mercredi 15 décembre 2021

1- 3- Le climat du futur

Activité 2 : Le changement climatique et ses conséquences.

D’ici la fin du XXIième siècle, les modèles s’accordent à prévoir une augmentation de 1 à 5°C de la température moyenne mondiale. Ce réchauffement a déjà des conséquences sur les milieux de vie et la biodiversité. Quelles sont les conséquences du changement climatique sur les écosystèmes ?

1- Que devient le CO2 lorsqu’il est en excédent dans l’atmosphère ?

Le CO2 qui est en excédent dans l’atmosphère se dissout dans les eaux des océans sous forme de CO2 puis de H2CO3 (acide carbonique) et enfin de HCO3²- . (document 1)

2- Quelle en sera la conséquence au niveau des propriétés chimiques de l’eau des océans ?

L’eau des océans va subir, en absorbant du CO2 , une acidification faisant passer le pH de 8,15 à 8,05 au mieux (RCP2,6) à 7,75 au pire (RCP8,5) en 2100. (document 3)

3- Quelle incertitude concerne la quantité de CO2 pouvant se dissoudre dans les océans ?

Plus la température, de l’air et donc de l’eau de surface, va augmenter, moins le CO2 atmosphérique va se dissoudre dans les océans selon le doc 2, ce qui diminue l’acidification prévue selon le doc 3

4- Expliquer pourquoi les coraux sont doublement touchés par le réchauffement climatique ?

Les coraux sont doublement touchés par le réchauffement climatique car : (doc 1)

- calcification du squelette se fait mal quand l’acidification augmente

- rupture de symbiose et le blanchiment des coraux quand la température augmente

5- Pourquoi le réchauffement climatique favorise-t-il le développement des chenilles processionnaires ?

Les températures diurnes et nocturnes étant moins basses ( > 9°C et 0°C), les chenilles ne meurent pas durant l’hiver et progressent géographiquement vers le nord de la France au fur et à mesure du réchauffement des températures. Doc 4

6- Montrer que le réchauffement climatique accentue la crise de la biodiversité.

Le réchauffement climatique va être directement (températures trop élevées : corail) ou indirectement (destruction de l’habitat : rat à queue mosaïque) responsable de la disparition de nombreuses espèces déjà menacées ( 1/5 ). doc 5

Bilan :

En fonction des quantités de GES émis dans l’atmosphère, les modèles climatiques prévoient une augmentation de la température moyenne de l’atmosphère de 1,5 à 5°C d’ici la fin du XXIième siècle et une élévation maximale du niveau moyen des océans de 1 mètre. Les régimes de pluie seront modifiés ainsi que la fréquence et l’intensité des évènements météorologiques extrêmes qui vont augmenter ( canicules, tempêtes, …). Les conséquences sur les écosystèmes sont déjà préoccupantes : disparition d’espèces, modification des aires de répartition de certaines espèces, modification des propriétés chimiques des océans ( pH diminue, température augmente )qui peuvent avoir de graves conséquences sur la biodiversité marine.

L’analyse du système climatique, réalisée à l’aide de modèles numériques, repose sur des mesures et des calculs faisant appel à des lois physiques, chimiques, biologiques connues. Assorties d’hypothèses portant sur l’évolution de la production des gaz à effet de serre, les projections issues de ces modèles dessinent des fourchettes d’évolution du système climatique au XXI siècle.

Les modèles climatiques s’appuient sur :

- la mise en équations des mécanismes essentiels qui agissent sur le système Terre ;

- des méthodes numériques de résolution.

Les résultats des modèles sont évalués par comparaison aux observations in situ et spatiales ainsi qu’à la connaissance des paléoclimats.

Ces modèles, nombreux et indépendants, réalisent des projections climatiques. Après avoir anticipé les évolutions des dernières décennies, ils estiment les variations climatiques globales et locales à venir sur des décennies ou des siècles.

Mettre en évidence le rôle des différents paramètres de l’évolution climatique, en exploitant un logiciel de simulation de celle-ci, ou par la lecture de graphiques.

L’analyse scientifique combinant observations, éléments théoriques et modélisations numériques permet aujourd’hui de conclure que l’augmentation de température moyenne depuis le début de l’ère industrielle est liée à l’activité humaine : CO2 produit par la combustion d’hydrocarbures, la déforestation, la production de ciment ; CH4 produit par les fuites de gaz naturel, la fermentation dans les décharges, certaines activités agricoles.

Les modèles s’accordent à prévoir, avec une forte probabilité d’occurrence, dans des fourchettes dépendant de la quantité émise de GES :

- une augmentation de 1,5 à 5°C de la température moyenne entre 2017 et la fin du XXIe siècle ;

- une élévation du niveau moyen des océans entre le début du XXIe siècle et 2100 pouvant atteindre le mètre ;

- des modifications des régimes de pluie et des événements climatiques extrêmes ;

- une acidification des océans ;

- un impact majeur sur les écosystèmes terrestres et marins.

Exploiter les résultats d’un modèle climatique pour expliquer des corrélations par des liens de cause à effet.

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