La diversité du vivant, ou biodiversité, se traduit par des variations phénotypiques (expression de traits variables) elles mêmes causées en grande partie par des variations génétiques aussi bien à l’intérieur des espèces qu’au niveau supérieur ou supra-spécifique. Les contraintes environnementales rencontrées par les différentes populations d’une même espèce façonnent l’expression des traits maximisant la survie et/ou la reproduction des individus localement. La théorie de la sélection naturelle a été enrichie au fil du temps par la découverte des bases moléculaires de la variation génétique et de l’importance du hasard dans l’évolution des traits. Plus récemment d’autres mécanismes tels que le transfert non génétique d’information d’une génération à l’autre (épigénétique) et la symbiose (coopération interspécifique) semblent avoir un rôle important dans le potentiel adaptatif des individus et des populations. Plus d’un siècle et demi après Darwin et à l’aube d’une sixième extinction de masse d’une ampleur inédite initiée par les activités humaines, il est plus que jamais nécessaire de comprendre tous les mécanismes à l’œuvre dans l’adaptation des organismes à un environnement en pleine mutation.
vendredi 16 juin 2023
Les thérapies non médicamenteuses du stress chronique
Quel est le meilleur moyen de vaincre le stress ? C’est sans doute d’apprendre à s’y adapter ! Le stress, défini comme une réponse non spécifique de l’organisme à tout type de sollicitations, est un phénomène normal auquel nous sommes tous exposés. Face à toute agression externe (provenant de notre environnement) ou interne (provenant de l’organisme lui-même), le stress constitue une réponse physiologique d’adaptation permettant de maintenir l’équilibre de l’organisme. Sur le plan psychique, cette réponse met en jeu des processus cognitifs, émotionnels et comportementaux. Lorsque le stress est prolongé (stress chronique), il peut entraîner des conséquences négatives sur notre organisme tant sur le plan biologique que comportemental. Cet article traite des aspects biologiques sous tendant les effets délétères – mais aussi positifs – de l’exposition au stress. Nous verrons quels sont les déterminants qui sous-tendent les effets du stress. Nous proposons ensuite une revue des techniques non-pharmacologiques favorisant la gestion de l’expérience stressante offrant ainsi quelques outils pour développer nos compétences adaptatives.
Stress aigu, stress chronique : méthodes de gestion du stress chez l’Homme
Le terme « stress » se rapporte à de nombreuses circonstances de notre vie quotidienne pour évoquer un rapport désagréable aux événements vécus. Certains sont capables de le surmonter, d’autres ont plus de difficultés, voire sont envahis par ces réactions. Mais, en termes biologiques, qu’est-ce véritablement que le stress ? Quelles sont les réponses de notre corps vis-à-vis du stress ? Est-ce qu’il y a des moyens de réduire son impact sur nos organismes ? Pour limiter les effets délétères du stress, il est donc important de mettre en place des traitements, que ceux-ci soient médicamenteux (par exemple, β-bloquants) ou non (par exemple, thérapies cognitives et comportementales).
Gènes, culture et évolution : nouvel éclairage sur l’aventure humaine
Cet entretien a été initialement publié dans le n° 13 de la revue Carnets de science(link is external)