mercredi 19 janvier 2022

3.1/ La biodiversité et son évolution

3,1,1/ Estimer la biodiversité

Manuel p.188- 189


Taxon

Nombre d’espèces décrites

Nombre estimé d’espèces

proportion d’espèces décrites

Proportion d’espèces connues

Métazoaires (animaux)

1 124 516

9 920 000

80,72 %

10,36 %

Eumycètes (champignons)

44 368

616 320

3,18 %

0,41 %

Angiospermes (plantes à fleurs)

224 244

314 600

16,10 %

2,07 %

Total

1 393 128

10 850 920

100,00 %

12,84 %


Parmi quels taxons serait-il pertinent de chercher de nouvelles espèces en priorité ? Justifiez par des chiffres et des références (documents)

Il serait pertinent de chercher de nouvelles espèces dans les groupes des Eumycètes qui n’est connu qu’à 0,4 % selon les données de Mora C. et al., Plos Biology, 2011.

Il serait pertinent de chercher de nouvelles espèces dans les groupes des nématodes (90 % pas encore découverts) et des bactéries ( 99,9 % pas encore découvertes) selon le manuel doc1p188.

Qui est à l’origine de la classification binomiale ? Justifiez le mot « binomiale »

Carl Von Linné ( 1707-1778) est à l’origine de la classification binomiale

l’espèce est désignée par l’apposition de deux noms, le genre puis l’espèce.

Expliquer le principe de la métagénomique. En quoi cette méthode a-t-elle révolutionné la mesure de la biodiversité ?

La métagénomique consiste à étudier l’ADN total d’un échantillon issu du sol, de l’eau de mer, etc ... en le séquençant puis en le comparant aux ADN d’espèces déjà connues. Ainsi, on repère des espèces déjà connues, on peut découvrir de nouvelles espèces.

Génomique : se charge du séquençage du génome entier

méta : dans un milieu donné, donc de multiples taxons

métagénomique ou génomique environnementale est une méthode d'étude du contenu génétique d'échantillons issus d'environnements complexes

obj : identifier + découvrir + quantifier

Cette méthode permet de déterminer la richesse spécifique ( nombre d’espèces d’un milieu donné), et l’abondance relative des espèces ( proportion d’individus d’une espèce par rapport au nombre total d’individus d’un écosystème).

Le barcoding moléculaire consiste à identifier une espèce en comparant une courte séquence de son ADN à toutes les séquences connues d’ADN rassemblées dans une banque de données, comme si l’on « scannait » son code-barres génétique. En comparant toutes les séquences d’ADN retrouvées dans un échantillon d’eau ou de sol à cette banque de données, les chercheurs peuvent identifier les espèces qui se trouvent dans cet échantillon : c’est le metabarcoding. Ces méthodes sont cependant coûteuses et ne peuvent pas remplacer complètement les reconnaissances sur le terrain.
De 2009 à 2013, les équipes de recherche à bord du
Tara ont réalisé une étude approfondie par metabarcoding de la diversité des microorganismes marins. La carte ci-dessous présente l’abondance relative des différents taxons dans trois des lieux étudiés. https://www.lelivrescolaire.fr/page/11094724


Exploiter des données obtenues d’explorations scientifiques (historiques et/ou actuelles) pour estimer la biodiversité (richesse spécifique et/ou abondance relative de chaque taxon).

Quantifier l’effectif d’une population ou d’un taxon plus vaste à partir de résultats d’échantillonnage.

Il existe sur Terre un grand nombre d’espèces dont seule une faible proportion est effectivement connue. La biodiversité se mesure par des techniques d’échantillonnage (spécimens ou ADN) qui permettent d’estimer le nombre d’espèces (richesse spécifique) dans différents milieux. Les composantes de la biodiversité peuvent aussi être décrites par l’abondance (nombre d’individus) d’une population, d’une espèce ou d’un plus grand taxon.

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