3,1,1/ Estimer la biodiversité
Manuel p.188- 189
Taxon |
Nombre d’espèces décrites |
Nombre estimé d’espèces |
proportion d’espèces décrites |
Proportion d’espèces connues |
---|---|---|---|---|
Métazoaires (animaux) |
1 124 516 |
9 920 000 |
80,72 % |
10,36 % |
Eumycètes (champignons) |
44 368 |
616 320 |
3,18 % |
0,41 % |
Angiospermes (plantes à fleurs) |
224 244 |
314 600 |
16,10 % |
2,07 % |
Total |
1 393 128 |
10 850 920 |
100,00 % |
12,84 % |
Parmi quels taxons serait-il pertinent de chercher de nouvelles espèces en priorité ? Justifiez par des chiffres et des références (documents)
Il serait pertinent de chercher de nouvelles espèces dans les groupes des Eumycètes qui n’est connu qu’à 0,4 % selon les données de Mora C. et al., Plos Biology, 2011.
Il serait pertinent de chercher de nouvelles espèces dans les groupes des nématodes (90 % pas encore découverts) et des bactéries ( 99,9 % pas encore découvertes) selon le manuel doc1p188.
Qui est à l’origine de la classification binomiale ? Justifiez le mot « binomiale »
Carl Von Linné ( 1707-1778) est à l’origine de la classification binomiale
l’espèce est désignée par l’apposition de deux noms, le genre puis l’espèce.
Expliquer le principe de la métagénomique. En quoi cette méthode a-t-elle révolutionné la mesure de la biodiversité ?
La métagénomique consiste à étudier l’ADN total d’un échantillon issu du sol, de l’eau de mer, etc ... en le séquençant puis en le comparant aux ADN d’espèces déjà connues. Ainsi, on repère des espèces déjà connues, on peut découvrir de nouvelles espèces.
Génomique : se charge du séquençage du génome entier
méta : dans un milieu donné, donc de multiples taxons
métagénomique ou génomique environnementale est une méthode d'étude du contenu génétique d'échantillons issus d'environnements complexes
obj : identifier + découvrir + quantifier
Cette méthode permet de déterminer la richesse spécifique ( nombre d’espèces d’un milieu donné), et l’abondance relative des espèces ( proportion d’individus d’une espèce par rapport au nombre total d’individus d’un écosystème).
Le
barcoding
moléculaire consiste à identifier une espèce en comparant une
courte séquence de son ADN à toutes les séquences connues d’ADN
rassemblées dans une banque de données, comme si l’on «
scannait » son code-barres génétique. En comparant toutes les
séquences d’ADN retrouvées dans un échantillon d’eau ou de
sol à cette banque de données, les chercheurs peuvent identifier
les espèces qui se trouvent dans cet échantillon : c’est le
metabarcoding.
Ces méthodes sont cependant coûteuses et ne peuvent pas remplacer
complètement les reconnaissances sur le terrain.
De 2009 à
2013, les équipes de recherche à bord du Tara
ont réalisé une étude approfondie par metabarcoding
de la diversité des microorganismes marins. La carte ci-dessous
présente l’abondance relative des différents taxons dans trois
des lieux étudiés. https://www.lelivrescolaire.fr/page/11094724
Exploiter des données obtenues d’explorations scientifiques (historiques et/ou actuelles) pour estimer la biodiversité (richesse spécifique et/ou abondance relative de chaque taxon).
Quantifier l’effectif d’une population ou d’un taxon plus vaste à partir de résultats d’échantillonnage.
Il existe sur Terre un grand nombre d’espèces dont seule une faible proportion est effectivement connue. La biodiversité se mesure par des techniques d’échantillonnage (spécimens ou ADN) qui permettent d’estimer le nombre d’espèces (richesse spécifique) dans différents milieux. Les composantes de la biodiversité peuvent aussi être décrites par l’abondance (nombre d’individus) d’une population, d’une espèce ou d’un plus grand taxon.
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