§ après commande et production d’un mouvement, comment s’intègre le tout dans un comportement ?
4,3/ Comportements et stress : vers une vision intégrée de l’organisme
Pour faire face aux perturbations de son environnement, l’organisme est capable de s’adapter : il dispose d’un ensemble de réponses adaptatives, rassemblées sous le terme de stress biologique, qui permettent un comportement approprié à la situation. Le système nerveux est impliqué dans ces mécanismes physiologiques et interagit avec les autres systèmes biologiques de l’organisme. Il s’agit d’une réponse normale de l’organisme (stress aigu). À plus long terme, la structure et le fonctionnement du cerveau peuvent être perturbés (stress chronique). L’étude de l’exemple du stress permet de comprendre la notion de boucle de régulation complète en abordant la notion de rétrocontrôle, de discerner les liens entre les systèmes physiologiques (endocrinien, nerveux, immunitaire) et d’aborder la notion de résilience. Sensibilisation aux dangers des médicaments « anti-stress » et à l’existence d’alternatives non médicamenteuses pour gérer le stress.
4,3,1/ Le stress adaptatif
1/ Définition du stress
De l’anglais stress (« effort intense subi »), lui-même issu en partie de la réduction du moyen français destresse (« contrainte, affliction, détresse ») et en partie de l’ancien français estrece (« étroitesse, oppression » → voir étreindre et étrécir), du latin stringere (« serrer, comprimer, resserrer »).
La notion de stress a été introduite par l'endocrinologue Hans Selye, qui publie en 1956 The stress of life (Le Stress de la vie). Observant ses patients, il y décrit le mécanisme du syndrome d'adaptation, c'est-à-dire l’ensemble des modifications qui permettent à un organisme de supporter les conséquences d’un traumatisme naturel ou opératoire. Il publie par la suite Stress without distress en 1974, (Le Stress sans détresse) et son autobiographie The stress of my life (1977). D'après Hans Selye, le syndrome de stress évolue en suivant trois stades successifs :
« Réaction d'alarme » : les forces de défense sont mobilisées
« Stade de résistance » : adaptation à l'agent stressant
« Stade d'épuisement » : inexorablement atteint si l'agent stressant est suffisamment puissant et agit longtemps.
… et une éventuelle phase de récupération / Résilience.
2/ Mesure du stress
Manuel p.464
Echelle de Holmes&Rahe : https://en.wikipedia.org/wiki/Holmes_and_Rahe_stress_scale
En 1967, les psychiatres Thomas Holmes et Richard Rahe examinèrent les dossiers médicaux de plus de 5000 patients afin de déterminer si des événements stressants avaient pu être à l’origine de leurs maladies. Les études statistiques que Holmes et Rahe ont menées montrent ainsi que les personnes exposées au stress pendant 12 mois ont une probabilité plus élevée d’avoir des troubles de santé en fonction du nombre de points total :
Entre 150 et 200 points : 37% des personnes de l’étude avaient déclaré un ou plusieurs troubles graves
Entre 200 et 300 points : le chiffre passe à 50%
Supérieur à 300 points : le chiffre passe à 80%
Face aux perturbations de son environnement, l’être humain dispose de réponses adaptatives impliquant le système nerveux et lui permettant de produire des comportements appropriés.
Le stress aigu désigne ces réponses face aux agents stresseurs. Chaque individu est différent face aux agents stresseurs, le stress intégrant des dimensions multiples et liées.
4,3,2/ Le stress physiologique
1/ Neurologie du stress
p.464
Interpréter des données d’imagerie médicale et/ou d’électrophysiologie sur l’activité neuronale de certaines zones cérébrales en réponse à des agents stresseurs.
La réponse de l’organisme est d’abord très rapide : le système limbique est stimulé, en particulier les zones impliquées dans les émotions telles que l’amygdale.
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