B.5.3/ Motricité et plasticité cérébrale
Si
le réflexe myotatique sert d'outil diagnostique pour identifier
d'éventuelles anomalies du système neuromusculaire local, il n'est
pas suffisant car certaines anomalies peuvent résulter d'anomalies
touchant le système nerveux central et se traduire par des
dysfonctionnements musculaires. Ainsi, les mouvements volontaires
sont contrôlés par le système nerveux central.
L'exploration
du cortex cérébral permet de découvrir les aires
motrices spécialisées à l'origine des mouvements volontaires.
Les messages nerveux moteurs qui partent du cerveau cheminent par des
faisceaux de neurones qui descendent dans la moelle jusqu'aux
motoneurones. C'est ce qui explique les effets paralysants des
lésions médullaires. Le corps cellulaire du motoneurone reçoit des
informations diverses qu'il intègre sous la forme d'un message
moteur unique et chaque fibre musculaire reçoit le message d'un seul
motoneurone.
29 mai
La
plasticité cérébrale affecte autant le cortex moteur que
l'importance de cette plasticité, tant dans l'élaboration d'un
phénotype spécifique que dans certaines situations médicales.
Le
système nerveux central peut récupérer ses fonctions après une
lésion limitée. La plasticité des zones motrices explique cette
propriété.
La
comparaison des cartes motrices de plusieurs individus montre des
différences importantes. Loin d'être innées, ces différences
s'acquièrent au cours du développement, de l'apprentissage des
gestes et de l'entraînement. Cette plasticité cérébrale explique
aussi les capacités de récupération du cerveau après la perte de
fonction accidentelle d'une petite partie du cortex moteur.
Les
capacités de remaniements se réduisent tout au long de la vie, de
même que le nombre de cellules nerveuses. C'est donc un capital à
préserver et entretenir.
B/ schéma
B/ Anatomie fonctionnelle du cerveau / diaporama
Diapo\neuro_cerveau.odp
Mots-clefs :
Motoneurone, aire motrice, commande corticale du mouvement,
plasticité cérébrale