jeudi 11 juin 2020


4/ Microorganismes et santé

il EXISTE deux types de relations entre l’être humain et les microorganismes SELON les écosystèmes dans lesquelles elles évoluent :
des relations bénéfiques de type symbiotique où les microorganismes remplissent des fonctions contribuant à la santé de notre organisme ;
des relations avec des agents pathogènes qui peuvent avoir une très grande importance en santé publique, en France comme au niveau mondial car ils sont responsables de potentielles flambées épidémiques.

4,1/ Microbiote humain et santé

Intro Microbiote Video INSERM 5’10 : https://youtu.be/42UgTEpRIpc

1/ Microbes

Μικρος : petit
βιος : vie
πατοϛ : maladie
γενοϛ : naissance
tous les microbes ne sont pas pathogènes
  • Eucaryotes : membrane + cytoplasme contenant un vrai noyau enveloppé d’une double membrane et des organites
  • Bactéries : procaryotes : paroi + membrane + cytoplasme contenant un nucléoïde d’ADN
  • Virus : envoloppe + capside protéique + ADN ou ARN


2/ Diversité


Combien le corps humain renferme-t-il de bactéries ?
Observer un frottis de bactéries du microbiote de vertébrés.
Calculer la proportion de microbes présents dans un individu par rapport à son nombre de cellules.
Le microbiote humain représente l’ensemble des microorganismes qui vit sur et dans le corps humain.

3/ Evolution

 

Microbiote au cours de la vie :

Masse
(kg)
Âge
(années)
Volume
sanguin (L)
Globules
rouges /L
Masse de bactéries
du côlon (g)
Bactéries
/ g de côlon
Total de
cellules humaines
Total
de bactéries
Homme
70
20-30
4,9
5 × 1012
420
9,2 ×1010
30 × 1012
38 × 1012
Femme
63
20-30
3,9
4,5 ×1012
480
9,2 × 1010
21 × 1012
44 × 1012
Bébé
4,4
0,1
0,4
3,8 × 1012
48
9,2 × 1010
1,9 × 1012
4,4 × 1012


Le microbiote se met en place dès la naissance et évolue en fonction de différents facteurs comme l’alimentation (présence de fibres) ou les traitements antibiotiques.
Le microbiote intestinal a un rôle indispensable dans l’immunité et dans la digestion.
Certaines bactéries ont des propriétés anti-inflammatoires.

mardi 9 juin 2020


4/ Risque génétique


- Recenser, extraire et organiser des informations pour prédire les risques génétiques des nouvelles générations en calculant leur probabilité (conseil génétique).
- Recenser, extraire et organiser des informations relatives aux traitements médicaux envisageables en fonction de la variété des manifestations pathologiques observées (tissus affectés, âge moyen d’apparition des symptômes, sévérité du syndrome, etc.).

Bilan /Mutations et santé

Connaissances
Certaines mutations, héritées ou nouvellement produites, sont responsables de pathologies parce qu’elles affectent l’expression de certains gènes ou altèrent leurs produits.
L’examen des arbres généalogiques familiaux permet de connaître les modes de transmission héréditaire des déterminants génétiques responsables. L’étude des génomes de grandes cohortes de patients est à la base de l’identification des gènes correspondants.
Dans le cas d’une maladie monogénique à transmission autosomique récessive, seuls les homozygotes pour l’allèle muté sont atteints. Les hétérozygotes sont des porteurs sains.
Selon les cas, les traitements apportés visent à compenser par des médicaments la fonction altérée ou à contrôler les conditions de milieu. Dans certains cas, on peut envisager une thérapie génique visant à remplacer l’allèle muté dans les cellules du tissu atteint.
Notion fondamentale : risque génétique, thérapie génique.
Objectifs : les causes, le mode de transmission, les effets phénotypiques et les traitements possibles d’une maladie génétique monogénique.
Capacités
- Recenser, extraire et organiser des informations pour :
établir l’origine génétique d’une maladie ou d’un syndrome à partir d’arbres généalogiques ;
prédire les risques génétiques des nouvelles générations en calculant leur probabilité (conseil génétique).
- Recenser, extraire et organiser des informations relatives à une maladie génétique monogénique suffisamment fréquente pour que l’on puisse disposer d’un catalogue d’allèles permettant de relier un génotype au phénotype. La mucoviscidose est suggérée en raison de la diversité des allèles mutés dans la population, mais le professeur pourra préférer d’autres exemples (drépanocytose, -thalassémie, myopathie de Duchenne, etc.).
- Recenser, extraire et organiser des informations relatives aux traitements médicaux envisageables en fonction de la variété des manifestations pathologiques observées (tissus affectés, âge moyen d’apparition des symptômes, sévérité du syndrome, etc.).

Effet d’excés

0-10 dB : désert ou chambre anéchoïque
10-20 dB : cabine de prise de son, vent dans les arbres
20-30 dB : conversation à voix basses, chuchotement
30-40 dB : forêt, salle d'attente
40-50 dB : bibliothèque, lave-vaisselle
50-60 dB : lave-linge, ordinateur personnel de bureau
60-70 dB : sèche-linge, téléviseur, conversation courante, cantine scolaire
65 dB : voiture essence roulant à 60 km/h à 20m
70-80 dB : aspirateur, restaurant bruyant, passage d’un train à 80 km/h
80-90 dB : tondeuse, klaxon, tronçonneuse électrique, sonnerie de téléphone
90-100 dB : route à circulation dense, TGV à 300 km/h à 25m
100-110 dB : marteau-piqueur à de 5m, discothèque, concert amplifié
110-120 dB : tonnerre, atelier de chaudronnerie
120 dB : Seuil de la douleur
120-130 dB : sirène de pompier, tronçonneuse, avion au décollage à 300m
125 dB : niveau de bruit d'un avion à réaction au décollage à 20m
140-150 dB : course de Formule 1, avion au décollage, pétard
150 dB : fusil d’assaut
180 dB : décollage de la fusée Ariane, lancement d’une roquette