vendredi 6 décembre 2024

2/ Séquençage génomique et bioinformatique

Séquençage et bioinfo en Video INSERM 3’54 : https://youtu.be/TCnG7R50IlU

Le séquençage de l'ADN est inventé dans la deuxième moitié des années 1970. Deux méthodes sont développées indépendamment, l'une par l'équipe de Walter Gilbert, aux États-Unis, et l'autre par celle de Frederick Sanger (en 1977), au Royaume-Uni. Ces deux méthodes sont fondées sur des principes diamétralement opposés : l'approche de Sanger est une méthode par synthèse enzymatique sélective, tandis que celle de Maxam et Gilbert est une méthode par dégradation chimique sélective.

La méthode de Maxam et Gilbert nécessite des réactifs chimiques toxiques et reste limitée quant à la taille des fragments d'ADN qu'elle permet d'analyser (< 250 nucléotides). Moins facile à robotiser, son usage est devenu aujourd'hui confidentiel.

Au cours des 25 dernières années, la méthode de Sanger a été largement développée grâce à plusieurs avancées technologiques importantes :

  • la mise au point de vecteurs de séquençage adaptés, comme le phage M13 développé par Joachim Messing au début des années 1980 ;

  • le développement de la synthèse chimique automatisée des oligonucléotides qui sont utilisés comme amorces dans la synthèse ;

  • l'introduction de traceurs fluorescents à la place des marqueurs radioactifs utilisés initialement. Ce progrès a permis de sortir le séquençage des pièces confinées nécessaires à l'usage de radio-isotopes ;

  • l'adaptation de la technique PCR pour le séquençage ;

  • l'utilisation de séquenceurs automatiques de gènes ;

  • l'utilisation de l'électrophorèse capillaire pour la séparation et l'analyse.

Sanger method in video : https://youtu.be/-QIMkQ4E_wE


La génomique est une discipline de la biologie moderne. Elle étudie le fonctionnement d'un organisme, d'un organe, d'un cancer, etc. à l'échelle du génome, au lieu de se limiter à l'échelle d'un seul gène.
La génomique se divise en deux branches :


La bio-informatique, ou bioinformatique, est un champ de recherche multi-disciplinaire de la biotechnologie où travaillent de concert biologistes, chimistes, médecins, informaticiens, mathématiciens, physiciens et bio-informaticiens, dans le but de résoudre un problème scientifique posé par la biologie. Plus généralement, la bio-informatique est l'application de la statistique et de l'informatique à la science biologique. Le spécialiste qui travaille à mi-chemin entre ces sciences et l'informatique est appelé bio-informaticien ou bionaute. Ce domaine s'étend de l'analyse du génome à la modélisation de l'évolution d'une population animale dans un environnement donné, en passant par la modélisation moléculaire, l'analyse d'image, l'assemblage de génome et la reconstruction d'arbres phylogénétiques (phylogénie). Cette discipline constitue la « biologie in silico », par analogie avec in vitro ou in vivo.

Le développement des techniques de séquençage de l’ADN et les progrès de la bioinformatique donnent directement accès au génôme de chaque individu comme à ceux de ses ascendants et descendants.

3/ Maladie & thérapie gén(et)ique

Recenser des informations sur les nombreux mutants du gène de la mucoviscidose et les analyses prédictives qui peuvent être conduites.

La mucoviscidose est une des maladies génétiques potentiellement graves les plus fréquentes en France et dans les pays occidentaux. Elle touche surtout les fonctions digestives et respiratoires. Ses symptômes invalidants et les complications infectieuses et fonctionnelles qui en découlent impactent l’espérance de vie des patients.

6 000 malades en France en 2020

200 nouveaux-nés chaque année

= 1 /4 500 en moyenne

1 /3 000 en Bretagne

1 /8 000 en Languedoc-Roussillon

Espérance de vie :

5 ans en 1960

40 ans en 2020

L’épais mucus qui encombre les bronches entraîne en premier lieu l’installation d’une bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) qui épuise progressivement les capacités respiratoires du patient, entraînant à terme une insuffisance respiratoire.

Le mucus présent dans les bronches fait également le lit d’infections bactériennes fréquentes et spécifiques par Staphylococcus aureus (staphylocoque doré), Haemophilus influenzae ou encore Pseudomonas aeruginosa.

Dès 1953 une concentration anormalement élevée du chlore et du sodium était mesurée dans la sueur.

la protéine CFTR est associée aux canaux transporteurs d'ions chlore et sodium

Le dysfonctionnement de ces canaux s'explique par la présence de la protéine CFTR modifiée chez les malades. L'épithélium respiratoire produit un mucus anormal et les glandes sudorales une sueur plus salée que la normale

la protéine CFTR (Cystic fibrosis transmembrane conductance regulator)

présente dans la membrane des cellules de différents muqueuses : respiratoire, digestive…

Elle fonctionne comme un canal qui permet l’échange d’ions chlorures entre l’intérieur et l’extérieur de la cellule.

Lorsque son gène est muté, le canal dysfonctionne.

Par le biais de différentes cascades biologiques, il en résulte notamment une diminution de l’eau excrétée au niveau des muqueuses et, en conséquence, une inflammation et un épaississement du mucus qui le recouvre.

L'identification directe du gène et de ses différentes mutations est possible depuis 1989. Le gène CF (CF pour Cystic Fibrosis) est un grand gène de 250 kilo-bases qui code pour une protéine de 1480 acides aminés appelée protéine CFTR.

Le gène CFTR peut être porteur de nombreuses mutations : près de 2 000 altérations différentes du gène ont été identifiées. Parmi elles, la mutation Delta F508 est la plus fréquente : elle est présente chez 70 % des malades sous forme hétérozygote (une seule copie), et chez 50 % d’entre eux sous forme homozygote (deux copies).

Mutation de classe 2 : mutations perturbant le processus de maturation cellulaire de la protéine. De nombreuses mutations altèrent la maturation de la protéine et son ciblage vers la membrane plasmique. Ainsi, la protéine est soit absente, soit présente en quantité réduite dans la membrane apicale. Les mutations de cette classe représentent la majorité des allèles CF.

L’examen des arbres généalogiques familiaux permet de connaître les modes de transmission héréditaire des déterminants génétiques responsables.

Il existe à proximité du gène CF une région non codante où se trouvent des sites de restriction (cou­pure par des enzymes de restriction) reconnus par l'enzyme Taq I.

L'allèle fonctionnel est lié à 4 sites de restriction tandis que l'allèle morbide est lié à 3 sites de restriction.

On dispose d'une sonde XV2C radioactive capable de s'hybrider à ce locus avec les fragments de restriction (chacun d'eux est exprimé en kilobases (kb).

La technique du Southern-blot permet de révéler pour chaque individu la présence de tel ou tel fragment de restriction au locus XV2C et donc d’identifier quel allèle est présent

La technique du Southern-blot permet de révéler pour chaque individu la présence de tel ou tel fragment de restriction au locus XV2C. Principales étapes de cette technique :

1. l’ADN est digéré par l'enzyme de restriction Taq I.

2. Les fragments de restriction sont séparés par électrophorèse puis sont mis sous forme simple brin.

3. La sonde radioactive va s'hybrider avec les fragments qui comportent au moins une partie complémentaire avec elle.

4. Après lavage, l'autoradiographie révèle les fragments de restriction qui se sont hybridés avec la sonde radioactive XV2C pour différents individus de cette famille

La thérapie génique est une stratégie qui consiste à faire pénétrer des gènes dans les cellules d'un patient pour traiter une maladie.

Le virus vecteur infecte les cellules épithéliales bronchiques cibles

Le gène CFTR s’intègre au génome des cellules bronchiques


Thérapie génique à base d'un vecteur adénovirus (virothérapie).

Un nouveau gène est inséré dans un vecteur dérivé d'un adénovirus, lequel est utilisé pour introduire l'ADN modifié dans une cellule humaine. Si le transfert se déroule correctement, le nouveau gène élaborera une protéine fonctionnelle qui pourra alors exprimer son potentiel thérapeutique.

L'éventail des vecteurs est large :

• Les vecteurs intégratifs, comme les rétrovirus et les lentivirus, permettent d'insérer un gène thérapeutique dans l'ADN de l'hôte, garantissant ainsi son maintien dans les cellules filles après divisions.

• Les vecteurs non intégratifs (adénovirus, AAV) permettent au contraire d'éviter l'intégration aléatoire du gène dans l'ADN de l'hôte.

• D'autres essais sont tentés avec de l'ADN nu, directement injecté dans l'organisme.

in vivo : Pour les maladies musculaires, respiratoires, oculaires, cardiaques ou neurologiques, le transfert du gène se fait in vivo, par injection du gène vectorisé directement dans l’organisme ou dans l’organe à traiter, comme un médicament. De nombreux essais cliniques sont en cours avec cette technique et plusieurs produits ont atteint le stade de la mise sur le marché (Glybera, Luxturna).

exvivo : - mieux contrôler les étapes

- utiliser moins de vecteurs

- éviter la dispersion du traitement dans des organes non ciblés.

Solution plus souvent utilisée pour le traitement des maladies sanguines, car il est possible de prélever les cellules à corriger par une simple prise de sang.

Le premier médicament ex vivo (Strimvelis, 2016) correspond à des cellules hématopoïétiques CD34+ prélevées à des patients atteints d’un déficit immunitaire sévère (ADA-DICS).

Utiliser des virus génétiquement modifiés pour tuer des cellules cancéreuses


Ces virus sont appelés oncolytiques. Ils sont modifiés génétiquement pour infecter spécifiquement les cellules tumorales qu’ils détruisent. Un premier virus oncolytique, issu d’une souche d’herpès, a obtenu une autorisation de mise sur le marché en 2015 (Imlygic). Il est indiqué dans le traitement du mélanome

Produire des cellules thérapeutiques par thérapie génique


Pour certaines pathologies complexes, il n’y a pas un gène unique à réparer ou à remplacer. Mais il est possible de concevoir des stratégies indirectes : en associant thérapie cellulaire et thérapie génique, on peut obtenir des cellules qui possèdent de nouvelles propriétés thérapeutiques.

Modifier l’ARN pour obtenir une protéine fonctionnelle


Cette technique consiste à faire produire par la cellule une version modifiée de la protéine qui lui fait défaut. Cela nécessite l’injection de petits oligonucléotides (Courts segments d’acides nucléiques ARN ou ADN) anti-sens qui se fixent sur l’ARN messager transcrit à partir du gène muté et en modifient l’épissage, une étape importante avant sa traduction en protéine.

Dans la maladie de Duchenne, causée par des mutations dans le gène de la dystrophine, les approches de « saut d’exon » consistent à faire omettre les séquences du gène qui portent la mutation. On obtient une dystrophine plus courte que la protéine normale, mais fonctionnelle.

Dans l’amyotrophie spinale, l’approche est de bloquer un site inhibiteur d’épissage, afin de « réinclure » un exon dans l’ARN pour obtenir une forme normale du gène SMN2.

Eliminer ou réparer un gène altéré directement dans la cellule


Cette technique, appelée édition génomique permet de réparer des mutations génétiques de façon ciblée. Elle nécessite d’importer plusieurs outils dans la cellule :


des enzymes spécifiques (nucléases) qui vont couper le génome là où c’est nécessaire

un segment d’ADN qui sert à la réparation du génome et permettra de retrouver un gène fonctionnel


Parmi ces outils, on trouve les nucléases à doigt de zinc, les TALEN et surtout les outils CRISPR. Ces approches sont encore très expérimentales, mais la révolution apportée par la simplicité du système CRISPR suscite des espoirs extrêmement importants. Plusieurs essais cliniques sont déjà en cours aux Etats-Unis et en Chine.

Génomique : Étude conduite à l’échelle du génome, portant sur le fonctionnement de l’organisme, d’un organe, d’une pathologie…

Nucléases : Enzyme capable de couper des acides nucléiques au niveau des liaisons phosphodiesters.

Les vecteurs, clés du succès de la thérapie ex vivo et in vivo

Une des difficultés associées au développement de la thérapie génique est qu’il faut faire pénétrer un acide nucléique à visée thérapeutique dans les cellules d’un patient.

Les vecteurs viraux :

intégratifs : l’ADN du vecteur viral s’intègre dans l’ADN de l’hôte => se reporduit avec celle-ci => modifie le génôme. Ex : vecteurs lentiviraux, dérivés de virus humains comme le VIH rendus inoffensifs.

non intégratifs : le gène thérapeutique demeure dans la cellule sans s’intégrer au génome de l’hôte => meurt avec la cellule hôte. Ex : vecteurs dérivés de virus adéno-associés (ou AAV).

Les vecteurs non viraux :

l’injection directe d’ADN, modifié et protégé des nucléases grâce à des modifications chimiques, ou intégré dans un plasmide.

La lipofection : le gène thérapeutique est associé à des lipides cationiques qui favorisent son entrée dans la cellule hôte.

l’électroporation ou la nucléofection, par application d’un champ électrique, sont très utilisés, notamment pour la délivrance des protéines et oligonucléotides du système CRISPR pour des approches ex vivo,


Video : https://youtu.be/OoAJqxxSRgY

Site dédié : https://www.vaincrelamuco.org/

exercice en ligne : http://svt.tice.ac-orleans-tours.fr/php5/publis/genetique/mucovisc.htm

schémas : http://svt.ac-dijon.fr/schemassvt/spip.php?page=recherche&recherche=mucoviscidose#pagination_articles_recherche

Maladie génétique : un gène est défectueux gène de susceptibilité

Thérapie génique : modifier ou remplacer le gène défectueux

2,2/ Les moteurs de l'évolution

1/ Sélection naturelle

Analyser une situation d’évolution biologique expliquant un écart par rapport au modèle.

Manuel p.192-193

video 3'38'' Pierre Gouyon : https://videos.reseau-canope.fr/corpus/selection_naturelle-HD.mp4

Jeu Constantino /Phalène : afficher les graphiques et interpréter : https://www.pedagogie.ac-nice.fr/wp-content/uploads/sites/5/productions/phalenes/

Jeu Colorado University / lapins : http://phet.colorado.edu/en/simulation/natural-selection

faire la liste des facteurs influençant l’effectif de la population de lapins, de loups, de végétaux

jeudi 5 décembre 2024

1,2,2/Transformations biochimiques de matière minérale

matière minérale : ne contient pas C-H

1/ Observation d'euglènes au microscope

F Mettre en oeuvre des expériences pour identifier les substrats et produits du métabolisme.

$ admirez une euglène au microscope

video 9'39 in english : https://youtu.be/7MNnsmxWIk0?si=zKq3wXiVcjf76kBN

2/ Mesure du métabolisme des euglènes

F Mettre en oeuvre des expériences pour identifier les substrats et produits du métabolisme.

animation à compléter : https://svtanim.fr/besoins_cellules.htm

? Schématisez l'expérience

: tracer la courbe avec un logiciel tableur

schématisez les échanges de gaz

Photosynthèse // respiration

3/ Equation chimique de la photosynthèse

Video 16' : https://www.gbif.org/event/5F0JBfJgGORf3pzyusksKa/impact-and-action-a-virtual-science-policy-symposium

Rob Finn, Team Leader, Microbiome Informatics, European Molecular Biology Laboratory's European Bioinformatics Institute (EMBL-EBI)

255 words DNA barcoding meets molecular scatology : https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1755-0998.2011.03056.x

practical work : improve pigments with glu as Giotto used in the 13th century

Misensituation

Video sur un clonage canin coréen https://youtu.be/IVQ2Pqjsahg


questions que cela pose ?

le clonage est-il éthique ?

cpourquoi ça coute aussi cher ?

est-ce que le système nerveux du clone évolue de la mm manière ?

quel est le taux d'échec ?

le clone a-t-il les mm goûts ?




Prétest
  • QCM en ligne?


  • Réalisez un schéma de comparaison mitose / méiose

  • à 2n=4

  • différencier les pairs par la forme (taille et position du centromère)

  • différencier les homologues (chromosomes paternel & maternels) par la couleur,

  • marquer deux gènes sur 2 chs différents, ex : groupe sg (A//B) et (+//-)


Rappels aquis à qui ?




Histoire de la génétique pour réviser

Réalisez une frise chronologique pour comprendre l’histoire des idées, le cheminement de la pensée humaine

  • 1865 (Autriche) Mendel démontre l'existence de "facteurs génétiques"

  • 1868 (Suisse) Miescher trouve une substance spécifique du noyau qu'il nomme la "nucléine"

  • 1879 (Allemagne) Flemming dessine la chromatine

  • 1882 (Allemagne) Flemming, van Beneden & Strasburger dessinent les chromosomes lors de la division cellulaire.

  • 1883 (Allemagne) Weismann utilise le terme "matériel génétique"

  • 1900 (Pays Bas, Autriche, Allemagne) DeVries, von Tschermak et Correns redécouvrent le travail de Mendel

  • 1903 (Amérique) Sutton fait l’hypothèse que les chormosomes sont le support de l’hérédité

  • 1905 (Angleterre) Bateson utilise le termegenetics”.

  • 1909 (Danemark) Johannsen propose le mot gène pour remplacer celui de facteur utilisé par Mendel

  • 1909 (Russie) Levene découvre le ribose

  • 1910 (Allemagne) Kossel découvre les quatre bases nucléiques : adénine, guanine, thymine et cytosine

  • 1910 (Amérique) Morgan montre que les gènes sont portés par les chromosomes

  • 1912 (Allemagne) von Laue fonde la discipline de la radiocristallographie

  • 1913 (Amérique) Sturtevant réalise la première carte génétique d’un chromosome.

  • 1919 (Russie) Levene décrit la structure des nucléotides composés de phosphate-sucre-base

  • 1928 (Amérique) Griffith montre que l’hérédité est donnée par une molécule

  • 1930 (Angleterre) Astbury démontre que l’ADN a une structure en long filament et une succession de bases empilées selon un espace régulier de 0,34 nm

  • 1933 (France) Brachet démontre que l’ADN est dans les chromosomes et l’ARN dans le cytoplasme

  • 1941 (Amérique) Beadle & Tatum montrent qu’un gène code pour une protéine

  • 1944 (Amérique) Avery, Mc Leod & Mc Carty montrent que l'ADN est le support des gènes

  • 1940 (Amérique) Mc Clintock montre l’existence de gènes sauteurs, les transposons

  • 1952 (Amérique) Hershey et Chase confirment le rôle de l’ADN comme support de l’information génétique

  • 1951 (Amérique) Chargaff établit la règle : [A] = [T] et [C] = [G] pour toute cellule

  • 1953 (Angleterre) Franklin & Wilkins montrent que la molécule a la forme d'une double hélice

  • 1953 (Amérique, Angleterre) Watson & Crick établissent le modèle moléculaire de l'ADN

  • 1956 (Amérique) Kornberg découvre l’ADN polymérase ADN dépendante (ADN pol I)

  • 1958 (Amérique) Meselson & Stahl montrent que l'ADN se réplique de façon semi-conservative

  • 1958 (France) Gautier montre que le syndrome de Down est une trisomie 21

  • 1960 (Amérique, Angleterre) Crick & Brenner découvrent le codon

  • 1961 (France) Monod & Jacob découvrent l’ARNm

  • 1965 (Amérique) Nirenberg & Mattéi découvrent le code génétique

  • 1965 (Suisse, Amérique) Arber, Nathans & Smith découvrent les enzymes de restriction (endonucléases)

  • 1967 (Amérique) Nirenberg & Khorana complètent les travaux de Monod & Jacob sur la transcription et la traduction

  • 1977 (Angleterre, Amérique) Sanger et Gilbert mettent au point deux méthodes de séquençage de l’ADN

  • 1983 (Amérique) Mullis met au point la polymérase chain reaction (PCR)

  • ...

compléter avec :

http://www.medecine.unige.ch/enseignement/dnaftb/

http://www.genoscope.cns.fr/externe/HistoireBM/

https://www.timetoast.com/timelines/genetics-timeline--15

https://www.timetoast.com/search/timelines?cx=partner-pub-3637961829875093%3Aehixnl-dg1y&cof=FORID%3A9&ie=UTF-8&q=genetics&sa=Search&siteurl=localhost%2F&ref=localhost%2Fcategories&ss=

DNA from the begining : http://www.dnaftb.org/

4/ GÉNÉTIQUE ET ÉVOLUTION

Cette partie s’inscrit dans une logique d’approfondissement des acquis des années précédentes, notamment des concepts de biodiversité et d’évolution. Dès la classe de seconde, la diversité génétique et les processus évolutifs ont été abordés dans le contexte de la biodiversité. En classe de première, les mécanismes à l’origine des mutations ont été identifiés, ainsi que leurs effets sur la santé humaine. En classe terminale, il s’agit de comprendre comment la reproduction sexuée forme des génomes individuels et contribue à la diversification du vivant, aux côtés d’autres processus génétiques et non génétiques. Consolider ses acquis en génétique et découvrir les techniques qui aboutissent à la connaissance du génome de chaque individu. Comprendre que l’hérédité n’est pas exclusivement liée à l’ADN.

  • notez les mots clef


Comment évolue notre génôme ?

4,1/ L’ORIGINE DU GÉNOTYPE DES INDIVIDUS

Objectifs : il s’agit d’abord d’identifier les conséquences génétiques, pour les individus, des divisions cellulaires étudiées en classe de première. Cela permet aussi :

- de comprendre que la reproduction sexuée garantit l’émergence de nouveaux génomes chez les êtres vivants, en tolérant des erreurs (qui deviennent des innovations) au sein d’espèces vivantes de plus en plus complexes à l’échelle des temps géologiques ;

- d’acquérir les principes de bases de l’analyse génétique sur des exemples simples.

Liens : SVT – enseignement de spécialité en classe de première : mitose et méiose ; mutations ; variation génétique et santé.


qu'est ce que l'analyse génétique ? révision de 1ère...

4,1,1/ Analyse génétique

1/ Tests génétiques

Le terme de risque génétique définit la probabilité pour un individu d’être porteur d’une mutation spécifique à l’origine d’une maladie génétique ou celle d’être atteint par cette maladie. L’évaluation de ce risque est un élément essentiel du conseil génétique.

  • Maladies autosomiques dominantes : l’enfant d’un individu atteint d’une maladie dominante autosomique a 50% de risque d’être lui-même porteur de la mutation.

  • Maladies autosomiques récessives : le risque pour un couple d’avoir un enfant atteint d’une maladie récessive autosomique est égal à : risque que la mère soit hétérozygote x risque que le père soit hétérozygote x 1/4 (explication de 1/4 : un risque sur deux que l’allèle issu de la mère hétérozygote soit muté et un risque sur deux que l’allèle hérité du père hétérozygote soit muté : 1/2 x 1/2 = 1/4)

  • Maladies liées au chromosome x : le risque d’être hétérozygote pour un individu de sexe féminin dépend de son lien de parenté avec le ou les individus atteints et de l’histoire familiale. En cas d’affection familiale prouvée (atteinte de plusieurs générations), les filles d’une femme conductrice obligatoire ont 1/2 risque d’être elles-mêmes hétérozygotes. Le risque d’une fille est égal à la moitié du risque de sa mère.

Des tests consistent à rechercher des anomalies sur la molécule d’ADN elle-même, ou à dépister des anomalies concernant le nombre ou la forme des chromosomes. Il faut distinguer les tests :

  • qui apportent des informations sur le patrimoine génétique transmissible, présent dans toutes les cellules de l’organisme (génétique constitutionnelle),

  • qui informent sur l’état du génome de cellules tumorales (génétique somatique).

  • permettent d’obtenir des informations sur la réponse à un traitement ou sur les risques d’effets secondaires (pharmacogénomique).


1/ Les tests de génétique constitutionnelle

  • Les tests de génétique constitutionnelle (ou héréditaire) reposent sur l’étude du patrimoine génétique d’une personne, le plus souvent à partir d’une prise de sang. Ils peuvent être réalisés avant la naissance (test prénatal) ou après, à n’importe quel âge (test postnatal).

Ces tests sont envisagés dans trois situations :

  • Le diagnostic de maladies génétiques

  • Le diagnostic de maladies pré-symptomatique

  • Les tests de pharmacogénétique


1,1/ Le diagnostic de maladies génétiques

Un test génétique diagnostic est effectué en cas de symptôme pouvant évoquer une maladie génétique. Ces tests sont utilisés pour le diagnostic de maladies monogéniques (liées à des anomalies affectant un seul gène), dont le gène causal est identifié (mucoviscidose, hémochromatose héréditaire, polypose colique familiale).


1,2/Le diagnostic de maladies pré-symptomatique (tests prédictifs)

  • Pour les maladies monogéniques : Les tests génétiques prédictifs sont effectués chez des personnes qui ne présentent aucun symptôme, afin de prédire le risque de développer ultérieurement une maladie. Ces tests peuvent être hautement prédictifs : dans le cas de la maladie de Huntington, par exemple, la mutation cherchée est une condition nécessaire et suffisante pour développer la maladie.

  • Pour les maladies multifactorielles : en cancérologie, notamment proposés lorsqu’une mutation a déjà été identifiée dans la famille. Ces tests apportent une indication concernant le risque de développer la maladie, mais en aucun cas une certitude : les facteurs environnementaux et personnels contribuent largement à la survenue d’un cancer, et les mutations génétiques recherchées lors de ces tests ne sont ni nécessaires, ni suffisantes à l’apparition d’un cancer. (Ex : si mutation sur le gène BRCA1 ou BRCA2, le risque de développer un cancer du sein avant 70 ans est de 40 à 85%, alors qu’il est de 10% dans la population générale, le risque de développer un cancer de l’ovaire est de 10 à 60%, contre 1% dans le reste de la population. si mutation de l’un des gènes de la famille MMR : 40 à 70% de risque de développer un cancer colorectal avant l’âge de 70 ans.)


1,3/Les tests de pharmacogénétique

La pharmacogénomique consiste à étudier les caractéristiques génétiques d’un individu pour prédire la réponse de son organisme à un médicament : effets secondaires, risques de surdosages, ou encore inefficacité.


2/ Les tests de génétique somatique

Les tests de génétique somatique (non héréditaire) consistent à analyser le génome des cellules cancéreuses pour détecter des mutations survenues spécifiquement dans la tumeur et prédire la réponse à un traitement ciblé. On parle de « test compagnon ». Ils sont réalisés à partir d’une biopsie ou d’une prise de sang pour les cancers hématopoïétiques


Deux principales approches d’analyses du génome sont utilisées dans le cadre des tests génétiques :

La génétique moléculaire, qui consiste à analyser la molécule d’ADN pour détecter des mutations ou autres anomalies de façon ciblée sur le génome.

La cytogénétique, qui consiste à étudier le nombre et la forme des chromosomes pour détecter des remaniements affectant des fragments chromosomiques ou des chromosomes entiers.


dossier INSERM du 15/05/2015 : https://www.inserm.fr/dossier/tests-genetiques/

question éthique : https://www.inserm.fr/actualite/tests-genetiques-recreatifs-juste-jeu/

L’analyse génétique peut se fonder sur l’étude de la transmission héréditaire des caractères observables [phénotype] dans des croisements issus le plus souvent de lignées pures (homozygotes) et ne différant que par un nombre limité de caractères.

Dans le cas de l’espèce humaine, l’identification des allèles portés par un individu s’appuie d’abord sur une étude au sein de la famille, en appliquant les principes de transmission héréditaire des caractères.

L’utilisation de bases de données informatisées permet d’identifier des associations entre certains gènes mutés et certains phénotypes.

mercredi 4 décembre 2024

Métabolisme : respiration et fermentation

Pour assurer les besoins fonctionnels d’une cellule, de nombreuses transformations biochimiques s’y déroulent : elles constituent son métabolisme. Métabolisme = ensemble des réactions chimiques de dégradation (catabolisme) et de synthèse (anabolisme) de molécules dans une cellule

3/ Equations chimiques de respiration et fermentation

Respiration : C6H12O6 + 6O2 → 6CO2 + 6H2O

Fermentation : C6H12O6 2C2H6O + 2CO2

1,2,2/Transformations biochimiques de matière minérale

matière minérale : ne contient pas C-H

1/ Observation d'euglènes au microscope

F Mettre en oeuvre des expériences pour identifier les substrats et produits du métabolisme.

$ admirez une euglène au microscope

video 9'39 in english : https://youtu.be/7MNnsmxWIk0?si=zKq3wXiVcjf76kBN

3,2/ LES CONSÉQUENCES DU RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE

Objectifs : plusieurs éléments de cette partie sont abordés en enseignement scientifique de la classe terminale. Ils sont mobilisés ici comme outils d’analyse. Il ne s’agit pas de réaliser un catalogue des conséquences du réchauffement climatique ni des actions d’atténuation et d’adaptation possibles. À partir d’un nombre réduit d’exemples, il s’agit de réinvestir les connaissances et outils vus précédemment pour comprendre un problème donné, à partir d’un corpus d’informations fournies. On veille à une complémentarité avec ce qui est développé en enseignement scientifique. On cherche aussi, dans la mesure du possible, à favoriser une démarche de projet en étudiant un exemple de manière approfondie, en insistant sur les méthodes d’études, d’évaluation et de synthèse (revues systématiques, méta-analyses). On insiste enfin sur la complémentarité entre atténuation et adaptation, entre démarche individuelle et démarche collective, et entre politiques nationales et internationales, pour faire face au réchauffement climatique.

Notions fondamentales : élaboration du consensus scientifique, stratégies d’atténuation et d’adaptation.

Liens : SVT – classe de seconde : agrosystèmes ; enseignement de spécialité en classe de première : services écosystémiques ; enseignement scientifique en classe terminale : « Science, climat et société ».

prévisions du réchauffement à partir des flux de C

Fichier tableur pour le document 1 de l'unité 5 p. 328, sous forme open document envoyée par mail

modélisations cartographiques

Construire son modèle de Terre Climat : http://www.buildyourownearth.com/byoe.html?e1=0&c1=0&v=pm

Logiciel slimclimat

Bilan : Comprendre les conséquences du réchauffement climatique et les possibilités d’actions

Montrer comment le travail des scientifiques permet de disposer de modèles et d’arguments qui peuvent orienter les décisions publiques.

Prendre conscience que certains biais cognitifs doivent être surmontés (confusion entre météorologie et climatologie, mauvaise appréhension des échelles de temps, méconnaissance des données scientifiques, confusion entre corrélation et causalité).

Réaliser et /ou analyser un suivi de long terme de la distribution spatiale des espèces face au réchauffement climatique (déplacement en altitude ou en latitude, invasions biologiques…).

Suivre et analyser l’évolution d’un service écosystémique (dépollution de l’eau et de l’air, lutte contre l’érosion, fixation de carbone…).

Concevoir et mettre en oeuvre une ou plusieurs démarches de projet pour comprendre et évaluer dans sa complexité une stratégie d’atténuation ou d’adaptation en réponse aux problèmes posés par le changement climatique.

Mobiliser les modèles de cycle du carbone pour quantifier les mesures individuelles et collectives d’atténuation nécessaires pour limiter le réchauffement climatique.

Comparer les bénéfices/inconvénients de différentes stratégies de stockage du carbone (agriculture et sylviculture, puits miniers…).

Recenser, extraire et exploiter des informations sur les politiques d’adaptation (exemple du plan national d’action sur le changement climatique - PNACC) pour identifier les mécanismes et les bénéfices de différentes méthodes (digue et naturalisation des côtes contre l’érosion, végétalisation des villes, prévention et suivi des maladies infectieuses…).

Un effort de recherche scientifique majeur est mené depuis quelques dizaines d’années pour élaborer un modèle robuste sur le changement climatique, ses causes et ses conséquences, et pour définir les actions qui peuvent être conduites pour y faire face. En dehors des effets abiotiques, le réchauffement climatique a des impacts importants sur la biodiversité et la santé humaine : par des effets directs sur les populations (effectifs, état sanitaire, répartition à la surface du globe) et sur leur évolution ; par des effets indirects liés aux perturbations des écosystèmes naturels et agricoles (approvisionnement et régulation). L’augmentation de la concentration en CO2 favorise la production de biomasse, mais des difficultés peuvent résulter de la faible disponibilité des terres agricoles suite à la désertification ou à la montée du niveau marin, à la diffusion de pathogènes, à l’évolution de la qualité des sols et des apports en eau. Aux niveaux individuel et collectif, il convient de mener des recherches et d’entreprendre des actions : en agissant par la réduction des émissions de gaz à effet de serre (les bénéfices et inconvénients de méthodes de stockage du carbone sont à l’étude) ; en proposant des adaptations. Il existe, dans différents pays, des plans d’action bâtis sur un consensus scientifique, dont l’objectif est de renforcer l’acquisition des connaissances, ainsi que l’évaluation éclairée et modulable des stratégies mises en place.

Précisions : une connaissance détaillée des différentes stratégies d’atténuation et d’adaptation n’est pas attendue.


Evaluation

http://svt.ac-besancon.fr/bac-general-spe-svt-2023-amerique-du-nord-sujet-2/


https://www.didac-tic.fr/bac/


ex1

Amérique du nord 27 mars 2023,

Métropole 20 mars 2023,

Polynésie 31 août 2022,

Polynésie 30 août 2022,

Amérique du nord 18 mai 2022,

Amérique du sud 9 novembre 2021,

Métropole 11 mai 2022 (corrigé),

Métropole 12 mai 2022 (corrigé),

Polynésie 15 mars 2021,

Métropole 16 mars 2021 (corrigé),

Asie 25 mars 2021

ex2

Amérique du nord 28 mars 2023,

Métropole 21 mars 2023,

Londres 14 mars 2023Londres 13 mars 2023,

Madrid 12 mai 2022, Asie 18 mai 2022,

Métropole 15 mars 2021 (corrigé),

Amérique du nord 25 mars 2021,

Madrid 9 juin 2021,

3/ climat cénozoïque = ère tertiaire = paléo-néogène

Manuel p.302

Le document 1 permet de comprendre comment reconstituer les caractéristiques du climat et de l’atmosphère sur des temps anciens. Pour ce faire, les chercheurs utilisent des données scientifiques afin de construire des modèles.

Données scientifiques (registre empirique)

Modèle

Données sédimentologiques

Reconstitution des calottes polaires

Données isotopiques (δ18O des foraminifères benthiques)

Reconstitution de la température des eaux profondes

Données isotopiques du carbone dans les sédiments carbonatés

Reconstitution de la teneur atmosphérique en CO2

Les modèles montrent qu’à partir d’un optimum climatique au début de l’Éocène, un refroidissement progressif a lieu durant tout le restant du Cénozoïque. Ce refroidissement est corrélé à une diminution de la teneur atmosphérique en CO2.

Le document 2 aborde un des mécanismes géologiques intervenant dans le cycle du carbone : l’altération des roches continentales. Ce mécanisme a déjà été étudié en classe de seconde. Ici, il s’agit de comprendre son effet sur la teneur atmosphérique en CO2.

la réaction 1, correspond à l’hydrolyse du plagioclase en un minéral argileux, la kaolinite, et en ions solubles calcium et hydrogénocarbonate. Cette réaction consomme du CO2 atmosphérique dissous dans l’eau. Le devenir des ions solubles est présenté par la précipitation biochimique des carbonates selon la réaction 2, produisant du CO2. Le bilan des deux mécanismes aboutit à une consommation de CO2.

Le document 3 permet de montrer l’importance du phénomène d’altération des roches au Cénozoïque. Le document A illustre la relation entre formation de reliefs et altération à travers les cônes d’alluvions issus de l’érosion des reliefs himalayens dans la plaine de l’Indus. L’activité pratique (document B) permet de remobiliser les acquis sur le passé géologique de la Terre en observant, grâce au module « Disposition passée des continents » de Tectoglob3D, le déplacement des masses continentales et la formation de la ceinture orogénique alpine au Cénozoïque. Enfin, l’histogramme C présente une estimation de la masse de sédiments issus de l’altération et de l’érosion des reliefs. On observe une augmentation de celle-ci depuis 30 Ma.

Tectoglob3D : https://www.pedagogie.ac-nice.fr/svt/productions/tectoglob3d/

Les cartes paléogéographiques du document 4 apportent des informations sur les relations entre la disposition des masses continentales, la circulation océanique et ses impacts climatiques.

1. On observe depuis le début de l’Éocène un refroidissement progressif du climat d’environ 16 °C avec formation des calottes polaires dès la fin de l’Éocène pour l’hémisphère sud et au Pliocène pour l’hémisphère nord. Ce refroidissement est corrélé à une diminution importante de la teneur en CO2 dans l’atmosphère.

2. D’après le document 3, la dynamique des masses continentales a entraîné au Cénozoïque la formation de la ceinture orogénique alpine, dont l’altération a été importante. L’altération des roches constituant ces reliefs, couplée à la précipitation des carbonates a provoqué une diminution de la teneur atmosphérique en CO2 suivant le bilan : 2 CaSi2Al2O8 + 2 CO2 + 4 H2O → Si4O10Al4(OH)8 + 2 CaCO3

3. La diminution de la teneur atmosphérique en CO2 a entrainé, par diminution de l’effet de serre, un refroidissement climatique global.


graphanimé : https://youtu.be/8KOPl1a_eho?si=cs6r__qG12tS_bv7 The history of atmospheric CO2 levels over the last 60 million years alongside potential pathways of future CO2 change. Data are from a study led by Earth and Environmental Scientists at University of St Andrews, available at https://www.annualreviews.org/doi/abs...

Les climats du Cénozoïque : https://actugeologique.fr/2019/03/les-glaciations-du-cenozoique/


Globalement, à l’échelle du Cénozoïque, et depuis 30 millions d’années, les indices géochimiques des sédiments marins montrent une tendance générale à la baisse de température moyenne du globe. Celle-ci apparaît associée à une baisse de la concentration atmosphérique de CO2 en relation avec l’altération des matériaux continentaux, notamment à la suite des orogénèses du Tertiaire.

4/ climat quaternaire

Mettre en évidence l’amplitude et la période des variations climatiques étudiées à partir d’une convergence d’indices.

Rassembler et confronter une diversité d’indices sur le dernier maximum glaciaire et sur le réchauffement de l’Holocène (changement de la mégafaune dans les peintures rupestres, cartographie des fronts morainiques, construction et utilisation de diagrammes polliniques, terrasses, paléoniveaux marins…).

Discuter de l’existence d’indices pas toujours cohérents avec l’amplitude, la période et la temporalité des variations climatiques pour des raisons résolues (exemples des terrasses fluviatiles) ou encore à résoudre (petit âge glaciaire).

Manuel p.300

dossier Google earth d'origine : https://svt.ac-versailles.fr/spip.php?article286

http://svt.ac-besancon.fr/bac-s-septembre-2020-metropole/ Bac S – Sujet de SVT – Session Septembre 2020 – Métropole - 2ème PARTIE – Exercice 2 (5 points)


cartes des sites archéologiques : https://www.google.com/maps/d/u/0/viewer?mid=1F0dGVVuKUQBoHEuE98rpZMwwNI0&hl=en_US&ll=43.92991481311158%2C10.00391080956803&z=6

https://www.google.com/maps/d/u/0/viewer?mid=15EgKa_2TI9UnuFtbVNRK_v5UU2I&hl=en_US&ll=43.06487401920962%2C0.9524286164400619&z=8

http://rupestre.on-rev.com/styled-2/

https://www.hominides.com/art-prehistorique/art-parietal/

Le Portel

11.600 ± 150 BP

Magdalenian

Trois-Freres

13.000 ± BP

Rouffignac

13.000 ± BP

Niaux

14.000 ± 11.500 BP

Le Cap Blanc

15.000 ± 14.000 BP

Altamira

17.000 ± 13.000 BP

Cosquer (Phase 2)

19.000 ± BP

Solutrean

Lascaux

20.000 ± BP

Le Placard

21.000 ± 20.000 BP

Cougnac

25.000 ± 14.000 BP

Gravettian

Pech-Merle

25.000 ± 16.000 BP

Gargas

27.000 ± BP

Cosquer

27.000 ± BP

Chauvet

32.000 ± 30.000 BP

Aurignacian

https://www.bradshawfoundation.com/france/index.php


À l’échelle du Quaternaire, des données préhistoriques, géologiques et paléo-écologiques attestent l’existence, sur la période s’étendant entre -120 000 et -11 000 ans, d’une glaciation, c’est-à-dire d’une période de temps où la baisse planétaire des températures conduit à une vaste extension des calottes glaciaires.

Les témoignages glaciaires (moraines), la mesure de rapports isotopiques de l’oxygène dans les carottes polaires antarctiques et les sédiments font apparaître une alternance de périodes glaciaires et interglaciaires durant les derniers 800 000 ans.

Les rapports isotopiques montrent des variations cycliques coïncidant avec des variations périodiques des paramètres orbitaux de la Terre. Celles-ci ont modifié la puissance solaire reçue et ont été accompagnées de boucles de rétroactions positives et négatives (albédo lié à l’asymétrie des masses continentales dans les deux hémisphères, solubilité océanique du CO2) ; elles sont à l’origine des entrées et des sorties de glaciation.


web/net/sitothèque/graphie


reconstitution paléotectonique :

https://youtu.be/g_iEWvtKcuQ?si=HG4lMJWCiJ4D8fmJ

https://dinosaurpictures.org/ancient-earth/view/Dacentrurus#0

Tectoglob3D : https://www.pedagogie.ac-nice.fr/svt/productions/tectoglob3d/

Bilan : Reconstituer et comprendre les variations climatiques passées

mardi 3 décembre 2024

Quiz: A Basic Questions On DNA : https://www.proprofs.com/quiz-school/story.php?title=dna-quiz_6

Quiz 2 : DNA Structure And Function: https://www.proprofs.com/quiz-school/story.php?title=ap-bio-ch-14-dna-structure-function_2dk

Métabolisme : respiration et fermentation

Pour assurer les besoins fonctionnels d’une cellule, de nombreuses transformations biochimiques s’y déroulent : elles constituent son métabolisme. Métabolisme = ensemble des réactions chimiques de dégradation (catabolisme) et de synthèse (anabolisme) de molécules dans une cellule

3/ Equations chimiques de respiration et fermentation

Respiration : C6H12O6 + 6O2 → 6CO2 + 6H2O

Fermentation : C6H12O6 2C2H6O + 2CO2

1,2,2/Transformations biochimiques de matière minérale

matière minérale : ne contient pas C-H

1/ Observation d'euglènes au microscope

F Mettre en oeuvre des expériences pour identifier les substrats et produits du métabolisme.

$ admirez une euglène au microscope

video 9'39 in english : https://youtu.be/7MNnsmxWIk0?si=zKq3wXiVcjf76kBN