Guêpe parasite Venturia : le complice viral démasqué
Un groupe de chercheurs français1,
conduit par des entomologistes de l'Inra et du CNRS, en collaboration
avec des généticiens du CEA, lève le voile sur un nouveau cas de guêpe
parasite ayant intégré dans son génome de l'ADN de virus lui permettant
de contrer les défenses immunitaires des chenilles hôtes. Au-delà de son
intérêt pour la compréhension du rôle des virus dans les mécanismes
évolutifs des organismes vivants, cette étude ouvre des perspectives
pour améliorer les stratégies de délivrance de médicaments dans le cadre
d'applications thérapeutiques. Les résultats sont publiés dans Science Advances le 27 novembre 2015.http://www2.cnrs.fr/presse/communique/4321.htm
Télécharger le communiqué de presse :
Notes :
1 Institutions impliquées : Inra, CNRS,
CEA-Génoscope, Université de Montpellier, Université François Rabelais
de Tours, Université de Nice Sophia Antipolis.
Références :
Recurrent DNA virus domestication leading to different parasite virulence strategies,
Apolline Pichon, Annie Bézier, Serge Urbach, Jean-Marc Aury, Véronique
Jouan, Marc Ravallec, Julie Guy, François Cousserans, Julien Thézé,
Jérémy Gauthier, Edith Demettre, Sandra Schmieder, François Wurmser,
Vonick Sibut, Marylène Poirié, Dominique Colinet, Corinne da Silva,
Arnaud Couloux, Valérie Barbe, Jean-Michel Drezen, Anne-Nathalie
Volkoff. Science Advances, 27 novembre 2015. DOI : 10.1126/sciadv.1501150
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