samedi 4 avril 2020
jeudi 2 avril 2020
III/ Corps humain et santé
1tro Antigènes
Sida, Ebola, Zika, Corona… font fémir chaque
année la planète alors qu’il
n’y a pas plus petit organisme sur terre si l’on admet que les
virus sont vivants, ce qui est encore en débat entre les
scientifiques. Qu’est-ce qu’un virus ?
Voici quelques infos qui provoqueront sans doute des questions que
j’attend par mail ou commentaire avec impatience !
mercredi 1 avril 2020
4,2 : Neurone et fibre musculaire
Pour cette partie on a plein de petits logiciels à
télécharger pour faire de la modélisation, donc le cours à
distance ne devrait pas vous poser trop de pb !
Quelle est la nature du message nerveux ?
4,2,1 : La nature du message nerveux
A1 : Enregistrement sur un nerf de crabe / ExAO
Protocole et résultats :
logiciel
« simnerf » de Philippe
Cosentino de simulation
ExAO nerf crabe : https://www.pedagogie.ac-nice.fr/svt/?p=663
concevoir et rendre compte (schéma de montage et
résultats) des différentes manipulations à faire pour montrer les
notions de
- potentiel global d'un nerf
- artéfact de stimulation
- temps
de latence
- seuil
infra et supra liminaire
- recrutement
- période
réfractaire
- seuil
d'excitabilité
A2 : Enregistrement sur une cellule nerveuse / microéléctrode
logiciel « Nerf »
de Pierre.Perez :
Téléchargement :
https://disciplines.ac-toulouse.fr/svt/les-logiciels-de-pierre-perez
potentiel
transmembranaire, de repos, toute cellule, -70 mV
=
différence de concentrations ioniques de part et d'autre de la
membrane plasmique
potentiel
d'action = propagation du message nerveux
=
inversion transitoire et brutale de la polarisation membranaire
=
dépolarisation-repolarisation-hyperpolarisation de proche en proche
=
échange d'ions entre intérieur et extérieur de la membrane
plasmique de l'axone
*
loi du tout ou rien : un potentiel d'action (amplitude différente
selon le type de fibre) atteint le seuil infraliminaire
A3 : Modélisation de la sommation de potentiels d'action / logiciels
« Nerf » de
Perez : logiciel de simulation → menu « synapse »
Téléchargement :
https://disciplines.ac-toulouse.fr/svt/les-logiciels-de-pierre-perez
« somspat » de Consentino:
logiciel sommation spatiale :
https://www.pedagogie.ac-nice.fr/svt/productions/flash/somspat/
« somtmp » de Consentino:
logiciel sommation temporelle a disparu !
sommation
temporelle, sommation spatiale, seuil d'excitabilité
Bilan : nature du message nerveux
Le
neurone
conduit un message
nerveux codé en fréquence
de potentiels
d'actions.
Le nerf
conduit un message en amplitude,
selon le nombre de fibres
(neurones) recrutées. Au niveau synaptique
le message est codé en concentration
de neurotransmetteur.
§ comment se fait la jonction nerf-muscle ?
§ Une brève sur la spasticité / article CNRS pour lister les problèmes à résoudre …
Spasticité : deux pistes de traitements :
http://www2.cnrs.fr/presse/communique/4463.htm
Spasticité : deux pistes de traitements
Suite à un traumatisme de la moelle épinière, la plupart des patients présentent une exagération du tonus musculaire appelée spasticité, qui aboutit souvent à une incapacité motrice. L'équipe « Plasticité et physio-pathologie des réseaux moteurs rythmiques » à l'Institut de neurosciences de la Timone (CNRS/Aix-Marseille Université) vient d'identifier l'un des mécanismes moléculaires responsables de ce phénomène. Elle a aussi proposé deux solutions thérapeutiques concluantes chez l'animal, dont l'une sera testée en essais cliniques de phase 2 dès cette année. Ces travaux publiés dans la revue Nature Medicine le 14 mars 2016 ouvrent donc de nouvelles perspectives pour réduire ce handicap moteur.
12
millions de personnes dans le monde souffrent d'un désordre moteur
appelé spasticité. Il apparaît suite à une lésion de la moelle
épinière (accident de la route, AVC) ou au cours d'une maladie
neurodégénérative comme la sclérose latérale amyotrophique. La
spasticité se caractérise principalement par une hyperexcitation
des motoneurones, neurones de la moelle épinière qui contrôlent
nos contractions musculaires. Cette hyperexcitabilité aboutit à des
contractions simultanées et incontrôlées des muscles fléchisseurs
et extenseurs, qui rendent tout mouvement locomoteur difficile, voire
impossible. Or, les traitements existant aujourd'hui sont peu
satisfaisants1.
L'excitation
des neurones est en partie déclenchée par les canaux sodiques
exprimés sur leur membrane. Leur ouverture génère un flux de
sodium qui engendre l'activation brève des motoneurones, à
l'origine d'une contraction musculaire de courte durée (figure A1).
En cas de spasticité, les flux de sodium durent plus longtemps, ils
sont dits « persistants », ce qui entraine une surexcitation du
neurone. L'équipe de Frédéric Brocard, à l'Institut de
neurosciences de la Timone, a découvert que cette hyperexcitabilité
résulte d'une dérégulation des canaux sodiques dans le neurone.
En
effet, la fermeture rapide du canal à sodium s'effectue normalement
grâce à une « boucle moléculaire » raccordée au canal, qui
vient rapidement obstruer celui-ci après son ouverture (figures A2
et A3). Ce processus d'inactivation du canal sodique permet une
maîtrise de l'excitabilité du motoneurone. Les chercheurs ont
montré que, suite à une lésion de la moelle épinière, l'activité
d'une enzyme, la calpaïne, est augmentée. Cette enzyme coupe le
canal sodique, ce qui rend inopérant le processus d'inactivation
(figure B1). Le pore reste alors ouvert, générant un courant
sodique prolongé, de nature persistante (figures B2 et B3).
Fonctionnement
du canal à sodium des motoneurones dans les conditions normales (A)
et pathologiques (B). L'ouverture du canal sodique engendre un
courant d'ions sodium Na+ (A1), rapidement stoppé quand une boucle
moléculaire de la protéine vient obturer le pore du canal (A2).
Ceci engendre une excitation brève du motoneurone, à l'origine
d'une contraction musculaire de courte durée (A3). A la suite d'une
lésion de la moelle épinière, la calpaïne rend inopérante
l'inactivation du canal en coupant la boucle responsable de sa
fermeture (B1). Il en résulte un courant sodique persistant, INaP
(B2) générant une excitation prolongée du motoneurone, à
l'origine d'une contraction soutenue du muscle (B3).
L'équipe
de chercheurs a testé deux traitements sur des rats présentant des
lésions de la moelle épinière. L'une des molécules est un
inhibiteur de la calpaïne. Son utilisation pendant une courte
période (dix jours) rétablit le bon fonctionnement du canal sodique
et réduit durablement l'ampleur de la spasticité. En effet, un mois
après la fin du traitement, les effets positifs sur la spasticité
perdurent.
L'autre
molécule testée, le riluzole, agit comme un inhibiteur du courant
sodique persistant. Elle réduit également la spasticité, même si
ses effets restent temporaires dans la mesure où celle-ci
réapparaît deux semaines après la fin du traitement. La
molécule présente pourtant un grand intérêt puisqu'elle est déjà
administrable aux patients atteints de sclérose latérale
amyotrophique. Des essais cliniques de phase 2, qui débuteront cette
année à l'hôpital de la Timone, testeront son efficacité dans le
traitement de la spasticité chez des patients atteints de lésions
de la moelle épinière. En parallèle, l'équipe de Frédéric
Brocard continuera à décrypter le phénomène de spasticité –
plus spécifiquement l'implication de la calpaïne dans la
dérégulation des motoneurones – et tester d'autres inhibiteurs de
cette enzyme administrables à l'homme.
Notes :
1
Le traitement pharmacologique majoritaire, le baclofène, passe mal
la barrière entre le sang et la moelle épinière. De ce fait, les
patients doivent en prendre de fortes doses par voie orale, ce qui
entraine des effets secondaires importants (troubles sensitifs,
insomnie). Les autres traitements sont contraignants (injections
intramusculaires à renouveler tous les 2-3 mois), voire
irréversibles (chirurgie des nerfs impliqués). Quant à la
kinésithérapie, elle n'apporte qu'un soulagement transitoire.
Références :
Calpain-mediated
proteolytic cleavage of sodium channels after spinal cord injury
increases the persistent sodium current and contributes to
spasticity,
Cécile Brocard, Vanessa Plantier, Pascale Boulenguez, Sylvie
Liabeuf, Mouloud Bouhadfane, Annelise Viallat-Lieutaud, Laurent Vinay
& Frédéric Brocard. Nature
Medicine, 14 mars
2016. DOI: 10.1038/NM.4061
A4 : Approche historique
Diapo en pdf sur le cloud : « neuro
histoire »
Approche historique de la neurologie :
un site de vulgarisation avec la
collection des clichés qui
le discrédite :
https://www.vocabulaire-medical.fr/encyclopedie/281-personnalites-celebres-de-lhistoire-de-la-medecine
liste de neurologues :
http://perso.numericable.fr/jeanpierre.paquet/neurosc/hommag.html
aires de Brodman
: http://www.thevisualmd.com/interactives.php?idu=12699&idc=1138&cw=1
synthèse schématique :
http://ww3.ac-poitiers.fr/svt/activite/j-coutable/AiresCerebrales/AiresC.htm
aires
spécialisées, aires corticales somatosensorielles, aire motrice.
Bilan : Motricité et plasticité cérébrale
L'exploration du cortex cérébral permet de découvrir les aires motrices spécialisées à l'origine des mouvements volontaires. Le système nerveux central peut récupérer ses fonctions après une lésion limitée. La plasticité des zones motrices explique cette propriété. La comparaison des cartes motrices de plusieurs individus montre des différences importantes. Loin d'être innées, ces différences s'acquièrent au cours du développement, de l'apprentissage des gestes et de l'entraînement. Cette plasticité cérébrale explique aussi les capacités de récupération du cerveau après la perte de fonction accidentelle d'une petite partie du cortex moteur. Les capacités de remaniements se réduisent tout au long de la vie, de même que le nombre de cellules nerveuses. C'est donc un capital à préserver et entretenir.lundi 30 mars 2020
2,2,3,2/ Les zones de collision
1/ Profil de collision
-
Recenser, extraire et organiser des données de terrain
-
Observer les profils ECORS (Étude de la Croûte Continentale et
Océanique par Réflexion Sismique).
une sortie de terrain :
http://www.lithotheque.ac-aix-marseille.fr/Affleurements_PACA/05_galibier/05_galibier_panorama_pistes_peda.htm
2/ Roches transformées
-
Recenser, extraire et organiser des données de terrain
-
Repérer à différentes échelles, des indices simples de
modifications tectoniques, du raccourcissement et de l'empilement
failles,
déformations, plis, chevauchements
Ouvrir le cloud : dossier SVT/travail/classe
1/ lire le diaporama « pli faille nappe » 2/ légender
et compléter le document libre office draw
« pli faille nappe » 3/ enregistrer et exporter au format
pdf 4/ envoyer un message au prof pour demander correction
sortie dans les Pyrénnées :
animations :
Failles
normales <=> divergence = extension
Failles
inverses <=> convergence = compression
Failles
transformantes <=> coulissage,
Failles
transformantes = coulissantes = transverses = décrochante
Raccourcissement
et empilement sont attestés par un ensemble de structures
tectoniques déformant les roches (plis, failles, chevauchements,
nappes de charriage).
3/ Evolution lithosphérique
un article scientifique :
https://www.osug.fr/actualites/faits-marquants/premiere-preuve-sismologique-de-subduction-continentale-sous-les-alpes.html
une thèse complète :
https://www.researchgate.net/figure/1-Carte-structurale-simplifiee-des-Pyrenees-varisques-ou-sont-representees-les_fig71_314205022
un logiciel de modélistation en ligne :
https://www.pedagogie.ac-nice.fr/svt/productions/profil-crustal/
choirir
le type de coupe, l’endroit où vous voulez une coupe :
cliquer sur les points de coupe et admirer
L’affrontement
de lithosphère de même densité conduit à un épaississement
crustal. L’épaisseur de la croûte résulte d’un
raccourcissement et d’un empilement des matériaux lithosphériques.
Bilan / La dynamique des zones de collision
Connaissances
L’affrontement
de lithosphère de même densité conduit à un épaississement
crustal. L’épaisseur de la croûte résulte d’un
raccourcissement et d’un empilement des matériaux lithosphériques.
Raccourcissement
et empilement sont attestés par un ensemble de structures
tectoniques déformant les roches (plis, failles, chevauchements,
nappes de charriage).
Capacités
-
Recenser, extraire et organiser des données de terrain entre autres
lors d'une sortie.
-
Observer les profils ECORS (Étude de la Croûte Continentale et
Océanique par Réflexion Sismique).
-
Repérer à différentes échelles, des indices simples de
modifications tectoniques, du raccourcissement et de l'empilement
(par exemple avec des données sur la chaîne himalayenne).
Pour l’ensemble du thème « La dynamique de la lithosphère » :
Notions
fondamentales : morphologie d’une dorsale et d’une zone de
subduction, failles normales et inverses, remontée asthénosphérique,
magmatisme et roches associées, hydrothermalisme, augmentation de
densité, panneau plongeant, fusion partielle, déformation, plis,
chevauchement.
Objectifs
: préciser et quantifier les mouvements des plaques lithosphériques
en croisant différentes méthodes → les ordres de grandeurs
(vitesse) de la dynamique lithosphérique. En s’appuyant sur
différents faits géologiques, découverte
des principaux phénomènes de la dynamique terrestre.
Pour l'étude de marqueurs de la collision, des exemples pourront
être pris dans toute chaîne active ou récente (Alpes, Pyrénées
et Himalaya). la formation des types de roches identifiés.
4,1,2 : différentes méthodes d'approche du cerveau
A1 : trois angles d'étude du cerveau
- Clinique
Rappel sur exp de Milner (1952) vue en 1S sur les
circuits de la récompense
la peur, modèle d'apprentissage :
http://www.larecherche.fr/sites/larecherche.fr/files/content/system/media/peur.pdf
- anatomique
coupe histologique
: http://www.udel.edu/biology/Wags/histopage/lowmagpage/lomagjpegs/cerebralhemispheres.jpg
visible human project
: http://www.madsci.org/~lynn/VH/annotated.html
A2 : expérimentation animale sur la plasticité cérébrale
La plasticité cérébrale au niveau du cortex des
rongeurs :
http://www.inrp.fr/Acces/biotic/neuro/plasticite/html/plastic.htm
organisation des projections corticales des
vibrisses chez le rat :
http://www.inrp.fr/Acces/biotic/neuro/plasticite/html/vibrisses.htm
=> correspondance entre zone sensitive
(vibrisses) et zone corticale ( tonneaux de neurones du cortex )
fontaine de jouvence neuronale :
http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actualite-une-fontaine-de-jouvence-neuronale-25819.php
plasticité
cérébraleA3 : approche clinique de la plasticité motrice cérébrale
Plasticité corticale chez l'homme adulte :
http://www.inrp.fr/Acces/biotic/neuro/plasticite/html/plasthom.htm
bac S 2013 Amérique du sud
Partie 2.2 : http://didac.free.fr/bac/ts13amerique_s/3.htm
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