jeudi 28 mai 2015

Quel est l'impact de la volonté sur le réflexe ?

A2/ Les différentes approches du cerveau

  • clinique
aires corticales spécialisées Broca, Wernicke : http://svt.ac-amiens.fr/archives_svt/info/logiciels/animneuro/aires/index.htm
aires spécialisées, aires corticales somatosensorielles, aire motrice.
  • expérimentale
Rappel sur exp de Milner (1952) vue en 1S sur les circuits de la récompense
  • histo-anatomique
cortex substance grise / blanche

A3/ Expérimentation animale de la plasticité cérébrale / site www

La plasticité cérébrale au niveau du cortex des rongeurs : http://www.inrp.fr/Acces/biotic/neuro/plasticite/html/plastic.htm
organisation des projections corticales des vibrisses chez le rat : http://www.inrp.fr/Acces/biotic/neuro/plasticite/html/vibrisses.htm
=> correspondance entre zone sensitive (vibrisses) et zone corticale ( tonneaux de neurones du cortex )
plasticité cérébrale

A4/ Exemple clinique de plasticité cérébrale / site www

Plasticité corticale chez l'homme adulte : http://www.inrp.fr/Acces/biotic/neuro/plasticite/html/plasthom.htm
études de pathologies génétiques du système nerveux central (insensibilité congénitale à la douleur)
=> comportement régulé par la douleur ssi existence du réseau de neurones corticaux responsables du traitement de la douleur
élaboration d'un phénotype spécifique
plasticité affecte aussi le cortex moteur

B.5.3/ Motricité et plasticité cérébrale

Si le réflexe myotatique sert d'outil diagnostique pour identifier d'éventuelles anomalies du système neuromusculaire local, il n'est pas suffisant car certaines anomalies peuvent résulter d'anomalies touchant le système nerveux central et se traduire par des dysfonctionnements musculaires. Ainsi, les mouvements volontaires sont contrôlés par le système nerveux central.
L'exploration du cortex cérébral permet de découvrir les aires motrices spécialisées à l'origine des mouvements volontaires. Les messages nerveux moteurs qui partent du cerveau cheminent par des faisceaux de neurones qui descendent dans la moelle jusqu'aux motoneurones. C'est ce qui explique les effets paralysants des lésions médullaires. Le corps cellulaire du motoneurone reçoit des informations diverses qu'il intègre sous la forme d'un message moteur unique et chaque fibre musculaire reçoit le message d'un seul motoneurone.
La plasticité cérébrale affecte autant le cortex moteur que l'importance de cette plasticité, tant dans l'élaboration d'un phénotype spécifique que dans certaines situations médicales.
Le système nerveux central peut récupérer ses fonctions après une lésion limitée. La plasticité des zones motrices explique cette propriété.
La comparaison des cartes motrices de plusieurs individus montre des différences importantes. Loin d'être innées, ces différences s'acquièrent au cours du développement, de l'apprentissage des gestes et de l'entraînement. Cette plasticité cérébrale explique aussi les capacités de récupération du cerveau après la perte de fonction accidentelle d'une petite partie du cortex moteur.
Les capacités de remaniements se réduisent tout au long de la vie, de même que le nombre de cellules nerveuses. C'est donc un capital à préserver et entretenir.

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