3,2,2/ Relations entre vivants
1/ Typologie des relations dans le vivant
Parasitisme, symbiose, commensalisme, mutualisme sont des relations hétérospécifiques [entre différentes espèces]
mutualisme : [du latin mutuus, réciproque, qui s'échange] relation durable entre deux espèces ou deux populations différentes, avantageuses pour toutes les deux. (La symbiose est un cas particulier de mutualisme.) qui se rendent des services réciproques, mais qui pourraient se passer l'une de l'autre. Par son caractère occasionnel, le mutualisme se distingue de la symbiose qui est obligatoire.
symbiose : [du grec bio : vie ; syn : ensemble] « vivre ensemble », association à bénéfice réciproque, obligatoire ou permanente. Association étroite de deux ou plusieurs organismes différents, mutuellement bénéfique, voire indispensable à leur survie.
Commensalisme : [du latin cum- : avec ; mensa : table] « compagnon de table » ou « manger à la même table » est un type d’interaction biologique naturelle et fréquente ou systématique entre deux êtres vivants dans laquelle l'hôte fournit une partie de sa propre nourriture au commensal qui ne lui nuit et ne le dérange pas comme dans le parasitisme ; il n’obtient en revanche aucune contrepartie évidente de ce dernier
parasitisme : [du grec para : contre, à côté] Vivre, se nourrir, se reproduire au dépens d'autrui. Se dit d’un organisme qui se nourrit aux dépens d'un organisme hôte d'une espèce différente, de façon permanente ou pendant une phase de son cycle vital.
Mais aussi : prédation, compétition, coopération…
2/ Différents types de symbioses
l'algue Oophila amblystomatis et la salamandre Ambystoma maculatum
manuel p70
Endo ou ecto symbiose
Les endosymbioses transmises entre générations, fréquentes dans l’histoire des eucaryotes, jouent un rôle important dans leur évolution. Le génome de la cellule (bactérie ou eucaryote) intégré dans une cellule hôte régresse au cours des générations, certains de ses gènes étant transférés dans le noyau de l’hôte.
3/ Origine endosymbiotique des plastes eucaryotes
Manuel p72 en devoir type bac
Mettre en oeuvre une méthode permettant de comprendre les arguments qui ont conduit à considérer que les organites énergétiques sont issus de symbioses dans la lignée des eucaryotes.
l’endosymbiose est à l’origine des mitochondries et des chloroplastes, organites contenant de l’ADN.
netographie
Manuel en ligne : https://svtlycee.editions-bordas.fr/9782047337622 ou https://fr.calameo.com/read/0049569798519072fbf59
histoire :
https://babel.cegep-ste-foy.qc.ca/profs/gbourbonnais/pascal/nya/genetique/notesadn/adn2.htm
transgénèse :
schémas : http://svt.ac-dijon.fr/schemassvt/spip.php?page=recherche&recherche=transgenese
Dossier ENS transgénèse : http://acces.ens-lyon.fr/biotic/biomol/transgen/html/etapes.htm
Symbiose :
tique et Lyme : http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actualite-tiques-et-bacteries-de-lyme-un-benefice-reciproque-32073.php
lichen : http://labopathe.free.fr/symbioses.html
http://biopathe.fr/articles.php?lng=fr&pg=331
Évolution d’une symbiose obligatoire : les fourmis agricultrices de Fidji : https://planet-vie.ens.fr/thematiques/ecologie/relations-interspecifiques/evolution-d-une-symbiose-obligatoire-les-fourmis
Bilan : La complexification des génomes : transferts horizontaux et endosymbioses
Notions : transferts génétiques horizontaux versus verticaux, endosymbiose, hérédité cytoplasmique, phylogénies.
L’universalité de l’ADN et l’unicité de sa structure dans le monde vivant autorisent des échanges génétiques entre organismes non nécessairement apparentés. Des échanges de matériel génétique, hors de la reproduction sexuée, constituent des transferts horizontaux. Ils se font par des processus variés (vecteurs viraux, conjugaison bactérienne…). Les transferts horizontaux sont très fréquents et ont des effets très importants sur l’évolution des populations et des écosystèmes. Les pratiques de santé humaine sont concernées (propagation des résistances aux antibiotiques). Les endosymbioses transmises entre générations, fréquentes dans l’histoire des eucaryotes, jouent un rôle important dans leur évolution. Le génome de la cellule (bactérie ou eucaryote) intégré dans une cellule hôte régresse au cours des générations, certains de ses gènes étant transférés dans le noyau de l’hôte. Ce processus est à l’origine des mitochondries et des chloroplastes, organites contenant de l’ADN.
Précisions : on se limite aux eubactéries. L’exemple de la transformation bactérienne est privilégié pour illustrer les transferts horizontaux ; l’existence d’autres mécanismes peut ensuite être évoquée. Les mécanismes au niveau cytologique et moléculaire ne sont pas développés.
Étudier des expériences historiques mettant en évidence la transformation bactérienne.
Comprendre comment la connaissance des mécanismes des transferts horizontaux permet des applications biotechnologiques (notamment la production de molécules d’intérêt dans les lignées bactériennes).
Recenser des informations attestant l’existence de transferts horizontaux de gènes dans l’histoire du génome humain.
Extraire et organiser des informations d’un arbre phylogénétique pour identifier l’importance des transferts horizontaux.
Mettre en oeuvre une méthode permettant de comprendre les arguments qui ont conduit à considérer que les organites énergétiques sont issus de symbioses dans la lignée des eucaryotes.
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