"Le principe de la vaccination est toujours le même : il s’agit de
présenter un pathogène (virus, mais aussi parasite ou bactérie) à notre
système immunitaire afin qu’il apprenne à le reconnaître et à fabriquer
des anticorps spécifiques qui seront prêts à le neutraliser lorsque nous
le rencontrerons dans la vraie vie. « En réalité ce n’est pas le
pathogène en tant que tel qui déclenche la réponse immunitaire, mais des
protéines bien particulières qui se trouvent à la surface du virus, les
antigènes, explique Bruno Pitard, physico-chimiste au Centre de recherche en cancérologie et immunologie Nantes-Angers.
Ces antigènes sont la clé qui permet au virus de pénétrer dans la
cellule, qu’il va alors mettre à son service pour se reproduire.
Concernant les coronavirus, l’antigène le mieux reconnu est la protéine
« S » (pour Spike), cette protéine en forme de pique qui donne au virus son aspect « hérissé » si particulier.
L’idée du vaccin est évidemment d’inoculer le pathogène sous une forme
totalement inoffensive, qui ne risque pas de déclencher la maladie
contre laquelle il prétend nous défendre. Plusieurs techniques sont
possibles pour cela – des techniques éprouvées comme l’utilisation du
virus entier rendu inoffensif, aux techniques plus récentes comme les
vaccins à ADN ou ARN. Toutes ces pistes sont actuellement exploitées
dans la recherche d’un vaccin contre le Covid-19."
https://lejournal.cnrs.fr/articles/quel-vaccin-contre-le-covid-19
"Rappels sur le vaccin BNT162b
Comme le vaccin Moderna (mRNA-1273), BNT162b est un vaccin à ARN messager (ARNm), sans adjuvant,
dont l'ARN code pour la protéine Spike (S) de SARS-CoV-2. Cet ARN est
composé de nucléotides légèrement différents des nucléotides naturels
pour ne pas déclencher une trop forte inflammation (notre système
immunitaire détecte les ARN viraux, ce qui provoque la production de
médiateurs immunitaires, en particulier des interférons). Ces ARN
messagers sont encapsulés dans des nanoparticules lipidiques
pour mieux pénétrer dans les cellules musculaires lors de l'injection.
Après lecture par les ribosomes et synthèse de la protéine S
par les cellules ayant absorbé les nanoparticules, cet ARN messager est
détruit et éliminé, comme l'ensemble des ARN messagers produits par nos
cellules."
https://www.vidal.fr/actualites/26337-vaccin-pfizer-biontech-contre-la-covid-19-enfin-des-donnees-a-analyser.html
"Les vaccins à ARNm (dits ARN messagers) sont effectivement « en théorie » une astucieuse technique faisant produire à nos cellules les antigènes du virus
(pour le SARS-COV-2, il s’agit de la protéine spike) au lieu de les
faire produire de façon complexe par les industries. Cette technologie
permet donc de produire plus facilement et plus vite un grand nombre de
doses de vaccin. Ceci sous-entendrait que les vaccins soient donc moins
chers que leurs homologues protéiques. Les vaccins à ARNm contre le
covid 19 seront facturés entre 16 et 32 euros selon la firme
pharmaceutique alors que le vaccin contre la grippe est facturé entre 6
et 7 euros. Ce fait laisse très pensif…
Toutefois, l’ARNm est facilement dégradé par nos enzymes. Il faut donc trouver un moyen de le véhiculer intact dans nos cellules
pour qu’il puisse commander à la cellule la production de la protéine
spike (antigène). Pour cela, plusieurs technologies développées sont
actuellement testées en phase 3. Le laboratoire Pfizer a choisi de fabriquer une enveloppe mimant les protéines et lipides, qui aura les caractéristiques d’un virus sans en être un [12].
Thomas Madden, fabricant des lipoparticules dans lesquelles seront
intégrées les ARNm pour les délivrer annonce que les tests de stabilité
n’ont pas été réalisés, ce qui apparait très inquiétant. Une autre technique consiste en l’utilisation de véritables virus modifiés afin d’y intégrer le code de la protéine spike. Le virus du rhume a été choisi pour le vaccin Russe Spoutnik V et celui de la rougeole par l’institut Pasteur ; quant au laboratoire AstraZeneca il travaille sur un adénovirus modifié de chimpanzé. En tous cas, le déploiement d’un vaccin à ARNm destiné à l’homme et diffusé à grande échelle sera une première. Seuls quelques vaccins à ADN ont déjà été utilisés chez le cheval, le poisson ou le chien [12].
...
Dans de nombreux articles de la presse dominante, des journalistes clament à qui veut l’entendre que l’ARNm
ne peut pas s’intégrer dans le génome humain. Même si la probabilité
apparait comme faible, elle ne peut pas être exclue en l’état actuel des
connaissances. Pour s’intégrer dans le génome, un fragment
d’ARNm a besoin notamment de deux enzymes : une rétrotranscriptase et
une intégrase. Que se passera-t-il chez des patients qui sont
co-infectés par des virus possédant ces deux enzymes comme les patients
VIH positifs ou HTLV1 positifs ? Le génome humain est composé de 8% de
rétrovirus intégrées anciennement. D’ailleurs certains génomes viraux
ont été intégrés par des rétrotransposons présents dans les cellules
humaines [13].
Chez l’homme le virus HHV6 peut s’intégrer dans les télomères des
chromosomes et être réactivé dans certaines conditions [13]. Signalons
qu’aucun séquençage de génome des patients ayant reçu les vaccins n’a
été réalisé. De plus, si des effets de mutagenèse insertionnelle
surviennent, il est probable que ces effets ne soient visibles qu’à
moyen ou long terme et donc échappent à la surveillance des effets
indésirables dus aux vaccins, surveillance qui est très courte.
Rappelons-nous que le vaccin Pandemrix, lui aussi réalisé à la
va-vite dans l’urgence de la crise H1N1, a entrainé de la narcolepsie
chez des personnes auparavant saines, qui n’ont toujours pas été
indemnisées pour la plupart [14]."
Juan Gaertner/Science Photo Library
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