samedi 10 mars 2018

Le plus ancien témoignage de pensée symbolique est néandertalien

L'âge de coquillages perforés découverts dans une grotte espagnole a été estimé à 115 000 ans. Ils ne peuvent ainsi qu'être l'oeuvre de l'homme de Néandertal.
François Savatier  

la spéciation chez les Equidés

Les Equidés représentent 55 millions d'années de changements anatomiques, qui va de l'ancêtre aux 3 à 4 doigts à l'ongulé actuel possédant un seul et unique doigt. De cette famille ne subsiste aujourd'hui que le genre « Equus », apparu il y a 4 à 4,5 millions d'année en Amerique du Nord. Ce genre abrite les espèces telles que le cheval (equus caballus), l'âne (equus asinus), le zèbre (equus quagga ou zebra) mais encore l'hémione (equus hemionus) ou le cheval de Przewalski (equus ferus przewalskii).
Les espèces de ce genre sont de la classe « Mammalia » (mammifères) et se caractérisent par une taille moyenne ou grande, une tête allongée et un coup long orné d'une crinière.

Ces espèces représentent un exemple frappant de modèle d'évolution, mais le mystère de leur grande diversité reste un sujet d'actualité.

Les nombreuses recherches menées sur le génome des espèces actuelles d'équidés ainsi que, plus récemment, sur le génome du zèbre quagga, éteint au début du XXeme siècle, mettent en évidence la complexité de l'histoire de la spéciation chez les Equus.
C'est la comparaison des génômes des différentes espèces d'Equus qui permet entre autre de décrypter les adaptations génétiques et de retracer le moment où deux espèces distinctes sont apparues sous l'influence de différents facteurs, ce qu'on appelle spéciation.
Les chercheurs, en séquençant les 6 génomes de chaque espèce vivante d'ânes et de zèbres ont élargit les bases de données et ont pu comparer ces séquences avec celles du cheval et de l'âne domestiques, qui étaient jusque-là les seules à avoir été séquencées entièrement : ils ont ainsi mis en évidence 48 gènes qui ont évolué différemment ; gènes impliqués entre autre dans l'olfaction, les réponses immunitaires, le développement, la locomotion ou encore le comportement.
Il est d'usage de penser que la spéciation chez les Equus a débuté par un isolement géographique de par la large expansion que l'ancêtre commun a connu dès son apparition il y a environ 4 millions d'années. En effet, l'histoire démographique de ce genre a été très active. L'évolution s'est faite principalement en Amérique du Nord, puis les représentants du genre se sont dirigés vers l'Europe et l'Asie par migrations (dès 2,1 – 3,4 Ma). La plus ancienne spéciation a eu lieu en Amérique du Nord. Cette très grande dispersion est à l'origine des spéciations.
L'isolement géographique est vecteur d'adaptations génétiques et phénotypiques chez l'individu, adaptations qui favorisent l'appréhension de l'environnement, de l'écosystème, la survie et la reproduction. A plus ou moins long terme, ces divergences génétiques et phénotypiques (quoique moindres) ont « isolé » un groupe d'équidés par rapport à un autre, entraînant un isolement génétique et donc, un isolement reproductif. Les espèces d'Equus sont donc nées du fait de la large diffusion de ce genre animal sur le globe.C'est le cas par exemple du zèbre, espèce présente principalement sur le continent africain, qui s'est remarquablement bien adapté à son environnement aride et riche en insectes.


Isolement reproductif ? En vérité pour les espèces du groupe Equus, ce n'est pas vraiment le cas. Ce qui est complexe dans le cas des différentes espèces d'Equus, c'est qu'il existe aujourd'hui beaucoup de cas d'hybridation malgré des différences chromosomiques majeures en fonction des espèces du genre (de 16 à 32 paires selon les espèces), ce qui contraste avec la théorie selon laquelle les incompatibilités chromosomiques sont les moteurs de la spéciation équine. On veut dire par là que malgré un nombre très variable de paires de chromosomes chez les différentes espèces d'Equus, il est possible de trouver de fortes ressemblances dans le génomes des espèces équines actuelles, ce qui vient s'opposer à l'idée que l'accumulation de réarrangements chromosomiques mène à une isolation reproductive complète. Ceci remet en cause le critère d'interfécondité utilisé pour définir une espèce, puisque le terme même d'hybridation vient s'y opposer : il définit le croisement entre deux espèces. Des espèces qui, normalement, ne devraient pas pouvoir se reproduire car trop éloignés que ce soit sur le point de vue génétique et/ou géographique. Chez les Equus cependant, les cas d'hybridation nombreux suggèrent une proximité des génomes plus importante que ne le laisserait penser certaines études.

Si nous prenons le cas du mulet (ou de la mule) par exemple, équidé hybride issu des amours d'un âne et d'une jument, des études de son caryotype ont permis de le comparer avec ceux de ses parents. D'un phénotype nettement hybride, alliant la taille et l'étendue du cheval et les caractéristiques de l'âne, le mulet est également d'un point de vue physiologique très proche de l'âne : c'est en effet un animal très robuste. D'un point de vue génétique, le caryotype du mulet possède 63 chromosome : un parfait mélange entre son parent maternel et paternel qui en possèdent respectivement 64 (cheval) et 62 (âne).
Cette hybridation est possible car si le caryotype du cheval et de l'âne diffèrent ne serait-ce que de par leurs réarrangements chromosomiques, ils restent cependant très proches.
D'autres cas d'hybridation sont bien connues : le zébrule entre autre, issu du croisement d'un zèbre et d'une jument, le zébrâne venant de l'accouplement d'un zèbre et d'une anesse ou encore le bardot issu d'une anesse et d'un étalon.
Tous ces hybrides possèdent également 63 chromosomes. Ce nombre impair de chromosomes hérités de leurs parents équins entraînent fatalement leur stérilité : ne pouvant s'apparier correctement lors de la première division de la méiose, les cellules germinales de l'animal sont vouées à se dégénérer ; ces irrégularités d'appariement provoquent une très faible production de gamètes viables qui sont, de plus, difficilement fécondables.

Ces cas d'hybridation montrent la grande plasticité chromosomique chez les espèces Equus, capables pour la plupart de se reproduire entre elles. Cependant, cette descendance, stérile, corrobore le fait que le cheval et l'âne, le cheval et le zèbre ou encore le zèbre et l'âne restent des espèces différentes quoique très proches, issue d'un ancien et même ancêtre commun.















L'évolution du genre Equus a comme tous été l'objet d'une longue et lente évolution. Elle est très intéressante à étudier car les espèces équines représentent un modèle fondamental pour la compréhension du lien réciproque entre structure chromosomique et diversité génétique qui mènent finalement à la spéciation au sein d'un genre.





Liens des sources :


Les moustiques du métro londonien

La première ligne du métro de Londres a été inaugurée en 1863. Alors qu’il n’existait initialement qu’une seule espèce de moustiques à Londres, on trouve actuellement des moustiques qui vivent exclusivement dans les couloirs du métro londonien qui viennent se rajouter aux moustiques dits « de surface ». Ces nouveaux moustiques forment un écosystème confiné, sans rapport direct avec l’extérieur. En laboratoire, il est impossible de faire se reproduire des moustiques du métro londonien avec des moustiques londoniens vivant en surface.
Pour distinguer les populations du métro de celles de surface, les scientifiques ont donné le nom de Culex pipiens forme molestus aux premiers et de Culex pipiens forme pipiens aux seconds.
La forme Molestus du métro londonien serait issue d’une population unique de surface Culex pipiens.
Mais il y a mieux : les moustiques du métro sont génétiquement différenciés en fonction des lignes du métro !
Au moins trois groupes génétiques correspondent effectivement aux lignes Victoria, Bakerloo et Central ont en effet été identifiés…

Comment cette espèce est-elle apparue ? Quels sont les mécanismes de spéciation ?

Une partie de la population initiale (Culex pipiens) est isolée dans les souterrains du métro. L'espèce a subit ainsi un isolement géographique. Lorsquune population change de zone de vie, elle fonde une nouvelle population à partir d’individu « nouveaux ». Ces derniers ont peu de chance davoir la totalité des allèles présents dans la population dorigine : ce qui entraîne une fréquence allélique différente de celle dorigine (on note donc déjà des différences). Cette partie de population présente un faible effectif : la dérive génétique va donc être marquée. Ce mécanisme est celui de la variation aléatoire des fréquences alléliques au sein dune population et au cours des générations. Lisolement de la population amène donc une évolution au cours du temps, une variation des fréquences alléliques, au fil des mutations et des modifications du génome, ainsi que de la transmission aléatoire des allèles.

Ensuite, intervient la sélection naturelle. Les conditions du milieu souterrain sont différentes des conditions en surface : les pressions évolutives, les températures, la luminosité ne sont pas les mêmes. Ainsi, un allèle dun gène qui favorisait la survie en surface peut devenir défavorable dans ce nouvel environnement. Les effets de la sélection naturelle sont différents dans les deux milieux. Précisons que les couloirs du métro forment un environnement confiné, isolé de lextérieur, donc les échanges génétiques avec la population de moustiques en plein air étaient réduits - quasiment inexistants-, ce qui a favorisé aussi la séparation génétique entre les deux populations et la création de deux espèces distinctes comme le montre le schéma ci-contre:





De plus, les phénomènes jouent simultanément sur l’évolution des fréquences alléliques des deux populations. Laccumulation de différences peut conduire à l’apparition de nouvelles espèces comme nous le voyons sur le schéma suivant:

Conclusion:
On comprend désormais comment cette spéciation a pu se mettre en place. En effet, à partir du moment ou deux êtres qui se reproduisent ne donnent pas de descendance fertile, on peut alors affirmer que ces deux êtres n’appartiennent pas à la même espèce. C’est ici le cas avec les moustiques Culex pipiens forme molestus et pipiens. Cette spéciation est due aux mécanismes dont nous avons parlé dans cet article à savoir: l’isolement géographique, les mutations, la sélection naturelle…

Bibliographie:

vendredi 9 mars 2018

§ Quelle est l'évolution de l'homme ?

2,4,2/ Hominidé

A1 : Phylogénèse de l'oeil / rappel de 1S

Diap \oeil_phylogenese.odp
Phylogénèse et Famille multigénique

A2: Comparaison des genres Homo et Pan / do© www

© Homo Pan.odg
Homo sapiens, chimpanzé, chronologie et intensité d'expression de certains gènes, développement pré et postnatal,
Néoténie

§ Quelle est l'évolution de l'homme ?

2,4/ Le cas Humain

2,4,1/ Hominoïde

A1 : EV/ Construction de la phylogénie des hominidés / logiciel Phylogène

® TP phylogene Hominides.odt
TS TP phylogene Hominides - CoRR.odt
traiter les données pour établir des relations de parenté / Phylogène (version 24/10/2009) : (doc, odt, pdf)
arbre phylogénétique, ancêtre commun
caractère ancestral = primitif // caractère dérivé = acquis

A2 : Comparaison de crânes d’hominidés / moulages + logiciel Mesurim

© TS TP mesurim cranes.odt
© Homo tableau comparaison.odt
craniometrie.pdf
Compter et / ou mesurer avec Mesurim (version 24/10/2009) : (doc, odt, pdf)
Compter et / ou mesurer avec Mesurim 2008 (version 12/01/2011) : (doc, odt, pdf)
Compter et / ou mesurer avec Mesurim 2011 (version 06/12/2012) : (doc, odt, pdf)
Avec le logiciel « Mesurim » effectuer les mesures selon les indications des fiches techniques « crâniométrie » et « effectuer des mesures sur les crânes avec « Mesurim » »
Comparer vos résultats au tableau de comparaison des fossiles de la lignée et déterminer si ce fossile appartient à la lignée humaine. Si oui où le situer ?
télécharger fiche technique de craniométrie : http://svtolog.free.fr/IMG/pdf/craniometrie.pdf
télécharger un tableau de comparaison: http://svtolog.free.fr/IMG/pdf/ligneets.pdf
face réduite, trou occipital, mandibule parabolique, capacité crânienne

A3 : comparaisons anatomiques / logiciel

TP_lignée_humaine.odt
télécharger le logiciel de Perez Lignée humaine (.zip) : http://pedagogie.ac-toulouse.fr/svt/serveur/lycee/perez/evolution/ligsomm.htm
télécharger fiche technique de craniométrie : http://svtolog.free.fr/IMG/pdf/craniometrie.pdf
télécharger puis compléter le tableau : http://svtolog.free.fr/IMG/pdf/ligneets.pdf

Bilan : Un regard sur l'évolution de l'Homme

Homo sapiens peut être regardé, sur le plan évolutif, comme toute autre espèce.
Il a une histoire évolutive et est en perpétuelle évolution.
Cette histoire fait partie de celle, plus générale, des primates.

§ Que manquait-il à Wegener pour appuyer la théorie ?

A3 : Utilisation de la sismologie pour la découverte des profondeurs de la terre

D/ subduction.odp
Hodochrone [Hodo = vitesse ; chrone = temps] = courbes de vitesses d'ondes sismiques à travers le globe
Tomographie [tomê = coupe ; graph = écrit ] sismique = cartographie de l'intérieur de la terre à partir des variations vitesses des ondes sismiques = échographie sismique
Manuel p.169-170....
La propagation d’ondes à travers un même matériau mais à des températures différentes montre la différence entre lithosphère et asthénosphère.
Les hodochrones permettent de comparer les différentes données sismiques à travers la terre et donc de révéler des différentes discontinuités (limites entre couches différentes par leur nature ou leur composition) comme celle de Mohorovicic séparant croûte et manteau ou la LVZ séparant la lithosphère et l'asthénosphère.
Rhéologie [rhéô = couler ; logos = étude ]
lithosphère / asthénosphère;
lithosphère (océanique ou continentale) plongeant ss\ manteau
plan de Wadati-Benioff
lithosphère rigide et cassante / asthénosphère ductile

A4 : Schématisation du phénomène de subduction / animations

animation en flash : http://www.biologieenflash.net/sommaire.html → géologie interne → subduction
au fur et à mesure de son éloignement de la dorsale, la lithosphère océanique s'épaissit (par refroidissement + poids de la sédimentation qui s'accumule) et devient plus dense, jusqu'à dépasser la densité de l'asthénosphère. Au bout de 50 à 180 Ma, la densité de la lithosphère dépasse celle de l’asthénosphère, ce qui permet sa subduction. Cette différence de densité est considérée comme le moteur principal de la tectonique des plaques.

Bilan / schéma : Subduction du plancher océanique

© sch'bilan 3
Mots clefs : Fosse de subduction, foyer sismiques, plan de Benioff, lithosphère, asthénosphère, croûte, manteau, subduction, isotherme 1300°C

Bilan : Subduction du plancher océanique

Au voisinage des fosses océaniques, la distribution spatiale des foyers des séismes en fonction de leur profondeur s’établit selon un plan incliné, le plan de Wadati-Benioff.
Les différences de vitesse des ondes sismiques qui se propagent le long de ce plan, par rapport à celles qui s’en écartent, permettent de distinguer la lithosphère de l’asthénosphère. La limite inférieure de la lithosphère correspond généralement à l’isotherme 1300°C (environ 100 km sous océans, 120 km sous continents). La lithosphère comprend la croûte + le manteau supérieur, l'asthénosphère est une partie du manteau sous-jacente. L’interprétation de ces données sismiques permet ainsi de montrer que la lithosphère s’enfonce dans le manteau au niveau des fosses dites de subduction.

jeudi 8 mars 2018

§ Quelle est l'évolution de l'homme ?

§ Quelle est l'évolution de l'homme ?

2,4/ Le cas Humain

2,4,1/ Hominoïde

A1 : EV/ Construction de la phylogénie des hominidés / logiciel Phylogène

® TP phylogene Hominides.odt
TS TP phylogene Hominides - CoRR.odt
traiter les données pour établir des relations de parenté / Phylogène (version 24/10/2009) : (doc, odt, pdf)
arbre phylogénétique, ancêtre commun
caractère ancestral = primitif // caractère dérivé = acquis

§ Que manquait-il à Wegener pour appuyer la théorie ?

2.2.3 : Sismologie en profondeur

A1 : Etude de la répartition mondiale des séismes profonds / site CNRS

subduction = zone de convergence de plaques
séïsmicité + volcanisme particuliers de la subduction : séismes profonds + volcanisme explosif
reliefs négatifs = fosse, (bassin arrière-arc)
reliefs positifs = cordillère ou arc insulaire

A2 : Tracé du plan de Wadati Benioff / logiciels Sismolog + Educarte

© 1S TP sismolog educarte subduction.odt
1S_TP_subduction_sismolog_educarte.odt
pour localiser les zones de subduction :
isotherme d’une zone de subduction :
pour télécharger le logiciel Educarte : http://www.edusismo.org/docs/outils/educarte/index.htm

fresh news

nous avons remis dans la cage deux couples (ravis de sortir de leur petit carton)
le jeune blanc (bec) semble s'être fait accepté
quelques oeufs dans un nichoir non couvé
un autre nichoir occupé (par couveuse ?)

§ Que manquait-il à Wegener pour appuyer la théorie ?

2.2.2 : Paléomagnétisme des fonds océaniques

[Paleo = ancien]

A1 : Mesure du paléomagnétisme des dorsales océaniques / Google earth

fiche technique d'utilisation de Google earth : http://pedagogie.ac-toulouse.fr/svt/serveur/bankact/index.php?m=1&sm=1
anomalies magnétiques,
=> la corrélation entre les anomalies magnétiques découvertes sur le plancher océanique et la connaissance plus ancienne de l’existence d’inversion des pôles magnétiques confirme l’hypothèse de l’expansion océanique.

A2 : Mise en évidence magnétisme des roches / échantillons

basalte, magnétite, aimant, limaille de Fe, plaque plexis, boussole

magnétisme des roches (magnétite), basalte, champ magnétique terrestre

A3 : Schématisation de l'expansion océanique / animations

http://www.biologieenflash.net/sommaire.html → géologie interne → dorsale
Convection, dorsale, rift, croûte basaltes+gabbro
=> liens entre amincissement de la lithosphère, remontée / convection, dépressurisation et fusion partielle de l’asthénosphère sous-jacente et formation d’une nouvelle lithosphère.

Bilan : Paléomagnétisme océanique

La mise en évidence de bandes d’anomalies magnétiques symétriques par rapport à l’axe des dorsales océaniques, corrélables avec les phénomènes d’inversion des pôles magnétiques (connus depuis le début du siècle), permet d’éprouver l'hypothèse de Wegener et de calculer des vitesses d’expansion océaniques.
Mots clefs : Topographie océanique, flux thermique, magnétisme des roches (magnétite, point de Curie), anomalies, expansion, accrétion, dorsale, convection, vitesse d'expansion

Comment retrace-t-on l'évolution ?

A4 : Construction de l'« arbre de la vie »

Interactive tree of life : http://www.onezoom.org/
construction de l'arbre au cours des ans : http://www.onezoom.org/tetrapods.htm (clic en haut à droite, compteur années en bas)
another tree of life : http://tolweb.org/tree/

A5 : reflexion sur la notion d'espèce / concepts

des sites « spécialisés » :
des définitions de l'espèce :
au programme de 6e : « La diversité des espèces est à la base de la biodiversité. Une espèce est un ensemble d'individus qui évoluent conjointement sur le plan héréditaire. »
Mayr donne de l'espèce la définition largement admise : « l'espèce représente un groupe de populations réellement ou potentiellement interfécondes et séparé reproductivement de tout autre groupe analogue. »
Conception biologique de l'espèce (BSC) = une espèce est un groupe de populations naturelles au sein desquelles les individus peuvent échanger du matériel génétique ; toute espèce est séparée des autres par des mécanismes d'isolement reproductif.
Conception phylogénétique de l'espèce (PSC) = concept cladistique = un groupe d'organismes qui peuvent être distingués d'autres groupes et auquel apartiennent les ancêtres et les descendants d'une lignée évolutive = le plus petit agrégat de populations identifiable par une combinaison unique d'états de caractères chez des individus comparables.
Conception évolutive de l'espèce (ESC) = une espèce est une lignée évolutive formée de populations ancestrales et de leurs descendants, qui est distincte des autres lignées évolutives et qui a son propre destin.
espèce = ensemble d'individus qui produisent une descendance fertile d'un point de rupture du flux généalogique juqu'au suivant.
« dans la nature il n’y a pas d’espèces : il n’apparait que des barrières de reproduction. Les espèces, c’est nous qui les créons à partir d’un modèle théorique » (G. Lecointre, professeur au Museum National d’Histoire Naturelle - Revue Espèces – n° 1 –septembre 2011) : http://www.especes.org/
Doit-on abandonner le concept d’espèce ? : http://www.inra.fr/dpenv/leguyc46.htm
l'espèce est une réalité statistique, collective
https://videos.reseau-canope.fr/corpus/lignees_d_especes-HD.mp4
oiseaux de paradis : danse des paradisiers : http://youtu.be/YTR21os8gTA

Bilan : Évolution des espèces

La diversité du vivant (biodiversité) est en partie décrite comme une diversité d'espèces. La définition de l'espèce est délicate et peut reposer sur des critères variés qui permettent d'apprécier le caractère plus ou moins distinct de deux populations (critères phénotypiques, interfécondité, etc.). Le concept d'espèce s'est modifié au cours de l'histoire de la biologie. Une espèce peut être considérée comme une population d'individus suffisamment isolés génétiquement des autres populations. Une population d'individus identifiée comme constituant une espèce n'est définie que durant un laps de temps fini. On dit qu'une espèce disparaît si l'ensemble des individus concernés disparaît ou cesse d'être isolé génétiquement. Une espèce supplémentaire est définie si un nouvel ensemble s'individualise. L'espèce est une réalité statistique, collective.
Mots clefs : espèce, critères phénotypiques, interfécondité, concept, histoire, isolement génétique, temps


§ et nous dans tout ça ?
© article /Djebel Irhoud.odt

mercredi 7 mars 2018


§ Comment se fait la coordination des fonctions de respiration et de circulation ?


nerf
Exp de section
Exp de stimulation
=> Rôle du nerf
Parasympathique
Accélération cardiaque
Ralentissement cardiaque
Ralentit le coeur
nerf moteur modérateur
Orthosympathique
Ralentissement cardiaque
Accélération cardiaque
Accélère le coeur
nerf moteur accélérateur
Cyon ou Hering
Accélération cardiaque
Ralentissement cardiaque
Nerfs sensitifs
Pour la prochaine fois :
réaliser un schéma de la boucle de régulation nerveuse de la pression artérielle, contenant les mots suivants :
barorécepteurs → nerf sensitif → centre bulbaire → nerfs orthosympathiques & parasympathiques → effecteur = cœur

cubitus, l’os qui a changé de sexe

Cuistres que nous sommes. Nous avons appris incidemment que l’os de l’avant-bras que nous avions coutume d’appeler cubitus aurait changé de nom subrepticement depuis longtemps et répondrait désormais au doux nom d’ulna. Le Petit Larousse a enregistré ce changement, avec discrétion, il y a longtemps déjà (au moins l’édition 2004). Le Petit Robert, lui, ignore encore ulna, mais il connaît l’adjectif ulnaire, « qui a trait au cubitus », ce qui est un premier pas. Quand il indiquera « qui a trait à l’ulna », la boucle sera bouclée. Il faut noter aussi que l’adjectif cubital (« qui a trait à l’ulna ») subsiste toujours, ce qui complique la situation sémantique.
Ulna signifie « avant-bras » en latin ; et cubitus, « coude ». Le milieu médical, à qui nous devons ce changement de terme, s’est approché au plus près de l’étymologie. Au passage, cet os a changé de sexe : cubitus était masculin, ulna est féminin. Dommage pour cubitus, qui pouvait se prêter à moult jeux de mots – nous pensons notamment à cette chanson de Georgius où il était question de « montrer son cubitus » en tout bien tout honneur – mais pour nous consoler nous savons que cubital (pluriel masculin cubitaux) a toujours cours.http://correcteurs.blog.lemonde.fr/2012/12/11/cubitus-los-qui-a-change-de-sexe/

mardi 6 mars 2018

il y a du nouveau !


5 perruches se sont sauvées, il n'en reste que 4 + 1 jeune qui semble mal accepté par les autres

les enfants du primaire ont repéré 5 oeufs dans un des nichoirs ..

on reçoit 2 nouveaux couples jeudi, nous aurons donc au moins 4 couples au total

§ Comment se fait la coordination des fonctions de respiration et de circulation ?

2 EV QCM santé2.odt

§ Comment se fait la coordination des fonctions de respiration et de circulation ?

2.3- Une boucle de régulation nerveuse

A1 : Expérience virtuelle sur la régulation de la pression artérielle / logiciels www

animation expérience sur le chien : http://svt.ac-creteil.fr/?Une-animation-sur-l-influence-du
Expériences de section-stimulations : http://www.ac-nice.fr/svt/productions/freeware/regulpan/
Autre logiciels en ligne des expériences de section-stimulations : http://44.svt.free.fr/jpg/regulation_pression-arterielle.htm
construire un tableau de comparaison des différentes expériences