactérienne. En comparant les populations obèses des deux groupes, les biologistes ont observé que les personnes présentant une faible diversité bactérienne avaient une propension accrue à prendre du poids et à développer des complications liées à l’obésité : diabète de type 2, problèmes hépatiques, cardiovasculaires, inflammation chronique de l’intestin.
Ainsi, la pauvreté de la flore intestinale serait un témoin du risque de développer des complications liées à l’obésité. Un témoin dont la détection pourrait être facilitée par une découverte supplémentaire : il suffirait de mesurer l’abondance de huit bactéries, représentatives de la communauté bactérienne, pour différencier les flores intestinales pauvres et riches.
La seconde étude, menée par le consortium français MicroObes sur 49 adultes français obèses ou en surpoids, confirme ces résultats. Elle montre de plus qu’un régime pauvre en calories (pendant six semaines, suivi de six semaines de stabilisation) améliore d’une part l’état de santé des personnes (perte de poids, diminution du taux de cholestérol…) et, d’autre part, leur diversité bactérienne lorsque celle-ci était pauvre.
Est-ce parce que la diversité bactérienne augmente que l’état de santé des personnes s’améliore ? Ou la richesse de la flore intestinale n’est-elle que le témoin, à un instant donné, de la santé métabolique d’un individu ? C’est à cette question que s’attèlent à présent les chercheurs. Si la complexité du microbiote jouait un rôle dans la protection contre les maladies liées à l’obésité, elle offrirait alors, outre un outil d’aide au diagnostic, une piste intéressante de médecine préventive de ces pathologies.

Pour la Science - Actualité - Des antibiotiques plus efficaces grâce à des ions d'argent

Pour la Science - Actualité - Des antibiotiques plus efficaces grâce à des ions d'argent
L’argent pourrait-il affaiblir les bactéries Pseudomonas aeruginosa (en brun sur cette micrographie), responsables d’infections nosocomiales et très résistantes aux antibiotiques ?
© CDC / Janice Haney Carr

Pour en savoir plus

J. R. Morones-Ramirez et al.Silver enhances antibiotic activity against gram-negative bacteriaScience translational medicine, vol. 5, 190ra81, 19 juin 2013.

L'auteur

Marie-Neige Cordonnier est journaliste à Pour la Science.
Les propriétés antimicrobiennes de l’argent sont connues depuis longtemps : Hippocrate décrivait déjà, environ 400 ans avant notre ère, son utilisation pour faciliter la guérison des blessures. Son mécanisme d’action demeurait cependant inconnu. L’équipe de James Collins, de l’Université de Boston, aux États-Unis, vient de résoudre l’énigme. In vitro, elle a montré que les ions d’argent perturbent plusieurs processus bactériens, notamment la régulation du fer et le métabolisme. Ces dérèglements entraînent une augmentation de la perméabilité de la membrane bactérienne et de la production de dérivés réactifs de l’oxygène néfastes pour la bactérie. De plus, dans des modèles murins d’infections, ces effets augmentent l’efficacité d’antibiotiques et rendent vulnérables à une classe d’antibiotiques des bactéries qui leur résistaient. Une nouvelle piste pour contrer la résistance des bactéries ?

§ Quelle est la source de la géothermie ?

1.1 - Géothermie et propriétés thermiques de la Terre

L'énergie solaire, d'origine externe au globe terrestre, a été largement abordée dans les programmes de sciences de la vie et de la Terre des classes de seconde et de première. Un flux thermique dont l'origine est interne se dirige aussi vers la surface. L'étudier en classe terminale est à la fois prendre conscience d'une ressource énergétique possible et un moyen de comprendre le fonctionnement global de la planète.

A/ Exploitation de données sur les ressources géothermales / Google earth


1- Le domaine continental et sa dynamique

En classe de première S, l'attention s'est portée principalement sur les domaines océaniques. On aborde ici les continents. Il s'agit de dégager les caractéristiques de la lithosphère continentale et d'en comprendre l'évolution à partir de données de terrain. La compréhension de la dynamique de la lithosphère devient ainsi plus complète.

Activité 1/ Principe de la géothermie / animation

C poursuivre/ Des sites sur la géothermie / www

§ Quelle est la source de la géothermie ?

1- La tectonique des plaques et l'histoire d'un modèle

§ Comment l'idée tectonique est-elle née ?

Introduction : La naissance d'une théorie au début du siècle

Activité 1/ les arguments de Wegener en 1912 / sites www

arguments de Wegener :
  1. Le parallélisme des côtes
  2. La répartition de certains fossiles de plantes et d'animaux terrestres datant de 240 à 260 Ma.
  3. Les traces d'anciennes glaciations datant d'il y a 250 millions d'années
  4. La correspondance des structures géologiques anciens blocs continentaux (boucliers) ayant plus de 2 Ga
relief mondial
tracé des côtes
structures géologiques : des cratons et glaciers
répartition de certains fossiles
  • emploi du temps : 2 h cours + 1 h tp
  • autonomie
    • en tp => comptes-rendus
    • en cours => prise de notes
    • à la maison
  • prise de notes : un exercice cérébral difficile
    • écouter avec attention (≠ entendre avec distraction)
    • sélectionner ce qu'il faut noter
    • écrire et placer les mots intelligemment
    • ne pas perdre le fil
    • ne pas faire de phrases
    • ut abréviat°
  • constitution du cahier ou classeur SVT :
    • cours : titres, mots clefs, bilans, schémas
    • comptes rendus de tp perso ou demandé
    • exos du manuel
    • devoirs, bb
  • devoirs du soir :
    • revoir ses notes avec le blog + manuel
    • faire des fiches de révision avec notes + manuel + blog
    • préparer les devoirs (exercices du manuel)
  • blog
  • plan de l'année :
programme
2nde
Tle
spécialité
Thème 1 : évolution
terre & vivant
nature du vivant
biodiversité
évolution
2-génétique
1-tectonique
évolution & génétique
plantes angiospermes
dynamique continentale
Énergie cellulaire
Thème 2 :
ressources
énergie
sol
1-géologiques
6-agricoles
géothermie
plantes sélectionnées
Climats
Thème 3 :
santé
humain
coeur-poumon
régulation PA
muscle, dopage
4-sexualité
3-maladies
5-vision
immunologie
neurophysiologie
Glycémie et diabète


Pour la Science - Actualité - Lire, pour mieux vieillir

Pour la Science - Actualité - Lire, pour mieux vieillir
La lecture maintient active la réserve cognitive que l'on s'est constituée pendant l'enfance.

Pour en savoir plus

L'auteur

Sébastien Bohler est journaliste à Cerveau & Psycho
Lire préserve le cerveau des atteintes de l’âge. 294 personnes âgées ont été suivies jusqu’à leur décès, en fonction de leurs pratiques intellectuelles, plutôt actives (lecture et écriture, notamment) ou plutôt passives (télévision). Le déclin de la mémoire est inférieur de 32 pour cent chez les personnes ayant eu une activité cognitive soutenue au cours de l’enfance et dans le troisième âge. Il est, en revanche, de 48 pour cent plus élevé chez les personnes ayant eu une activité cognitive plus faible au cours de ces deux périodes.
Ces observations confirment l’importance de la réserve cognitive emmagasinée au cours de l’enfance, sorte de capital-mémoire initial ; mais aussi celle de l’entretien tardif de ce capital. En somme, il faut doter les enfants du plus grands nombre de connexions cérébrales au départ, puis préserver ce trésor par un exercice quotidien tout au long de la vie.