vendredi 3 mars 2017

Quelle est la composition de la lithosphère ?

B212/ Expansion et accrétion océanique / schéma

© sch'bilan 2
Mots clefs : Topographie océanique, flux thermique, magnétisme des roches (magnétite, point de Curie), anomalies, expansion, accrétion, dorsale, convection, vitesse d'expansion

§ Que manquait-il à Wegener pour appuyer la théorie ? Quelle est la composition de la lithosphère ? (suite)

2.1.3- Sismologie en profondeur

A1 : Etude de la répartition mondiale des séismes profonds / site CNRS

subduction = zone de convergence de plaques
séïsmicité + volcanisme particuliers de la subduction : séismes profonds + volcanisme explosif
reliefs négatifs = fosse, (bassin arrière-arc)
reliefs positifs = cordillère ou arc insulaire

A2 : Tracé du plan de Wadati Benioff / logiciels Sismolog + Educarte

Teinture de la laine avec des colorants alimentaires

Cette expérience simple consiste à fixer un colorant sur une fibre naturelle, la laine. Il y a deux applications directes :
  • La teinture des fibres pour la confection de vêtements.
  • La séparation de colorants d'un mélange complexe (sirop par exemple).

Sommaire

1 Matériel et produits

  • Plaque chauffante
  • Récipients en verre résistant à la chaleur (béchers)
  • Brins de laine blanche (100% laine)
  • Vinaigre d'alcool (acide acétique) SGH07
  • Ammoniaque SGH05SGH09
  • Colorants alimentaires purs, ou bien sirops colorés (sirop de menthe, de cassis, d'orange, etc.)
  • Petite pince en métal

2 Protocole

2.1 Le colorant ne se fixe pas seul

  • Tout d'abord, tremper un brin de laine blanche dans un colorant au choix.
  • Le ressortir et le rincer à l'eau courante.
  • Constater que le brin de laine redevient blanc comme au départ. Le colorant n'a pas été fixé par la laine.

2.2 Fixation du colorant

  • Sur une plaque chauffante (entre 50 et 60°C), placer un récipient en verre contenant :
    • un brin de laine,
    • un peu de sirop coloré ou du colorant pur,
    • un peu de vinaigre d'alcool (ou acide acétique) SGH07.
  • Laisser chauffer pendant 5 minutes, en agitant de temps en temps avec la pince.
  • Sortir le brin de laine avec la pince et le tremper dans un verre d'eau. Observer qu'une partie de la couleur part dans l'eau.
  • Tremper le brin dans un autre verre d'eau. Observer que la couleur reste fixée à la laine et ne colore plus l'eau.
  • Sécher le brin de laine avec du papier essuie-tout.

2.3 Retrait du colorant

    • Sur une plaque chauffante (entre 50 et 60°C), placer un récipient en verre contenant :
    • un brin de laine précédemment coloré,
    • un peu d'ammoniaque SGH05SGH09.
  • Laisser chauffer pendant 5 minutes, en agitant de temps en temps avec la pince. Observer qu'une grande partie de la couleur teinte l'ammoniaque (ne pas respirer les vapeurs).
  • Sortir le brin de laine avec la pince et le tremper dans un verre d'eau. Observer que celui-ci est encore coloré mais a perdu de sa teinte.
  • Refaire les deux étapes précédentes dans un nouveau récipient avec de l'ammoniaque propre. Observer que la laine perd encore plus de sa couleur.

3 Explications

  • La première expérience sert à montrer qu'un colorant ne se fixe pas fortement si on trempe simplement la laine dedans. La laine est simplement imbibée ; le colorant est éliminé par simple rinçage à l'eau. Il faut réaliser une fixation chimique du colorant sur la laine.
  • La deuxième expérience montre qu'en milieu acide et en chauffant, le colorant peut pénétrer dans les fibres et se fixer fortement à la laine. Même après plusieurs rinçages à l'eau, le colorant ne part pas.
  • La troisième expérience montre que le colorant peut être retiré de la fibre en milieu alcalin (le contraire d'acide), grâce à l'ammoniaque. Le colorant repasse en solution et la laine se décolore après plusieurs bains. Dans le cas du sirop de menthe vert contenant en réalité un mélange de colorants bleu et jaune, on peut même remarquer que le colorant jaune est plus facilement dé-fixé que le colorant bleu : la laine prenant une teinte plus bleutée.

4 Applications

  • Outre que l'on peut colorer facilement de la laine avec toute sorte de colorants, cette expérience peut être utilisée pour extraire des colorants alimentaires et les analyser par chromatographie sur couche mince (CCM) ensuite. Il ne serait pas possible de réaliser une CCM en partant directement de sirops, car ceux-ci contiennent beaucoup de sucre, et des arômes qui pourraient gêner la migration sur la plaque CCM. En réalisant d'abord l'étape de fixation sur la laine, puis un rinçage à l'eau, puis une dé-fixation, nous pouvons extraire et isoler les colorants, grâce à la laine. L'ammoniaque contenant les colorants ainsi séparés peut être traitée par un solvant organique non-miscible, en vue d'une CCM.
  • On peut aussi déduire de cette expérience qu'il faut éviter de tâcher un vêtement coloré en laine avec un produit tel que l'ammoniaque ! Par contre, il serait conseillé de laver un vêtement coloré en laine avec du vinaigre d'alcool, au premier lavage, pour bien fixer la couleur et éviter qu'il ne déteigne.

5 En savoir plus

  • D'autres méthodes pour fixer un colorant sur une fibre existent. Tout dépend aussi de la nature chimique de la substance colorante, et de la nature de la fibre. On distingue 3 types de fibres :
    • Fibres animales (laine, soie...) : constituées essentiellement de protéines (les cheveux sont un peu à part, car protégés par des écailles de kératine).
    • Fibres végétales (coton, lin, chanvre...) : essentiellement constituées de cellulose.
    • Fibres synthétiques : souvent des polymères de familles très diverses (polyesters, polyamides, polyéthylène, etc.). Les polymères sont colorés dès leur fabrication, en masse.
  • Pour les fibres naturelles, végétales et animales, une méthode appelée mordançage consiste à tremper la fibre ou le tissu dans un bain contenant des ions métalliques (gros sel, alun de potassium, borate de sodium...) puis à appliquer le colorant.
http://wiki.scienceamusante.net/index.php?title=Teinture_de_la_laine_avec_des_colorants_alimentaires
https://nda.revues.org/621

Une expérience de teinture végétale de la laine

Marie-France Guyot et Patrick Boos
p. 59-60

Texte intégral

« Les Gaulois ont des vêtements étonnants, des tuniques teintes de divers couleurs et brodées […] des sayons rayés […] divisés en carreaux serrés et de divers couleurs. » (Diodore, Bibliothèque historique, V, 30)
  • 1  Table ronde d’archéobotanique tenue à Compiègne du 28 au 30 juin 2006.
  • 2  Esse est une commune située dans le département de la Charente.
1Pour ne pas cantonner les participants de la table ronde d’archéobotanique1 au champ théorique et à la présentation de résultats scientifiques, les organisateurs ont fait appel aux Gaulois d’Esse 2. Les membres de cette association maîtrisent des techniques révolues des teintures végétales. Les couleurs testées en direct sur des mèches de laine brute au cours de cette journée ont été obtenues par des fleurs, feuilles, écorces et baies, qui poussent dans leur région et sont reconnues pour leurs propriétés tinctoriales.
Fig. 1
Fig. 1
Photos de Stéphane Gaudefroy, les Gaulois d’Esse, V. Matterne
2Depuis juillet 2000, Les Gaulois d’Esse rassemblent une cinquantaine d’enfants, femmes et hommes. Rebaptisés de noms gaulois, ils ont constitué une « troupe de reconstitution » spécialisée dans l’univers des Lémovices, peuple gaulois du Limousin, et des activités de ses paysans, de ses artisans ou de ses guerriers au Ier siècle avant J.-C., à l’aube de la guerre des Gaules. Leurs animations s’appuient sur la documentation archéologique, historique et linguistique disponible et sur un dialogue avec les autres troupes de reconstitution celtiques et romaines.
« Les dignitaires gaulois s’habillent de vêtements teints à la cuve. » (Strabon, Géographie, IV, 4-5)
Fig. 2
Fig. 2
Photos de Stéphane Gaudefroy, les Gaulois d’Esse, V. Matterne
3Les Gaulois d’Esse expérimentent différentes techniques de teinture à chaud, par ébullition, ou à froid, par fermentation et savent obtenir 48 couleurs différentes, toutes à base de plantes. Ils travaillent surtout avec des racines, baies, plantes, écorces, et lichens, utilisés frais, séchés ou en copeaux. L’utilisation des plantes essentiellement indigènes, attestées au second âge du Fer, permet un large panel de variations de couleur : vert, jaune, brun, gris, orange, violet… foncé ou clair.
4L’expérimentation effectuée lors des journées d’archéobotanique a porté exclusivement sur la teinture à chaud. Trois bains furent mis en chauffe : le premier contenait une décoction d’achillée millefeuille, Achillea millefolium, famille des Astéracées, fleurs. Le second, de séneçon jacobée, Senecio jacobaea, tiges et fleurs. Cette plante est citée par Jules César dans ses Commentaires ; il lui donne le nom « d’œil de bœuf ». Le troisième bain était à base de baies de sureau yéble, Sambucus ebulus.
Fig. 3
Fig. 3
Photos de Stéphane Gaudefroy, les Gaulois d’Esse, V. Matterne
5Les décoctions de fleurs ou de feuilles et tiges, ayant macéré quelques jours auparavant, sont montées doucement en température jusqu’à ébullition. On laisse mijoter pendant une heure, puis le bain refroidit, les tiges et les fleurs sont retirées, et la laine bien mouillée au préalable est alors introduite. Le mordançage à l’alun (principal sel utilisé), qui fixe la couleur, se fait en même temps mais il peut avoir été préparé à l’avance. La chauffe reprend ensuite lentement pour atteindre les 95° C maintenus pendant une heure.
6Les baies sont écrasées avec un pilon avant macération, puis une seconde fois pendant la décoction ; pour cela on a soin de les « tordre » dans un linge fin, pour que les petits morceaux de fruits ne s’intègrent pas au bain.
7Les fibres sont laissées dans le bain de teinture jusqu’à refroidissement complet. Les écheveaux sont ensuite abondamment rincés à l’eau claire puis mis à sécher à l’ombre. L’emploi de sel cuivreux modifie la couleur initiale obtenue par décoction. L’apport de sulfate de cuivre, par exemple, transforme un jaune en vert olive dans un bain de séneçon jacobée.
8Jusqu’à présent, la question des récipients n’a pas été résolue pour la teinture à chaud. On sait par expérimentation que lors des cuissons, le jus des bains pénétrait fortement dans les céramiques or, aucune poterie retrouvée en fouille ne présente ce genre de trace. Quant à la teinture à froid, elle se fait dans des cuves d’argile rubéfiée ou de bois.
Fig. 4
Fig. 4
Photos de Stéphane Gaudefroy, les Gaulois d’Esse, V. Matterne
9Fig. 5
Photos de Stéphane Gaudefroy, les Gaulois d’Esse, V. Matterne

§ Comment la plante se nourrit-elle ?

Comment les végétaux échangent-ils des gaz avec l'air ?

A3 : Observation d'épiderme foliaire / microscope

Réalisation des empreintes des surfaces foliaires du végétal étudié avec du vernis ou Prélevement des lambeaux d’épiderme des deux faces de la feuille (face supérieure et face inférieure) (manuel p.99)
dessin – titre – grossissement - légende :
cellule épidermique, cellule stomatique, ostiole
Observation ou réalisation des coupe de feuille et repérage des chambres sous-stomatiques et des vaisseaux. (manuel p.99)
dessin – titre – grossissement - légende :
chambre sous-stomatique, cuticule, épiderme

Comment les végétaux échangent-ils des minéraux et de l'eau avec le sol ?

A4 : Observation de coupes de racines / microscope

Observation microscopique de poils absorbants (manuel p.98)
dessin – titre – grossissement – légende :
épiderme, poil absorbant
Observation ou Réalisation de coupe transversales de racine - repérage des vaisseaux . (manuel p.100-101)
Racine placée 5 à 30' dans un colorant – microscope
absorption de l'eau et des minéraux par la racine

Comment la sève circule-t-elle dans la plante ?

A5 : Observation de coupes de tiges / microscope

Observation ou Réalisation de coupe transversales de tige - repérage des vaisseaux . (manuel p.100-101)
dessin – titre – grossissement – légende :
épiderme, xylème, phloème
Tige d'impatient ou de céléri placée plusieurs jours dans un colorant (rouge de Me) – coupe transversale (manuel doc.1p.100)
circulation ascendante de sève brute (eau + minéraux) / xylème
circulation descendante de sève élaborée (eau + nutriments) / phloème
xylème [bois en grec xulon] Tissu conducteur sclérifié des plantes, qui conduit la sève brute des racines vers les feuilles et qui constitue entre autres le bois des arbres.
phloème [« écorce » en grec ancien φλοιός, phloios; latin liber ]. Tissu végétal conducteur de la sève élaborée, constituant la partie la plus interne de l'écorce chez les arbres.
Les cellules spécialisées dans l'acheminenment des fluides sont, en règle générale, réunies en faisceaux conducteurs. Chaque faisceau conducteur est typiquement constitué de xylème (partie ligneuse) et de phloème (=liber). Le xylème contient les cellules conductrices de sève brute, donc les trachéides et trachées, trandis que le phloème sert au transport de sève élaborée et se compose, pour cette raison, de tubes criblé accompagnés de cellules compagnes, ou bien de cellules criblées. En outre des cellules parenchymateuses peuvent apparaître aussi bien dans le xylème que dans le phloème. Les faisceaux conducteurs sont souvent entourés d'une paroi protectrice. Celle-ci est composée d'une ou plusieurs couches de cellules qui ont une structure différente de celle des cellules du tissus voisin. Il y a plusieurs types de faisceaux conducteurs qui se diffèrencient par la position du xylème et du phloème, ainsi que par l'abscence ou la présence d'un cambium. Tous les grands organes végétaux contiennent des faisceaux conducteurs. Ainsi les tiges sont elles parcourues par plusieurs faisceaux conducteurs dont la structure et la disposition diffère en fonction de l'espèce végétale. (Anatomie végétale de Gerlach & Lieder Ed. Hagemann)
différentes expériences sur l'absorption de l'eau : http://www.svt.edunet.tn/jendouba/tabarka1/cours.htm

B31/ Processus trophiques angiospermes

Les caractéristiques de la plante sont en rapport avec la vie fixée à l'interface sol/air dans un milieu variable au cours du temps. Elle développe des surfaces d'échanges de grande dimension avec l'atmosphère (échanges de gaz, capture de la lumière) et avec le sol (échange d'eau et d'ions). Des systèmes conducteurs (xylème, pour la sève brute, phloème pour la sève élaborée) permettent les circulations de matières dans la plante, notamment entre systèmes aérien et souterrain.
notions clefs :
coupe anatomique
deux grands types de tissus conducteurs
échanges de gaz, capture de la lumière
échange d'eau et d'ions
systèmes conducteurs
systèmes aérien et souterrain

jeudi 2 mars 2017

§ Comment la plante se nourrit-elle ?

§ Comment la plante se nourrit-elle ?

3.1. Une vie plantée pour se nourrir

on limitera notre étude au cas des angiospermes
Échantillons de plantes

A1 : Observation de « mauvaises herbes » / échantillons du jardin

collecte d'échantillons
essai de dessin descriptif au laboratoire
légender avec les mots :
tige : collet, nœud, entre-noeud
racine : pivot, adventive
feuille : limbe, pétiole, nervures
bourgeon : apical, axilaire
fleur
synthèse en commun : Portrait robot d'une plante angiosperme / schéma

A2 : comparaison de surfaces d'échanges / tableaux

© plantes échanges
Problèmes : Comment l’organisation de la plante lui permet-elle, tout en étant fixée, de
  1. puiser dans l’air suffisamment d’éléments nutritifs ?
  2. puiser dans le sol suffisamment d’éléments nutritifs ?
  3. faire circuler suffisamment d’éléments nutritifs des racines vers les feuilles ?

Les échanges gazeux se font entre l’atmosphère et l’être vivant par des orifices ; à l’intérieur de l’organisme il existe des espaces gazeux ou se font les échanges, cependant les stomates (orifices) sont nombreux chez la plante, les échanges se font ensuite directement entre les espaces gazeux et les cellules ;
ils permettent :
◦ les échanges de la respiration, analogie avec les alvéoles pulmonaires : la surface d’échange est 50 à 80 fois plus importante que chez l’Homme ;
◦ mais surtout l’absorption du CO2 , un élément nutritif de la plante indispensable à la synthèse de matière organique par la photosynthèse, analogie avec l’intestin : la surface d’échange est 20 à 60 fois plus importante que chez l’Homme.
Chez le mammifère il existe seulement deux types d’orifices (les narines et la bouche chez l’Homme), les échanges se font indirectement entre les alvéoles et les cellules : les gaz sont transportés par le sang.

L’entrée de l’eau et des sels minéraux se fait au niveau de grandes surfaces externes et souterraines chez les végétaux directement au contact de ces ressources, la surface d’échange est 70 à 200 fois plus importante que celle de l’Homme ; internes chez les mammifères qui doivent se déplacer pour les rechercher dans leur environnement.
La plante utilisant une énergie ubiquiste [ubique : partout] n’a pas besoin de se déplacer à sa recherche, elle peut donc être fixée, cependant son flux faible l’oblige à développer un grand nombre de feuilles et une surface d’échange très grande pour absorber le CO2 nécessaire à la photosynthèse.
Pour se procurer l’eau et les sels minéraux, elle doit développer des surfaces d’échanges qui vont puiser directement ces molécules à la source, c’est à dire dans le sol où ces ressources sont rares, elle développe de longues racines et de grandes surfaces d’échanges.
D’autre part, les racines permettent à la plante de résister à la prise au vent, si elle n’était pas fixée elle ne pourrait pas se maintenir droite.
En utilisant l’énergie solaire, la plante présente des surfaces d’échanges et une forme adaptées à la vie fixée.
EV Micros roches

mardi 28 février 2017

Comment se déroule la photosynthèse ?


2,1,2 : Photosynthèse

A6 : Bilan partiel de la photosynthèse / équation chimique

D1 \photosynthèse equation partielle.odp
6CO2 + 6H2O + ENERGIE → C6H12O6 + 6O2
CO2 + 2H2O + ENERGIE→ (CH2O) + H2O + O2

A7 : Réaction de Hill / ExAO

Réaction de Hill (version 21/02/2012) : (docodtpdf)
FT_hill.odt
© \TP ExAO Photosynthèse Hill.odt
© \Hill ExAO résultats.odg
phase photochimique puis phase (bio)chimique
composés réduits RH2

EV : CR ExAO→ IMMRID

Intro /1 :
  • Pb→ hyp → CV / accepteur d'é
M&M /3 : schéma du montage :
  • bioréacteur + 2 sondes + agitateur
  • Vg + seringue + réactif de Hill
  • 2 adaptateurs - interface - ordi : DD-clavier-écran
R&I /3 : interprétation des courbes
  • partie 1 + lumière => légère augmentation O2 + baisse CO2
  • partie 2 + accepteur d'é => forte augmentation O2 + baisse CO2
  • partie 3 sans lumière => baisse O2
Discussion /3
  • retour sur hypothèse : accepteur d'éléctrons indispensable
  • équation photosynthese : CO2 + lumière + accepteur d'éléctrons → ...+ O2
  • réact° Redox, oxydation de l'eau : photolyse

A8 : Bilan final de la photosynthèse / équation chimique

D2 \photosynthèse equation globale.odp
=> lumière + un accepteur d'électrons sont indispensables pour obtenir un dégagement d'O2.
Le rejet d'O2 est donc bien la conséquence d'une oxydoréduction.
En présence de lumière, on a donc
une oxydation de l'eau : 2 H2O = 4 H+ + 4 e- + O2
Le ferricyanure est réduit : 2 Fe3+ + 4 e- = 2 Fe2+
L'O2 vient donc de la molécule d'eau qui s'oxyde en présence de lumière dans les chloroplastes.
Dans les conditions naturelles de la photosynthèse, l'oxydation de l'eau s'accompagne de la réduction d'un intermédiaire

Quels sont les intermédiaires entre phases photochimique et phase de synthèse chimique ?

Des expériences ont montré que des chloroplastes isolés et éclairés fabriquaient une molécule riche en énergie, l’ATP (adénosine triphosphate), à partir d’ADP et de phosphate inorganique (Pi). Découverte en 1929, la molécule d’ATP a été mise en évidence dans toutes les cellules animales, végétales et bactériennes : c’est une molécule universelle. L’ATP est un ribonucléotide formé : – d’adénosine, composée de ribose et d’adénine, – de trois groupements phosphate.

A9 : Modélisation de l'ATP et de l'ADP / Rastop

® _adp.pdb + _atp.pdb
  • Comptez les atomes de la molécule
  • recopiez la formule globale
  • dessinez la molécule en plan
L'ATP est une molécule instable dont les liaisons entre les deux derniers groupements phosphate sont des liaisons covalentes faibles. La synthèse de l’ATP par phosphorylation de d’ADP, c’est-à-dire création d’une liaison entre deux groupements phosphate, est catalysée par l’enzyme ATP synthase ou synthétase et nécessite de l’énergie. Quand la source d’énergie est la lumière, on parle de photophosphorylation. Dans le contexte de la photosynthèse, la réaction chimique produisant de l’ATP peut s’écrire :
ADP + Pi + ENERGIE → ATP
L’hydrolyse d’une molécule d’ATP, catalysée par l’enzyme ATPase, avec production d’une molécule d’adénosine diphosphate (ADP) et d’une molécule de phosphate inorganique (Pi), produit une grande quantité d’énergie : c’est pourquoi on parle de composé phosphorylé riche en énergie. Cette hydrolyse est une réaction exergonique, c’est-à-dire s’accompagnant d’une perte d’énergie.
ATP + H2O → ADP + Pi + énergie
VACANCES

A10 : Mécanismes moléculaires de la photosynthèse

© photosynthese meca mol.odg
D3 \TSS photosynthèse meca mol.odp
Les pigments photosynthétiques sont insérés dans la membrane des thylakoïdes où ils jouent des rôles différents :
L’énergie des photons permet de générer de la chlorophylle a oxydée qui, par cette oxydation, acquiert un fort pouvoir oxydant. Elle peut ainsi oxyder la molécule d’eau.
L’oxydation de la molécule d’eau libère des protons dans le lumen et des électrons qui sont ensuite transportés par une chaîne de transport d’électrons membranaires jusqu’à un accepteur final d’électrons, le composé R réduit en RH2.
Au transfert des électrons est associée une libération de protons dans le lumen. Or la membrane thylakoïdale est imperméable aux protons. Il en résulte une concentration en protons différente de part et d’autre de cette membrane qui se matérialise par une différence de pH et une différence de charge électrique. Le lumen est plus acide et comporte plus de charges positives que le stroma
L’inégale répartition des protons de part et d’autre de la membrane des thylakoïdes constitue une source d’énergie qui permettra la synthèse d’ATP au niveau de l’ATPsynth(ét)ase (complexe protéique inclus dans la membrane des thylakoïdes).
Au cours de la phase photochimique sont fabriquées :
– de l’ATP, molécule riche en énergie potentielle,
– des molécules de composés réduits RH2.
Ces molécules font le lien entre les deux phases et vont être utilisées pendant la phase chimique de la photosynthèse.

A11 : calculs de rendements energetiques

Par molécule de CO2 incorporée on a consommation de 3 ATP et de 2 RH.
Or les glucides de base entrant dans les mécanismes énergétiques sont des hexoses.
Pour la formation d’un hexose, il faut donc 6 molécules de CO2 fixées, avec 6 tours de cycle et la consommation de 18 ATP et 12 RH.
Petite estimation du rendement énergétique de la photosynthèse :
L’oxydation complète d’une mole d’hexose permet de récupérer 2804kJ. C’est l’énergie potentielle obtenue après 6 tours de cycle.
On considère habituellement qu’il faut 8 moles de photons pour fixer 1 mole de CO2. Or l’énergie contenue dans 1 mole de photons de =680nm : 175kJ. Donc l’énergie extérieure nécessaire à la synthèse d’une mole d’hexose vaut : 8x6x175=8400kJ
Le rendement est le rapport de l’énergie potentielle obtenue par l’énergie entrante
Rdt=2804/8400=33%.
Le chloroplaste récupère, sous forme d’hexose, 33% de l’énergie lumineuse utilisée dans les thylakoïdes

Bilan : Energie et photosynthèse

- La cellule chlorophyllienne des végétaux verts effectue la photosynthèse grâce à l'énergie lumineuse. Le chloroplaste est l'organite clé de cette fonction. La phase photochimique produit des composés réduits RH2 et de l'ATP. La phase chimique produit du glucose à partir de CO2 en utilisant les produits de la phase photochimique.

§ Art & science

Fichli et Weiss die Lauf der Dinge
Mobiles de Calder

§ rappel de biochimie de 2nde / schématisation globale du métabolisme

Équation bilan de la photosynthèse :
Équation bilan de la respiration :
§ Une image du métabolisme :
© \métabolisme.odg
molécules organiques, minérales, métabolisme, macromolécules, mono/polymères,
glucides, lipides, protides, acides nucléiques

lundi 27 février 2017

qu'est-ce qu'une plante ?

Introduction : qu'est-ce qu'une plante ?

§ Petit débroussaillage classificateur / systématique

Pour vous qui suis-je ? Pour vous qu'est-ce qu'une plante ?
  • Être vivant, écosystème, milieu naturel
  • vert, pas forcément, photosynthèse, chloroplaste sève amidon
  • fleur pollen, abeille, reproduction fécondation
  • racine tige tubercule feuille bulbe pédoncule cuticule ,,,,,
  • ex :
    • chêne, peuplier saule pleureur, cocotier, érable sequoia, acacia, cactus, ficus,, bouleau,, baobab
    • ortie, laitue, canabis, maïs, lierre, anémone bananier
    • connifère : pin
    • lichen
    • algues (phytoalalimite)plancton
  • médicament, herbe salade
  • corail, anémone de mer
petit vocabulaire, de l'utilisation des termes :
classification, systématique, nomenclature, taxonomie, cladistique…
© classification plantes
légender les innovations partagées sur la classification©
Plante , fleur, Angiospermes,
Du grec ancien αγγείο, aggeîon (« vase ») et σπέρμα, sperma (« graine ») soit littéralement (« graine dans un récipient »).
herbacé, buissonnant, arborescent

Quelques sites de classification végétale

université Wisconsin : http://botit.botany.wisc.edu/