Des chercheurs de l'Institut Pasteur, du CNRS et de l'Inserm, en collaboration avec une équipe suisse1, ont démontré que la bactérie Legionella pneumophila,
agent de la légionellose, survit au sein des cellules hôtes en ciblant
spécifiquement leurs mitochondries. En fragmentant les mitochondries, L. pneumophila
engendre une perturbation dans la chaîne respiratoire de la cellule, ce
qui lui permet de se multiplier plus facilement en son sein. Ces
résultats suggèrent qu'une stratégie thérapeutique visant à empêcher les
dommages causés aux mitochondries pourrait contribuer à combattre les
infections bactériennes dues à L. pneumophila. Cette étude a été publiée le 31 août sur le site de la revue Cell Host & Microbe.
http://www2.cnrs.fr/presse/communique/5173.htm
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Notes :
1 Les équipes et chercheurs impliqués sont :
Carmen Buchrieser, cheffe d'équipe de l'unité de biologie des bactéries
intracellulaires (Institut Pasteur/CNRS), Hubert Hilbi de l'Université
de Zürich en Suisse, Priscille Brodin au Centre d'infection et
d'immunité de Lille (Institut Pasteur de Lille/CNRS/Inserm/Université de
Lille), et Jean-Christophe Olivo-Marin, chef d'équipe de l'unité
d'Analyse d'images biologiques (Institut Pasteur/CNRS).
Références :
Legionella pneumophila modulates mitochondrial dynamics to trigger metabolic repurposing of infected macrophages.
Pedro Escoll, Ok-Ryul Song, Flávia Viana, Bernhard Steiner, Thibault
Lagache, Jean-Christophe Olivo-Marin, Francis Impens , Priscille Brodin,
Hubert Hilbi & Carmen Buchrieser, Cell Host & Microbe, 31 août, 2017.
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