§ Comment la plante se nourrit-elle ?
3.1. Une vie plantée pour se nourrir
on
limitera notre étude au cas des angiospermes
Échantillons de plantes
A1 : Observation de « mauvaises herbes » / échantillons du jardin
collecte d'échantillons
essai de dessin descriptif au laboratoire
légender avec les mots :
tige :
collet, nœud, entre-noeudracine : pivot, adventive
feuille : limbe, pétiole, nervures
bourgeon : apical, axilaire
fleur
synthèse en commun : Portrait robot d'une
plante angiosperme / schéma
A2 : comparaison de surfaces d'échanges / tableaux
© plantes échanges
Problèmes : Comment l’organisation de la
plante lui permet-elle, tout en étant fixée, de
-
puiser dans l’air suffisamment d’éléments nutritifs ?
-
puiser dans le sol suffisamment d’éléments nutritifs ?
-
faire circuler suffisamment d’éléments nutritifs des racines vers les feuilles ?
Les échanges gazeux se font entre l’atmosphère
et l’être vivant par des orifices ; à l’intérieur de
l’organisme il existe des espaces gazeux ou se font les échanges,
cependant les stomates (orifices) sont nombreux chez la plante, les
échanges se font ensuite directement entre les espaces gazeux et les
cellules ;
ils permettent :
◦ les échanges de la respiration, analogie avec
les alvéoles pulmonaires : la surface d’échange est 50 à 80 fois
plus importante que chez l’Homme ;
◦ mais surtout l’absorption du CO2 ,
un élément nutritif de la plante indispensable à la synthèse de
matière organique par la photosynthèse, analogie avec l’intestin
: la surface d’échange est 20 à 60 fois plus importante que chez
l’Homme.
Chez le mammifère il existe seulement deux types
d’orifices (les narines et la bouche chez l’Homme), les échanges
se font indirectement entre les alvéoles et les cellules : les gaz
sont transportés par le sang.
L’entrée de l’eau et des sels minéraux se
fait au niveau de grandes surfaces externes et souterraines chez les
végétaux directement au contact de ces ressources, la surface
d’échange est 70 à 200 fois plus importante que celle de l’Homme
; internes chez les mammifères qui doivent se déplacer pour les
rechercher dans leur environnement.
La plante utilisant une énergie ubiquiste
[ubique : partout] n’a pas besoin de se déplacer à sa
recherche, elle peut donc être fixée, cependant son flux faible
l’oblige à développer un grand nombre de feuilles et une surface
d’échange très grande pour absorber le CO2 nécessaire
à la photosynthèse.
Pour se procurer l’eau et les sels minéraux,
elle doit développer des surfaces d’échanges qui vont puiser
directement ces molécules à la source, c’est à dire dans le sol
où ces ressources sont rares, elle développe de longues racines et
de grandes surfaces d’échanges.
D’autre part, les racines permettent à la
plante de résister à la prise au vent, si elle n’était pas fixée
elle ne pourrait pas se maintenir droite.
En utilisant l’énergie solaire, la plante
présente des surfaces d’échanges et une forme adaptées à la vie
fixée.
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