3/
Mémoire
immunitaire
2e
rencontre avec antigène : amplification, mémoire immunitaire
sélection
(activation), amplification (expansion) et différenciation clonale
Lors
d’une deuxième phase de sélection, quelques-unes sont activées
après une première rencontre avec un antigène particulier. Les
phénomènes de sélection, d'amplification et de différenciation
clonales qui s’ensuivent expliquent le délai de la réaction
adaptative (plusieurs jours chez l’être humain).
L’immunité
adaptative met en place des cellules mémoire à longue durée de
vie. Ces cellules permettent une réponse secondaire à l'antigène
plus rapide et quantitativement plus importante qui assure une
protection de l'organisme vis-à-vis de cet antigène. C’est le
fondement de la vaccination.
4/
Adaptative
car acquise
Le
système immunitaire n’est pas un organe isolé dans l’organisme
; il est diffus et interagit avec les différentes parties du corps
(cerveau, intestins, etc.). L'immunité adaptative complète
l’immunité innée chez les vertébrés. Associée à l’immunité
innée, elle réussit le plus souvent à éliminer la cause du
déclenchement de la réaction immunitaire.
webographie
/ L'immunité adaptative
Bilan
/ L'immunité adaptative
Connaissances
L'immunité
adaptative complète l’immunité innée chez les vertébrés. Elle
assure une action spécifique contre des motifs moléculaires portés
par des agents infectieux ou des cellules anormales. Elle met en jeu
des molécules et des cellules particulières, notamment les
anticorps et les cellules qui les produisent. Associée à l’immunité
innée, elle réussit le plus souvent à éliminer la cause du
déclenchement de la réaction immunitaire.
La
réaction immunitaire adaptative doit prendre en compte une grande
diversité d’agents pathogènes, leur variabilité et leur
évolution. Cela soulève un paradoxe : pour lutter contre cette
immense diversité d’agents immunogènes, elle devrait mettre en
jeu beaucoup plus de gènes que n’en porte le génome humain. Des
mécanismes particuliers engendrent des combinatoires immenses de
gènes et de protéines composites notamment dans le cas des
anticorps :
recombinaison
de segments de gènes exprimant les parties constantes et variables
des chaînes lourdes et légères des immunoglobulines ;
assemblage
des chaînes lourdes et légères.
Ces
mécanismes aléatoires engendrent une diversité telle que tous les
antigènes possibles sont en principe reconnaissables.
Dans
la diversité produite, une première sélection élimine ce qui est
incompatible avec le soi, évitant des réactions immunitaires qui se
déclencheraient contre des parties saines de l'organisme.
Les
cellules restantes de l'immunité adaptative circulent dans un état
dormant dans le sang et dans la lymphe. Lors d’une deuxième phase
de sélection, quelques-unes sont activées après une première
rencontre avec un antigène particulier. Les phénomènes de
sélection, d'amplification et de différenciation clonales qui
s’ensuivent expliquent le délai de la réaction adaptative
(plusieurs jours chez l’être humain).
L’immunité
adaptative met en place des cellules mémoire à longue durée de
vie. Ces cellules permettent une réponse secondaire à l'antigène
plus rapide et quantitativement plus importante qui assure une
protection de l'organisme vis-à-vis de cet antigène. C’est le
fondement de la vaccination.
Le
système immunitaire n’est pas un organe isolé dans l’organisme
; il est diffus et interagit avec les différentes parties du corps
(cerveau, intestins, etc.).
Notions
fondamentales : cellules présentatrices de l'antigène,
lymphocytes B, plasmocytes, immunoglobulines (anticorps), lymphocytes
T CD4, lymphocytes T auxiliaire, lymphocytes T CD8, lymphocytes T
cytotoxiques ; sélection, amplification (expansion) et
différenciation clonale.
Objectifs
: le complexe majeur d’histocompatibilité (CMH) sera évoqué sans
description détaillée. Par l’étude d’un cas d'une infection
virale (par exemple la grippe), comment se mettent en place les
défenses adaptatives et comment, en collaboration avec les défenses
innées, elles parviennent à l'élimination du virus. Par cette
étude, on signale le mode d'action du VIH.
Capacités
-
Recenser, extraire et exploiter des informations, y compris
expérimentales, sur les cellules et les molécules intervenant dans
l'immunité́ adaptative.
-
Estimer le nombre et la diversité des cellules et des molécules
nécessaires à l’immunité adaptative. Insister sur la notion de
combinatoire.
-
Concevoir et réaliser une expérience permettant de caractériser la
spécificité́ des molécules intervenant dans l'immunité́
adaptative.
-
Concevoir et réaliser des expériences permettant de mettre en
évidence les immunoglobulines lors de la réaction immunitaire.