3,1,2/ Génétique des populations
Manuel p.192-193
Paludisme et hémoglobine : http://genet.univ-tours.fr//gen001700_fichiers/htm/gen12ch8b.htm
- Génotype : ensemble des allèles portés par un individu. On le réduit souvent aux allèles du (ou des) gène(s) étudié(s).
- Forces évolutives : tout processus qui modifie la structure génétique de la population. Les mutations, les migrations, la dérive génétique ou la sélection naturelle sont des forces évolutives.
- Fréquence allélique : fréquence d’un allèle par rapport aux autres allèles d’un même gène dans une population. Chez une espèce à deux chromosomes, on a, pour un gène donné, deux fois plus d’allèles que d’individus ( puisque chaque individu a deux allèles). f (allèle) = Nombre total de l’allèle donné / ( 2 x nombre total d’individus).
- Fréquence génotypique : fréquence d’un génotype par rapport aux autres génotypes d’un même gène dans une population. f (génotype) = Nombre d’individus de ce génotype / Nombre total d’individus.
Analyser une situation d’évolution biologique expliquant un écart par rapport au modèle de Hardy-Weinberg.
Au cours de l’évolution biologique, la composition génétique des populations d’une espèce change de génération en génération. Le modèle mathématique de Hardy-Weinberg utilise la théorie des probabilités pour décrire le phénomène aléatoire de transmission des allèles dans une population. En assimilant les probabilités à des fréquences pour des effectifs de grande taille (loi des grands nombres), le modèle prédit que la structure génétique d’une population de grand effectif est stable d’une génération à l’autre sous certaines conditions (absence de migration, de mutation et de sélection). Cette stabilité théorique est connue sous le nom d’équilibre de Hardy-Weinberg. Les écarts entre les fréquences observées sur une population naturelle et les résultats du modèle s’expliquent notamment par les effets de forces évolutives (mutation, sélection, dérive, etc.).
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