Les dinosaures inadaptés aux régions tropicales
archéologie - 22/07/2015 par Thibault Panis (252 mots)
Le mystère de la colonisation tardive des zones
tropicales par les dinosaures est en partie résolu. En cause : un climat
défavorable.
Il y a environ 230 millions d'années, sur le continent unique de la Pangée,
sont apparus les premiers Sauropodomorphes, gros dinosaures herbivores,
ancêtres du Diplodocus. Mais alors que leurs fossiles sont nombreux
dans les hémisphères Nord et Sud, les traces connues de leur présence
dans les zones tropicales sont plus récentes de 40 millions d'années que
dans le reste du monde. Pourquoi ont-t-ils si longtemps évité ces
territoires ? Une équipe de chercheurs américains et britanniques a
proposé une explication à ce mystère : le climat dans ces régions leur aurait été défavorable.
Les géologues ont effectué des relevés dans une formation sédimentaire au nord du Nouveau-Mexique (Etats-Unis), qui se trouvait à l'époque au niveau des zones tropicales et conserve aujourd'hui des traces fossilisées du climat d'alors : pollens et spores. L'étude de ces fossiles suggère une abondance de plantes adaptées à un environnement sec. Les analyses isotopiques de ces mêmes microfossiles montrent, elles, que le taux de dioxyde de carbone dans l'atmosphère était très élevé, et corrélé à une grande instabilité climatique. Enfin, l'examen de charbons suggère la survenue d'incendies dévastateurs, avec des températures estimées à plus de 680° C. Ces analyses dressent le tableau d'un environnement à la végétation maigre, soumis à des alternances d'épisodes d'extrême sécheresse et de haute pluviométrie. Dans ces conditions, les herbivores massifs comme les Sauropodomorphes, dont les besoins métaboliques étaient élevés, ne pouvaient pas s'implanter durablement.
Les géologues ont effectué des relevés dans une formation sédimentaire au nord du Nouveau-Mexique (Etats-Unis), qui se trouvait à l'époque au niveau des zones tropicales et conserve aujourd'hui des traces fossilisées du climat d'alors : pollens et spores. L'étude de ces fossiles suggère une abondance de plantes adaptées à un environnement sec. Les analyses isotopiques de ces mêmes microfossiles montrent, elles, que le taux de dioxyde de carbone dans l'atmosphère était très élevé, et corrélé à une grande instabilité climatique. Enfin, l'examen de charbons suggère la survenue d'incendies dévastateurs, avec des températures estimées à plus de 680° C. Ces analyses dressent le tableau d'un environnement à la végétation maigre, soumis à des alternances d'épisodes d'extrême sécheresse et de haute pluviométrie. Dans ces conditions, les herbivores massifs comme les Sauropodomorphes, dont les besoins métaboliques étaient élevés, ne pouvaient pas s'implanter durablement.
Par Thibault Panis
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire