vendredi 29 mai 2015

The end

B.5.3/ Motricité et plasticité cérébrale

Si le réflexe myotatique sert d'outil diagnostique pour identifier d'éventuelles anomalies du système neuromusculaire local, il n'est pas suffisant car certaines anomalies peuvent résulter d'anomalies touchant le système nerveux central et se traduire par des dysfonctionnements musculaires. Ainsi, les mouvements volontaires sont contrôlés par le système nerveux central.
L'exploration du cortex cérébral permet de découvrir les aires motrices spécialisées à l'origine des mouvements volontaires. Les messages nerveux moteurs qui partent du cerveau cheminent par des faisceaux de neurones qui descendent dans la moelle jusqu'aux motoneurones. C'est ce qui explique les effets paralysants des lésions médullaires. Le corps cellulaire du motoneurone reçoit des informations diverses qu'il intègre sous la forme d'un message moteur unique et chaque fibre musculaire reçoit le message d'un seul motoneurone.
29 mai
La plasticité cérébrale affecte autant le cortex moteur que l'importance de cette plasticité, tant dans l'élaboration d'un phénotype spécifique que dans certaines situations médicales.
Le système nerveux central peut récupérer ses fonctions après une lésion limitée. La plasticité des zones motrices explique cette propriété.
La comparaison des cartes motrices de plusieurs individus montre des différences importantes. Loin d'être innées, ces différences s'acquièrent au cours du développement, de l'apprentissage des gestes et de l'entraînement. Cette plasticité cérébrale explique aussi les capacités de récupération du cerveau après la perte de fonction accidentelle d'une petite partie du cortex moteur.
Les capacités de remaniements se réduisent tout au long de la vie, de même que le nombre de cellules nerveuses. C'est donc un capital à préserver et entretenir.

B/ schéma

B/ Anatomie fonctionnelle du cerveau / diaporama

Diapo\neuro_cerveau.odp
Mots-clefs : Motoneurone, aire motrice, commande corticale du mouvement, plasticité cérébrale

jeudi 28 mai 2015

Quel est l'impact de la volonté sur le réflexe ?

A2/ Les différentes approches du cerveau

  • clinique
aires corticales spécialisées Broca, Wernicke : http://svt.ac-amiens.fr/archives_svt/info/logiciels/animneuro/aires/index.htm
aires spécialisées, aires corticales somatosensorielles, aire motrice.
  • expérimentale
Rappel sur exp de Milner (1952) vue en 1S sur les circuits de la récompense
  • histo-anatomique
cortex substance grise / blanche

A3/ Expérimentation animale de la plasticité cérébrale / site www

La plasticité cérébrale au niveau du cortex des rongeurs : http://www.inrp.fr/Acces/biotic/neuro/plasticite/html/plastic.htm
organisation des projections corticales des vibrisses chez le rat : http://www.inrp.fr/Acces/biotic/neuro/plasticite/html/vibrisses.htm
=> correspondance entre zone sensitive (vibrisses) et zone corticale ( tonneaux de neurones du cortex )
plasticité cérébrale

A4/ Exemple clinique de plasticité cérébrale / site www

Plasticité corticale chez l'homme adulte : http://www.inrp.fr/Acces/biotic/neuro/plasticite/html/plasthom.htm
études de pathologies génétiques du système nerveux central (insensibilité congénitale à la douleur)
=> comportement régulé par la douleur ssi existence du réseau de neurones corticaux responsables du traitement de la douleur
élaboration d'un phénotype spécifique
plasticité affecte aussi le cortex moteur

B.5.3/ Motricité et plasticité cérébrale

Si le réflexe myotatique sert d'outil diagnostique pour identifier d'éventuelles anomalies du système neuromusculaire local, il n'est pas suffisant car certaines anomalies peuvent résulter d'anomalies touchant le système nerveux central et se traduire par des dysfonctionnements musculaires. Ainsi, les mouvements volontaires sont contrôlés par le système nerveux central.
L'exploration du cortex cérébral permet de découvrir les aires motrices spécialisées à l'origine des mouvements volontaires. Les messages nerveux moteurs qui partent du cerveau cheminent par des faisceaux de neurones qui descendent dans la moelle jusqu'aux motoneurones. C'est ce qui explique les effets paralysants des lésions médullaires. Le corps cellulaire du motoneurone reçoit des informations diverses qu'il intègre sous la forme d'un message moteur unique et chaque fibre musculaire reçoit le message d'un seul motoneurone.
La plasticité cérébrale affecte autant le cortex moteur que l'importance de cette plasticité, tant dans l'élaboration d'un phénotype spécifique que dans certaines situations médicales.
Le système nerveux central peut récupérer ses fonctions après une lésion limitée. La plasticité des zones motrices explique cette propriété.
La comparaison des cartes motrices de plusieurs individus montre des différences importantes. Loin d'être innées, ces différences s'acquièrent au cours du développement, de l'apprentissage des gestes et de l'entraînement. Cette plasticité cérébrale explique aussi les capacités de récupération du cerveau après la perte de fonction accidentelle d'une petite partie du cortex moteur.
Les capacités de remaniements se réduisent tout au long de la vie, de même que le nombre de cellules nerveuses. C'est donc un capital à préserver et entretenir.

comment exploiter des images IRM ?

Mesure de l'activité cérébrale par imagerie médicale / logiciel Eduanatomist
1S_TP_Eduanatomist.odt
Manuel p.357
FT_eduanatomistV113.odt
IRM = imagerie par résonance magnétique permet de reconstruire une image en deux dimensions puis en trois dimensions de la composition chimique et donc de la nature des tissus biologiques explorés.
IRMf = imagerie par résonance magnétique fonctionnelle permet d'enregistrer des variations hémodynamiques (variation des propriétés du flux sanguin) cérébrales locales minimes, lorsque ces zones sont stimulées.
Formation médicale en ligne pour les professionnels de santé : http://www.imaios.com/fr/e-Cours/e-MRI
imagerie fonctionnelle

mercredi 27 mai 2015

Le microbiote dans son microbiome
Quelles sont les avantages et les inconvénients des différents microbiotes du corps humain ?
Le microbiote est l’ensemble des micro-organismes, bactéries, champignons, virus ou levures qui vivent dans un environnement spécifique : le microbiome.
Il existe plusieurs types de microbiotes, le microbiote intestinal, le microbiote cutané et le microbiote vaginal…. Il existe également un microbiote du sol et de l’océan, mais nous allons nous intéresser plus précisément aux microbiotes du corps humain.
La plupart de ces micro-organismes sont naturellement présents dans l’intestin, sur la peau… ils vivent en harmonie avec l’individu qui les porte et ils permettent d’effectuer des taches utiles voire essentielles à la survie de la personne. Dans des circonstances normales ils ne provoquent pas de maladies, mais une dégénération de leur croissance peut provoquer des maladies plus ou moins graves.
§ Quel hémisphère de votre cerveau est-il dominant? testez-vous : http://fr.sommer-sommer.com/test-de-cerveau/

Quel est l'impact de la volonté sur le réflexe ?

5.3/ Commande centrale du mouvement et plasticité cérébrale

27 mai : TP / Eduanatomist

A1/ Imagerie médicale du cerveau / logiciel Eduanatomist

Protocole : TP_Eduanatomist.odt
FT : FT_eduanatomistV113.odt
Mettre en évidence la principale zone activée par la langue (zone somatosensorielle) sur 3 images en IRMf titrées et légendées. Produire une page à l'aide du logiciel Libre office draw ou Libre office writter ou encore Microsoft word. Imprimer le document.
\TP Eduanatomist langue.odg
Formation médicale en ligne pour les professionnels de santé : http://www.imaios.com/fr/e-Cours/e-MRI
IRM = imagerie par résonance magnétique permet de reconstruire une image en deux dimensions puis en trois dimensions de la composition chimique et donc de la nature des tissus biologiques explorés.
IRMf = imagerie par résonance magnétique fonctionnelle enregistrer des variations hémodynamiques (variation des propriétés du flux sanguin) cérébrales locales minimes, lorsque ces zones sont stimulées.
TEP = tomographie par émission de positons reflète l'apport d'énergie plutôt que l'activité cérébrale proprement dite. mesurer en trois dimensions l'activité métabolique d'un organe grâce aux émissions produites par les positons (ou positrons) issus de la désintégration d'un produit radioactif injecté au préalable.
TDM = tomodensitométrie = scanographie permet de mesurer l'absorption des rayons X par les tissus puis, par traitement informatique, à numériser et enfin reconstruire des images 2D ou 3D des structures anatomiques.

mardi 26 mai 2015

ANTIBIOTIQUES ET ANTIVIRAUX

Nous connaissons tous les antibiotiques parfois aussi les antiviraux mais savons-nous vraiment sur quels types d’infections ils agissent ? qu’est qu’une bactérie ? un virus ? quels sont les effets de ces molécules ? comment sont-ils prescrits ? comment sont-ils employés dans la lutte contre les maladies bactériennes ? virales ? quand sont-ils apparus sur le marché pharmaceutique ? pourquoi la recherche se poursuit-elle ? Pourtant l’apparition des antibiotiques et antiviraux a permis de faire considérablement augmenter la durée de vie dans les pays ayant accès à ce type de traitement. Cependant une mauvaise utilisation de ceux-ci provoque des mutations au sein des bactéries et des virus qui deviennent ainsi plus résistants.
Tout d’abord nous allons nous intéresser aux antibiotiques, première molécule inventée pour lutter contre les bactéries, puis aux antiviraux employés dans la lutte contre les virus. Enfin nous verrons les conséquences qu’ont eu ces molécules dans les progrès de la médecine et les mutations provoquées dans les virus et bactéries qui obligent les laboratoires, les médecins et les patients à utiliser ces traitements avec prudence.
LES VIRUS H...N...

L'influenzavirus, qu'on appelle plus couramment « la grippe » et qui, selon nos ancêtres italiens survenait suite à une influence des astres sur notre organisme, est en fait un virus qui se propage d'individus en individus, à cause notamment, des gouttelettes qui s'échappent de nos voies respiratoires lors d'un éternuement. Il existe différents types d'influenzavirus : A, B et C. Ces virus appartiennent à la famille des orthomyxoviridae. Les orthomyxoviridae étant une famille de virus à ARN, qui présentent un taux de mutation très élevé. Dans cet article, nous nous intéresserons plus particulièrement aux virus de type A, qui sont les seuls à pouvoir être classés dans différentes sous-catégories.
Ainsi, quelles sont les caractéristiques de l'influenzavirus de type A ?