vendredi 17 janvier 2025

4,4/ DES MÉCANISMES NON GÉNÉTIQUES CONTRIBUENT À LA DIVERSITÉ DU VIVANT

Objectifs : il s’agit de comprendre, en s’appuyant sur des exemples variés dans le monde vivant, que la diversification des êtres vivants n’est pas toujours liée à une diversification génétique ou à une transmission d’ADN.

Liens : SVT – enseignement de spécialité de la classe terminale : de la plante sauvage à la plante domestiquée.

4,4,1/ Coévolution

1/ Parasite adapté

Docs p109

la guêpe Dinocampus coccinellae, et son hôte, la coccinelle Coleomegilla maculata.

Le cycle de vie de la guêpe parasite permet de comprendre comment elle détourne le comportement de la coccinelle en sa faveur en provoquant la paralysie de cette dernière afin qu’elle « monte la garde » au-dessus de la nymphe, après avoir nourri involontairement la larve qui s’est développée dans son abdomen. Les études présentées permettent de comprendre le mécanisme complexe permettant le contrôle du système nerveux de l’hôte par l’intermédiaire d’un virus qui est inoculé avec l’oeuf et migre progressivement de l’abdomen à la tête pour entraîner la paralysie au moment même de la métamorphose de la nymphe. De plus, des études ont montré que la ponte de l’oeuf dans l’abdomen s’accompagnait d’une suppression de la réponse immunitaire de la coccinelle, favorisant à la fois le développement de la larve parasite et la réplication du virus inoculé.

Dinocampus coccinellae est une guêpe de la famille des braconides. C’est un parasitoïde de Coccinellidae, en particulier de la coccinelle maculée. Lors de la pupaison, qui se produit à l’extérieur de la coccinelle, la larve manipule son hôte pour que celui-ci la protège. Cette relation parasitique est majoritairement mortelle, mais environ 25 % des coccinelles récupèrent malgré tout après l’éclosion et le départ du parasitoïde.

Par son comportement inné (ponte de l’oeuf dans l’abdomen), la guêpe modifie le comportement de la coccinelle. On peut alors considérer le comportement de « garde du corps » de la coccinelle comme faisant partie du phénotype étendu de la guêpe

Les expressions vernaculaires « guêpe maçonne » et « guêpe potière » désignent diverses espèces de guêpes solitaires qui façonnent des nids en boue afin d'y loger leur larves.

Parasites spécifiques de leur hôte :

parmi les Sphecidae, les genres Sceliphron, Sphex, etc. qui nourrissent leurs larves avec des chenilles Lépidoptères ou des Orthoptères.

parmi les Vespidae, la sous-famille des Eumeninae (Eumenes, Delta, etc.), également carnassières et quelques genres de la sous-famille Masarinae qui nourrissent leurs larve avec du pain d'abeille.

parmi les Crabronidae, quelques espèces du genre Trypoxylon, spécialisé dans les Arachnides

Ichneumon (les ichneumons en français) est un genre d'insectes hyménoptères de la famille des Ichneumonidae, famille qui comprend environ 25 000 espèces décrites (on estime que la famille pourrait en compter de 60 000 à 100 000), soit plus que toute autre famille d'hyménoptères. De nombreuses espèces sont présentes en Europe.

Les ichneumons, qui sont des guêpes parasitoïdes, sont d'importants régulateurs d’insectes ravageurs de cultures. Utilisés dans la lutte biologique, ils jouent un rôle clé de régulation dans leurs écosystèmes.

Mesurant quelques millimètres de long, leur tête est ornée d'antennes ramifiées. Juste derrière, le prothorax est compact et trapu. La partie postérieure du corps de l'insecte (appelé aussi mégastome) est relié à l'avant par un pétiole particulièrement fin.

Leur cible ? Le couvain des fourmis tropicales. Les larves de ces guêpes s'accrochent aux fourmis fourragères qui rentrent dans le nid de la colonie.

Une fois à l'intérieur, elles se nourrissent des pupes de ces dernières, puis quand leur transformation est terminée, ce sont les fourmis elles-mêmes qui continuent à les nourrir.

Une fois adulte, la guêpe parasite quitte la colonie pour se reproduire

Un parasitoïde utilise un virus pour modifier le comportement de son hôte : http://vminfotron-dev.mpl.ird.fr:8080/cbgp-gas/archives/20160621-Gourbal.pdf

La diversification phénotypique des êtres vivants n’est pas uniquement due à la diversification génétique : d’autres mécanismes interviennent comme par exemple les associations non héréditaires entre parasite et leur hôte, le parasite est adapté à une proie très spécifique.

2/ Symbioses en évolution

TP Dissection lichens p106

[mycos (grec) = fungus (latin) = champignon]

Symbiose [syn (grec) : ensemble + bio (grec) : vie] = association à bénéfice réciproque

[ecto (grec) = ext // endo (grec) = int]

http://biopathe.fr/articles.php?lng=fr&pg=331

lexique : http://labopathe.free.fr/symbioses.html

en fait il ya plus d’un champignon : https://www.the-scientist.com/news-opinion/not-one--not-two--but-three-fungi-present-in-lichen-65333?utm_content=83103983&utm_medium=social&utm_source=facebook&hss_channel=fbp-212009668822281

29 mars

autres ex de symbiose :

  • mycorhizes : http://svt.ac-dijon.fr/schemassvt/spip.php?article1794

  • nodosités

  • lichens

  • Oophila & Ambistoma

  • Nostoc

  • endosymbiose cnidaires / Dinoflagellés 

  • Les planaires (Convoluta roscoffensis) qui hébergent des chlorelles dans leur mésoderme)

  • Le ver géant Riftia et des bactéries autotrophiques – exemple d’endosymbiose

hôte et symbiote subissent une évolution contingente, en même temps, on parle de coévolution

3/ Microbiote en coévolution

Exo p122-123

Microbiote: des bactéries qui nous veulent du bien : https://lejournal.cnrs.fr/articles/microbiote-des-bacteries-qui-nous-veulent-du-bien

Faecal bacteria cocktail treats superbug infection : https://www.newscientist.com/article/dn23061-faecal-bacteria-cocktail-treats-superbug-infection

Des mécanismes non génétiques (non héréditaires) interviennent dans l'évolution et la construction du phénotype comme les associations hétérospécifiques : pathogènes ou symbiotes. L'etude du microbiote acquis montre toute sortes de relations entre hôte et symbiote.

4,4,2/ Evolution culturelle

1/ Le Phenotype étendu

Extraire, organiser et exploiter des informations pour appréhender la notion de phénotype étendu ;

p108-109

Le phénotype étendu est un concept imaginé par Richard Dawkins et présenté dans un ouvrage éponyme [gr. ε ̓πω ́νυμος « attribué comme surnom », composé de επι ́ « sur » et de ο ́νομα « nom »], The Extended Phenotype, 1982, selon lequel le phénotype ne doit pas être limité au résultat de l'expression des gènes par les processus biologiques (synthèse des protéines, la croissance des tissus) mais étendu à toutes les manifestations qui en découlent, y compris celles qui passent par l'activité du système nerveux central et plus généralement par le comportement de l'animal dans son environnement.


La diversification phénotypique des êtres vivants n’est pas uniquement due à la diversification génétique, la notion de phenotype (trait, caractère) doit être étendue au delà de la génétique, de ce qui est inné.

2/ Notion de culture

Extraire, organiser et exploiter des informations pour appréhender la notion d’évolution culturelle et ses liens avec celle d’évolution biologique.

Manuel p110

Konrad Lorenz : Ethologie : étude du comportement animal

Quelques cas de diversifications comportementales

Des singes lavent des patates

Diversification de populations d’oiseaux en fonction du chant : notamment chez les oiseaux-chanteurs ou oiseaux oscines (des études ont été réalisées chez la Paruline à sourcils blancs ou encore chez le Diamant mandarin)


Chez certains animaux, les comportements acquis peuvent être transmis d’une génération à l’autre et constituer une source de diversité : ainsi

  • du chant des oiseaux,

  • de l’utilisation d’outils dans des populations animales,

  • le recrutement de composants inertes du milieu qui modulent le phénotype (constructions, parures…).

  • de la culture notamment dans les sociétés humaines.

Ces traits (caractère phenotype) sont transmis entre contemporains et de génération en génération, et subissent une évolution (apparition de nouveaux traits, qui peuvent être sélectionnés, contre-sélectionnés ou perdus par hasard).

3/ Conclusion historicocritique sur l’évolution

Qui était Darwin /Tu mourras moins bête -/ARTE 3'14 : https://youtu.be/X91tEaZgnwU

jeudi 16 janvier 2025

Aymone : 324 words : https://www.nationalgeographic.co.uk/environment-and-conservation/2021/03/oceans-need-protection-now-a-new-blueprint-may-help-countries Oceans need protection now. A new blueprint may help countries reach their goals.

text 472 w & practical work : tps://edu.rsc.org/resources/analysis-of-cave-paintings/1586.article : Analysis of cave paintings

https://www.bradshawfoundation.com/clottes/index.php

site

i

age before present

culture

Le Portel

11.600 ± 150 BP

Magdalenian

Trois-Freres

13.000 ± BP

Rouffignac

13.000 ± BP

Niaux

14.000 ± 11.500 BP

Le Cap Blanc

15.000 ± 14.000 BP

Altamira

17.000 ± 13.000 BP

Cosquer (Phase 2)

19.000 ± BP

Solutrean

Lascaux

20.000 ± BP

Le Placard

21.000 ± 20.000 BP

Cougnac

25.000 ± 14.000 BP

Gravettian

Pech-Merle

25.000 ± 16.000 BP

Gargas

27.000 ± BP

Cosquer

27.000 ± BP

Chauvet

32.000 ± 30.000 BP

Aurignacian


4,3/ L’ÉVOLUTION DES GÉNOMES AU SEIN DES POPULATIONS

Objectifs : il s’agit avant tout de mobiliser les acquis sur les mécanismes de l’évolution et de comprendre, en s’appuyant sur des exemples variés, que ces mécanismes concernent toutes les populations vivantes.

Liens : SVT – classe de seconde : biodiversité ; enseignement scientifique de la classe terminale : loi de Hardy-Weinberg.

4,3,1/ l’équilibre théorique des populations

vu en enseignement scientifique

1/ Espèce et population

Questionner la notion d’espèce en s’appuyant sur les apports modernes du séquençage de l’ADN

Écrivez un brouillon de définition du mot « espèce » 



Manuel p92-93

Des définitions de l'espèce :

au programme de 6e : « La diversité des espèces est à la base de la biodiversité. Une espèce est un ensemble d'individus qui évoluent conjointement sur le plan héréditaire. »

Mayr donne de l'espèce la définition largement admise : « l'espèce représente un groupe de populations réellement ou potentiellement interfécondes et séparé reproductivement de tout autre groupe analogue. »

Conception biologique de l'espèce (BSC) = une espèce est un groupe de populations naturelles au sein desquelles les individus peuvent échanger du matériel génétique ; toute espèce est séparée des autres par des mécanismes d'isolement reproductif.

Conception phylogénétique de l'espèce (PSC) = concept cladistique = un groupe d'organismes qui peuvent être distingués d'autres groupes et auquel apartiennent les ancêtres et les descendants d'une lignée évolutive = le plus petit agrégat de populations identifiable par une combinaison unique d'états de caractères chez des individus comparables.

Conception évolutive de l'espèce (ESC) = une espèce est une lignée évolutive formée de populations ancestrales et de leurs descendants, qui est distincte des autres lignées évolutives et qui a son propre destin.

espèce = ensemble d'individus qui produisent une descendance fertile d'un point de rupture du flux généalogique juqu'au suivant.

« dans la nature il n’y a pas d’espèces : il n’apparait que des barrières de reproduction. Les espèces, c’est nous qui les créons à partir d’un modèle théorique » (G. Lecointre, professeur au Museum National d’Histoire Naturelle - Revue Espèces – n° 1 –septembre 2011) : http://www.especes.org/


espèces, spéciation, critères phénotypiques & d'interfécondité

espèce = ensemble d'individus qui produisent une descendance fertile d'un point de rupture du flux généalogique juqu'au suivant.

l'espèce est une réalité statistique, collective

video PH.Gouyon 3’20  : https://videos.reseau-canope.fr/corpus/lignees_d_especes-HD.mp4

2/ La loi de Hardy-Weinberg

video 3'51 : https://youtu.be/pPNm1RHu-fY

En 1908, le mathématicien britannique Geoffroy H. Hardy et le médecin allemand Wilhelm Weinberg proposent un modèle théorique qui prévoit "la stabilité des fréquences relatives des allèles dans les populations eucaryotes à reproduction sexuée".

Le principe de (Castle-)Hardy-Weinberg ( aussi connue comme loi d'Hardy-Weinberg, modèle d'Hardy-Weinberg, Hardy-Fleury-Weinberg ; en anglais, Hardy–Weinberg equilibrium ou HWE) est une théorie de génétique des populations, qui postule qu'au sein d'une population (idéale), il y a équilibre des fréquences allélique et génotypique d'une génération à l'autre.

L'équilibre de Hardy-Weinberg reste le modèle théorique central de la génétique des populations. La notion d'équilibre dans le modèle de Hardy-Weinberg est assujettie à différentes hypothèses :

  1. La population sur laquelle on étudie cette notion d'équilibre est panmictique. Les couples se forment au hasard (panmixie), et de même leurs gamètes se rencontrent au hasard (pangamie).

  2. La population est très grande en effectif, ceci pour diminuer très fortement les variations d'échantillonnage.

  3. Il ne doit y avoir dans la population, ni sélection, ni mutation, ni migration.

  4. Les générations successives sont discrètes (pas de superposition de générations dans les croisements).

  5. Les différents génotypes sont viables et féconds.

Dans ces conditions la diversité génétique de la population se maintien et doit tendre vers un équilibre stable de la distribution génotypique. Les relations entre fréquences génotypiques et fréquences alléliques permettent d'estimer celles-ci à partir de fréquences phénotypiques.

S'il existe deux allèles (A et a) chez un individu dont les fréquences sont p et q, la fréquence des trois génotypes possibles (AA, Aa et aa) sera respectivement de p², 2pq et q². L'équilibre de Hardy-Weinberg est : p² + 2pq + q²=1


Dans les populations eucaryotes à reproduction sexuée, le modèle théorique de Hardy-Weinberg prévoit la stabilité des fréquences relatives des allèles dans une population.

3/ La fréquence des allèles dans une population

Extraire, organiser et exploiter des informations sur l’évolution de fréquences alléliques dans des populations.

Comprendre et identifier les facteurs éloignant de l’équilibre théorique de Hardy-Weinberg.

https://www.pedagogie.ac-nice.fr/svt/productions/edumodeles/algo/

paramétrer l’algorithme à droite (cf manuel p87)


Dans les populations réelles, différents facteurs empêchent d’atteindre l’équilibre théorique de Hardy-Weinberg

4,3,2/ Quatre forces évolutives modifient l’équilibre théorique

vu en enseignement scientifique

1/ Les migrations modifient l’équilibre par im° & em°

schéma

  • Migration = changement de lieu d'un organisme provoquant l'isolement de certains génômes, donc une évolution différente et éventuellement un croisement avec une nouvelle population et dans ce cas l'apport de nouveaux gènes pour la population.

2/ Les mutations font des innovations évolutives

Rappel sur les types de mutations vues en 1S

modification de Séquence,

un ou plusieurs nucléotides

substitution, délétion , addition=insertion,

faux-sens, non-sens,

décalante ou non

neutre = silencieuse  : horloge moléculaire

Mutation neutre, favorable, défavorable

  • Mutation = provoque l'apparition de nouveaux allèles par modification de gènes c'est-à-dire d'une séquence de nucléotides (bases) dans l'ADN.

3/ La séléction naturelle filtre les allèles

Extraire, organiser et exploiter des informations sur l’évolution de fréquences alléliques dans des populations.

Comprendre et identifier les facteurs éloignant de l’équilibre théorique de Hardy-Weinberg, notamment la sélection, l’appariement non-aléatoire


Sélection sexuelle : danse des paradisiers : http://youtu.be/YTR21os8gTA

https://videos.reseau-canope.fr/corpus/selection_naturelle-HD.mp4


L’appariement aléatoire c'est ce qui se passe lorsque les individus choisissent les partenaires qu'ils souhaitent pour l'accouplement. L'accouplement non aléatoire est celui qui se produit chez les individus qui ont une relation plus étroite.

L'appariement non aléatoire provoque une distribution non aléatoire des allèles chez un individu. S'il existe deux allèles (A et a) chez un individu dont les fréquences sont p et q, la fréquence des trois génotypes possibles (AA, Aa et aa) sera respectivement de p², 2pq et q². C'est ce qu'on appelle l'équilibre de Hardy-Weinberg.

Jeu Constantino /Phalène : afficher les graphiques et interpréter

Version web  “en ligne”

Dossier web “hors ligne”

Version exécutable (.exe) à télécharger (dézipper dans un dossier, permet de ne pas dépendre d’un navigateur)

Version “Android” pour tablettes et téléphone

Jeu Colorado / lapins : http://phet.colorado.edu/en/simulation/natural-selection

faire la liste des facteurs influençant l’effectif de la population de lapins, de loups, de végétaux

Facteurs biotique, abiotique

abiotique : température, humidité, climat, saisons, pression, salinité, pollution, ...

biotiques : sexuelle (attirance, préférence, fécondité, force, prolifération, ...), prédation, alimentation,

  • Sélection = filtre à allèles par l'intermédiaire de facteurs biotique, et/ou abiotique : du milieu, de la reproduction, de l'alimentation, de la prédation, ...élimination des individus (allèles) les moins adptes à survivre et se reproduire

1859 : publication de l'Origine des Espèces au moyen de la Sélection Naturelle, ou la Préservation des Races les meilleures dans la Lutte pour la Vie, |par Charles Darwin

titre de la première édition : On the Origin of Species by Means of Natural Selection, or the Preservation of Favoured Races in the Struggle for Life

bilan 2nde : La sélection naturelle résulte de la pression du milieu et des interactions entre les organismes. Elle conduit au fait que certains individus auront une descendance plus nombreuse que d’autres dans certaines conditions.

4/ La dérive génétique diverge selon l’effectif

Extraire, organiser et exploiter des informations sur l’évolution de fréquences alléliques dans des populations.

Comprendre et identifier les facteurs éloignant de l’équilibre théorique de Hardy-Weinberg, notamment la population finie (dérive).

démarche : https://svt.ac-versailles.fr/spip.php?article545

tirage de dès avec tableur : =ENT(ALEA()*6+1)

tirage de dés avec une calculatrice : casio : RANINT#(1,6)

OPTN → NUM → PROBA ou STAT → RAND → #RANDINT → (1,6) → EX → à chaque EX on obtient un nouveau tirage des dés.

on peut aussi utiliser un dé virtuel en ligne

Réalisez un tableau de résultats avec les différents tirages

Démarche sur logiciel : pour accélérer les tirages et comptages, on peut utiliser un logiciel :


logiciel Constantino : https://www.pedagogie.ac-nice.fr/svt/productions/derive-diplo/index.htm

Effectuer 4 tirages (2 couleurs / 10 individus puis 100 individus ; 5 couleurs / 10 individuds puis 100 individus) , suivre sur plusieurs générations et noter le nombre de générations nécessaires pour obtenir une population uniforme (toutes les boules de la même couleur).

– application “en ligne” : https://www.pedagogie.ac-nice.fr/svt/productions/derive-diplo/index.htm

– application “hors-ligne” : https://www.pedagogie.ac-nice.fr/svt/productions/derive-diplo/derive-diplo-local.zip

– fiche technique : https://www.pedagogie.ac-nice.fr/svt/productions/derive-diplo/FT-derive-diplo.pdf

autres logiciels

http://philippe.cosentino.free.fr/productions/derivehtml5/

https://www.pedagogie.ac-nice.fr/svt/productions/edumodeles/algo/

  • Dérive = modification aléatoire de la fréquence des allèles dans une population

bilan 2nde : La dérive génétique est une modification aléatoire de la fréquence des allèles au sein d'une population au cours des générations successives. Elle se produit de façon plus rapide lorsque l’effectif de la population est faible.


Dans les populations réelles, différents facteurs empêchent d’atteindre l’équilibre théorique : l’existence de mutations, le caractère favorable ou défavorable de celles-ci, la taille limitée d’une population (effets de la dérive génétique), les migrations et les préférences sexuelles. Les populations sont soumises à la sélection naturelle et à la dérive génétique. À cause de l’instabilité de l’environnement biotique et abiotique, une différenciation génétique se produit obligatoirement au cours du temps. Cette différenciation peut conduire à limiter les échanges réguliers de gènes entre différentes populations. Toutes les espèces apparaissent donc comme des ensembles hétérogènes de populations, évoluant continuellement dans le temps.

Webographie

mercredi 15 janvier 2025

correc DS

2,2/ La biodiversité change au cours du temps

1/ Spéciation pinsons

F Extraire et mettre en relation des informations montrant des exemples actuels de diversifications génétiques ou de spéciations (populations de moustiques résistantes aux insecticides ; spéciation de pinsons des Galapagos, etc.).

schémas : http://svt.ac-dijon.fr/schemassvt/spip.php?page=recherche&recherche=pinson

Galapagos : https://goo.gl/maps/xero82MNnDbdT62w5

Beagle : http://acces.ens-lyon.fr/santo/pedagogie/histoire/le-voyage-de-charles-darwin-sur-le-beagle-un-exemple-d2019expedition-scientifique-qui-a-marque-l2019histoire-des-sciences-1

Pinsons : https://www.encyclopedie-environnement.org/zoom/pinsons-de-darwin-toujours-a-lavant-garde/

http://www.jacquespoulard-photo.fr/2015/05/les-pinsons-de-darwin.html

la biodiversité évolue en permanence et son évolution inclut des événements aléatoires. Cette évolution est observable sur de courtes échelles de temps, tant au niveau génétique que spécifique.

2/ Différentes symbioses

l'algue Oophila amblystomatis et la salamandre Ambystoma maculatum

manuel p70

Endo ou ecto symbiose


Les endosymbioses transmises entre générations, fréquentes dans l’histoire des eucaryotes, jouent un rôle important dans leur évolution. Le génome de la cellule (bactérie ou eucaryote) intégré dans une cellule hôte régresse au cours des générations, certains de ses gènes étant transférés dans le noyau de l’hôte.

3/ Origine endosymbiotique des plastes eucaryotes

  • Mettre en oeuvre une méthode permettant de comprendre les arguments qui ont conduit à considérer que les organites énergétiques sont issus de symbioses dans la lignée des eucaryotes.


Manuel p72 en devoir type bac


Histoire de la théorie endosybiotique

1869 : Antoine Béchamp (1816-1908) auteur d'une théorie sur les « microzymas ».

1879 : Patrick Geddes (1854-1932) décrit le ver vert de Roscoff

1880 : Richard Altman (1852-1900) découvre les mitochondries

1883 : Andreas Schimper (1856-1901) découvre des plastes dans la cellule végétale

1883 : Karl Brandt décrit les Xanthelles symbiotes des coraux

1905 : Constantin Mereschkowsky (1855-1921) invente le terme symbiogénèse

1918 : Paul Portier (1866-1962) énonce la théorie des symbiotes

1919 : Auguste Lumière (1862-1954) le mythe des symbiotes

1925 : Edmund Wilson (1856-1939) déclare la théorie infondée

1937 : Hans Krebss (1900-1980) cycle biochimique d’oxydation du carbone

1950 : Melvin Calvin (1911-1997) cycle biochimique de réduction du carbone

1970 : Lynn Margulis (1938-2011) démontre l’endosymbiose des plantes



Arguments en faveur le la théorie endosymbiotique eucaryote :

  • Double membrane : celle du procayote initiale + celle du phagosome

  • Les mb de mitochondries contiennent des cardiolipides, les mb de plastes contiennent des galactolipides et sulfolipides, absents des des membranes eucaryotes mais présents dans les mb procaryotes

  • ADN dans mitochondries et plastes, gènes communs mito-αprotéobactéries, plastes-cyanobactéries

  • Respiration dans αprotéobactéries (genre Rhizobium) libres

  • Photosynthèse dans cyanobactéries libres

  • Phytochromes sont des molécules codées pas le noyau mais originaires de cyanobactéries

  • Molécules de la paroi comme la cellulose, la synthèse de cellulose est dues aux bactéries

  • Les plantes possèdent 1 gène sur 10 venant de cyanobactéries

  • Nombreux ex d’endosymbioses héritées

  • Wolbachia infecte insectes et nematodes, manipule leur reproduction en transformant ♂en♀, transportées par les ovules

  • l'ADN du chloroplaste est circulaire et non associé à des histones # chez les bactéries,

  • cet ADN code pour une partie des protéines chloroplastiques (organites semi autonomes),

  • une partie de la synthèse de protéines chloroplastiques s'effectue dans le chloroplaste, grâce à la présence de ribosomes qui présentent des analogies avec les ribosomes bactériens,

  • tout plaste provient d'un plaste préexistant. Lorsque des cellules ne possèdent pas de plaste (certains cellules blanches de feuilles panachées), les cellules filles ne possèdent pas de plaste,

  • la division des chloroplastes suit un rythme indépendant de la division du noyau,

  • les deux mb du chloroplaste sont différentes : la membrane interne ainsi que les membranes des thylacoïdes présentent des analogies (composition lipidique) avec les membranes bactériennes.


comparaison de gènes de plastes et eucaryotes sur https://www.pedagogie.ac-nice.fr/svt/productions/geniegen2/

sélectionner les séquences "endosymbiose"


Lendosymbiose est à l’origine des mitochondries et des chloroplastes, organites contenant de l’ADN. L'évolution d'une symbiose peut conduire à la fusion des deux symbiotes en un seul individu. Une symbiose peut être héritée. C'est ainsi qu'on explique la naissance des eucaryotes dans l'histoire de la vie : la fusion de procaryotes a donné des eucaryotes, hétérotrophes sans chloroplastes, autotrophes avec des chloroplastes. L'endosymbiose avec des protéobactéries a donné les mitochondries, avec des cyanobactéries a donné les chloroplastes.


netographie

Manuel en ligne : https://svtlycee.editions-bordas.fr/9782047337622 ou https://fr.calameo.com/read/0049569798519072fbf59

histoire :

https://cache.media.eduscol.education.fr/file/CBSV/56/4/Lycee_STL-CBSV_RESS_4_4-1ere-exp_Griffith_Avery_Hershey_Chase_238564.pdf

https://babel.cegep-ste-foy.qc.ca/profs/gbourbonnais/pascal/nya/genetique/notesadn/adn2.htm

transgénèse :

schémas : http://svt.ac-dijon.fr/schemassvt/spip.php?page=recherche&recherche=transgenese

Dossier ENS transgénèse : http://acces.ens-lyon.fr/biotic/biomol/transgen/html/etapes.htm

Symbiose :

tique et Lyme : http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actualite-tiques-et-bacteries-de-lyme-un-benefice-reciproque-32073.php

lichen : http://labopathe.free.fr/symbioses.html

http://biopathe.fr/articles.php?lng=fr&pg=331

Évolution d’une symbiose obligatoire : les fourmis agricultrices de Fidji : https://planet-vie.ens.fr/thematiques/ecologie/relations-interspecifiques/evolution-d-une-symbiose-obligatoire-les-fourmis


Bilan : La complexification des génomes : transferts horizontaux et endosymbioses
sujet bac svt : Montrez que la structure de la feuille est adaptée à la synthèse de matière organique qui sera distribuée à toutes les parties de la plante.
ChatGPT said:

Pour répondre à ce sujet, il est important de démontrer comment la structure de la feuille est optimisée pour la photosynthèse, qui est la base de la synthèse de matière organique, et comment cette matière est ensuite distribuée dans la plante. Voici un développement structuré :


Introduction

La feuille est un organe essentiel de la plante, spécialisé dans la photosynthèse, un processus au cours duquel l'énergie lumineuse est convertie en énergie chimique sous forme de matière organique (glucose). Cette matière organique est ensuite transportée vers les autres parties de la plante pour assurer sa croissance, son métabolisme et son stockage. Nous allons montrer que la structure de la feuille est parfaitement adaptée à cette double fonction : la synthèse de matière organique et sa distribution.

Introduction

La feuille est un organe essentiel de la plante, spécialisé dans la photosynthèse, un processus au cours duquel l'énergie lumineuse est convertie en énergie chimique sous forme de matière organique (glucose). Cette matière organique est ensuite transportée vers les autres parties de la plante pour assurer sa croissance, son métabolisme et son stockage. Nous allons montrer que la structure de la feuille est parfaitement adaptée à cette double fonction : la synthèse de matière organique et sa distribution.

I. La feuille : une structure optimisée pour capter les éléments nécessaires à la photosynthèse

A. L'adaptation à la capture de la lumière

  • Épiderme supérieur et cuticule transparente : Permettent une transmission efficace de la lumière.
  • Présence de chloroplastes dans le parenchyme palissadique : La concentration élevée de chloroplastes dans cette couche optimise la capture de l'énergie lumineuse.
  • Disposition en lame mince : Favorise la pénétration de la lumière à travers toute la feuille.

B. Une surface d'échange avec l'atmosphère

  • Stomates dans l'épiderme inférieur : Régulent l'entrée de CO₂, essentiel pour la photosynthèse.
  • Chambres sous-stomatiques : Facilitent la diffusion du CO₂ vers les cellules contenant des chloroplastes.

C. Une absorption efficace de l'eau et des minéraux

  • La feuille est irriguée par un réseau dense de nervures contenant des vaisseaux du xylème, qui apportent l'eau et les sels minéraux nécessaires pour la photosynthèse.
  • II. La photosynthèse : production de matière organique

  • Synthèse du glucose : Le cycle de Calvin dans les chloroplastes transforme le CO₂ et l'énergie lumineuse en glucose.
  • Libération d'oxygène : Sous-produit de la photolyse de l'eau, permettant un échange bénéfique pour l'atmosphère.

III. Distribution de la matière organique produite

A. Le rôle des nervures et du phloème

  • Les tissus du phloème transportent les sucres (notamment le saccharose) produits par la photosynthèse vers les parties non chlorophylliennes de la plante (racines, tiges, fruits).
  • Le réseau ramifié des nervures assure une distribution efficace vers toutes les parties de la plante.

B. Les organes récepteurs

  • La matière organique est utilisée :
    • Pour la respiration cellulaire et la production d'énergie (ATP).
    • Pour la croissance (synthèse de biomolécules, fabrication de parois cellulaires).
    • Pour le stockage (amidon dans les racines ou les fruits).

Conclusion

La structure de la feuille est donc parfaitement adaptée à la synthèse de matière organique et à sa distribution. Les différentes couches cellulaires et les tissus spécialisés, comme le parenchyme palissadique, les stomates et les nervures, travaillent de manière intégrée pour optimiser la photosynthèse et la redistribution des produits de cette activité métabolique vers toute la plante. Cela illustre l'adaptation remarquable des feuilles aux besoins de la plante dans son environnement.

merci ChatGPT!😁

mardi 14 janvier 2025

La spectrophotométrie est une technique de détection qui consiste à mesurer l'absorption de la lumière par des objets,

https://codexvirtualis.fr/codex/cabinet-de-curiosites-virtuel/des-animaux-et-des-milieux/tous-differents-une-espece

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3689469/#Sec2

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3669759/#!po=50.0000

https://www.vigienature-ecole.fr/node/217

https://svt.ac-versailles.fr/spip.php?article548


opération escargots sce participatives : https://www.vigienature.fr/fr/operation-escargots


Au sein de chaque espèce, la diversité des individus repose sur la variabilité de l’ADN : c’est la diversité génétique. Différents allèles d'un même gène coexistent dans une même population, ils sont issus de mutations qui se sont produites au cours des générations.

3/ Comparaison de variétés

: Utiliser un logiciel de comparaison de séquence d’ADN pour identifier et quantifier la variabilité allélique au sein d’une espèce

https://www.pedagogie.ac-nice.fr/svt/productions/geniegen2/

test TP Genigen / PSY

variabilité, mutation, allèle.

sous espèce = race pour les animaux, variété pour les végétaux

Video PH.Gouyon 3’20 : https://videos.reseau-canope.fr/corpus/lignees_d_especes-HD.mp4

4/ Définition de l’espèce

Proposez une définition du mot « espèce » à partir de textes : http://edu.mnhn.fr/mod/page/view.php?id=286

au programme de 6e : « La diversité des espèces est à la base de la biodiversité. Une espèce est un ensemble d'individus qui évoluent conjointement sur le plan héréditaire. »

Mayr donne de l'espèce la définition largement admise : « l'espèce représente un groupe de populations réellement ou potentiellement interfécondes et séparé reproductivement de tout autre groupe analogue. »

Conception biologique de l'espèce (BSC) = une espèce est un groupe de populations naturelles au sein desquelles les individus peuvent échanger du matériel génétique ; toute espèce est séparée des autres par des mécanismes d'isolement reproductif.

Conception phylogénétique de l'espèce (PSC) = concept cladistique = un groupe d'organismes qui peuvent être distingués d'autres groupes et auquel apartiennent les ancêtres et les descendants d'une lignée évolutive = le plus petit agrégat de populations identifiable par une combinaison unique d'états de caractères chez des individus comparables.

Conception évolutive de l'espèce (ESC) = une espèce est une lignée évolutive formée de populations ancestrales et de leurs descendants, qui est distincte des autres lignées évolutives et qui a son propre destin.

espèce = ensemble d'individus qui produisent une descendance fertile d'un point de rupture du flux généalogique juqu'au suivant.

« dans la nature il n’y a pas d’espèces : il n’apparait que des barrières de reproduction. Les espèces, c’est nous qui les créons à partir d’un modèle théorique » (G. Lecointre, professeur au Museum National d’Histoire Naturelle - Revue Espèces – n° 1 –septembre 2011) : http://www.especes.org/

espèce = ensemble d'individus qui produisent une descendance fertile d'un point de rupture du flux généalogique juqu'au suivant.

l'espèce est une réalité statistique, collective

espèces : espèces, spéciation, critères phénotypiques & d'interfécondité

La notion d’espèce, qui joue un grand rôle dans la description de la biodiversité observée, est un concept créé par l’être humain. La notion d’espèce a pour principal critère le fait que les individus d’une même espèce peuvent se reproduire entre eux et engendrent une descendance viable et fertile.

Netotheque

https://989723745328449866.weebly.com/cours-1.html#

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Video PH.Gouyon 3’20 : https://videos.reseau-canope.fr/corpus/lignees_d_especes-HD.mp4

Proposez une définition du mot « espèce » à partir de textes : http://edu.mnhn.fr/mod/page/view.php?id=286

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https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3669759/#!po=50.0000

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Bilan / Les échelles de la biodiversité

lundi 13 janvier 2025

Birds-of-Paradise Project Introduction

3/ Modélisation mathématique

video 3'51 : https://youtu.be/pPNm1RHu-fY

En 1908, le mathématicien britannique Geoffroy H. Hardy et le médecin allemand Wilhelm Weinberg proposent un modèle théorique qui prévoit "la stabilité des fréquences relatives des allèles dans les populations eucaryotes à reproduction sexuée".

Le principe de (Castle-)Hardy-Weinberg ( aussi connue comme loi d'Hardy-Weinberg, modèle d'Hardy-Weinberg, Hardy-Fleury-Weinberg ; en anglais, Hardy–Weinberg equilibrium ou HWE) est une théorie de génétique des populations, qui postule qu'au sein d'une population (idéale), il y a équilibre des fréquences allélique et génotypique d'une génération à l'autre.

L'équilibre de Hardy-Weinberg reste le modèle théorique central de la génétique des populations. La notion d'équilibre dans le modèle de Hardy-Weinberg est assujettie à différentes hypothèses.

Ces hypothèses sont les suivantes :

  1. La population sur laquelle on étudie cette notion d'équilibre est panmictique. Les couples se forment au hasard (panmixie), et de même leurs gamètes se rencontrent au hasard (pangamie).

  2. La population est très grande en effectif, ceci pour diminuer très fortement les variations d'échantillonnage.

  3. Il ne doit y avoir dans la population, ni sélection, ni mutation, ni migration.

  4. Les générations successives sont discrètes (pas de superposition de générations dans les croisements).

  5. Les différents génotypes sont viables et féconds.

Dans ces conditions la diversité génétique de la population se maintien et doit tendre vers un équilibre stable de la distribution génotypique. Les relations entre fréquences génotypiques et fréquences alléliques permettent d'estimer celles-ci à partir de fréquences phénotypiques.

S'il existe deux allèles (A et a) chez un individu dont les fréquences sont p et q, la fréquence des trois génotypes possibles (AA, Aa et aa) sera respectivement de p², 2pq et q². L'équilibre de Hardy-Weinberg est : p² + 2pq + q²=1

Le modèle mathématique de Hardy-Weinberg utilise la théorie des probabilités pour décrire le phénomène aléatoire de transmission des allèles dans une population. En assimilant les probabilités à des fréquences pour des effectifs de grande taille (loi des grands nombres), le modèle prédit que la structure génétique d’une population de grand effectif est stable d’une génération à l’autre sous certaines conditions (absence de migration, de mutation et de sélection). Cette stabilité théorique est connue sous le nom d’équilibre de Hardy-Weinberg.

4/ Quatre forces évolutives modifient l’équilibre théorique

Au cours de l’évolution biologique, la composition génétique des populations d’une espèce change de génération en génération. Les écarts entre les fréquences observées sur une population naturelle et les résultats du modèle s’expliquent notamment par les effets de forces évolutives (mutation, sélection, dérive, etc.).

  • Migration = changement de lieu d'un organisme provoquant l'isolement de certains génômes, donc une évolution différente et éventuellement un croisement avec une nouvelle population et dans ce cas l'apport de nouveaux gènes pour la population.

  • Mutation = modification de gènes c'est-à-dire d'une séquence de nucléotides (bases) dans l'ADN, à l'origine de nouveaux allèles.

  • Sélection = filtre à allèles par l'intermédiaire du milieu, de la reproduction, de l'alimentation, de la prédation, ... élimination des individus (allèles) les moins adptes à survivre et se reproduire.

  • Dérive = modification aléatoire de la fréquence des allèles dans une population


mercredi 8 janvier 2025

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https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3669759/#!po=50.0000

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opération escargots sce participatives : https://www.vigienature.fr/fr/operation-escargots


Au sein de chaque espèce, la diversité des individus repose sur la variabilité de l’ADN : c’est la diversité génétique. Différents allèles d'un même gène coexistent dans une même population, ils sont issus de mutations qui se sont produites au cours des générations.

3/ Comparaison de variétés

: Utiliser un logiciel de comparaison de séquence d’ADN pour identifier et quantifier la variabilité allélique au sein d’une espèce

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test TP sur Genigen / PSY

variabilité, mutation, allèle.

sous espèce = race pour les animaux, variété pour les végétaux

Video PH.Gouyon 3’20 : https://videos.reseau-canope.fr/corpus/lignees_d_especes-HD.mp4

4/ Définition de l’espèce

Proposez une définition du mot « espèce » à partir de textes : http://edu.mnhn.fr/mod/page/view.php?id=286

au programme de 6e : « La diversité des espèces est à la base de la biodiversité. Une espèce est un ensemble d'individus qui évoluent conjointement sur le plan héréditaire. »

Mayr donne de l'espèce la définition largement admise : « l'espèce représente un groupe de populations réellement ou potentiellement interfécondes et séparé reproductivement de tout autre groupe analogue. »

Conception biologique de l'espèce (BSC) = une espèce est un groupe de populations naturelles au sein desquelles les individus peuvent échanger du matériel génétique ; toute espèce est séparée des autres par des mécanismes d'isolement reproductif.

Conception phylogénétique de l'espèce (PSC) = concept cladistique = un groupe d'organismes qui peuvent être distingués d'autres groupes et auquel apartiennent les ancêtres et les descendants d'une lignée évolutive = le plus petit agrégat de populations identifiable par une combinaison unique d'états de caractères chez des individus comparables.

Conception évolutive de l'espèce (ESC) = une espèce est une lignée évolutive formée de populations ancestrales et de leurs descendants, qui est distincte des autres lignées évolutives et qui a son propre destin.

espèce = ensemble d'individus qui produisent une descendance fertile d'un point de rupture du flux généalogique juqu'au suivant.

« dans la nature il n’y a pas d’espèces : il n’apparait que des barrières de reproduction. Les espèces, c’est nous qui les créons à partir d’un modèle théorique » (G. Lecointre, professeur au Museum National d’Histoire Naturelle - Revue Espèces – n° 1 –septembre 2011) : http://www.especes.org/

espèce = ensemble d'individus qui produisent une descendance fertile d'un point de rupture du flux généalogique juqu'au suivant.

l'espèce est une réalité statistique, collective

espèces : espèces, spéciation, critères phénotypiques & d'interfécondité

La notion d’espèce, qui joue un grand rôle dans la description de la biodiversité observée, est un concept créé par l’être humain. la notion d’espèce a pour principal critère le fait que les individus d’une même espèce peuvent se reproduire entre eux et engendrent une descendance viable et fertile.

Netotheque

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Video PH.Gouyon 3’20 : https://videos.reseau-canope.fr/corpus/lignees_d_especes-HD.mp4

Proposez une définition du mot « espèce » à partir de textes : http://edu.mnhn.fr/mod/page/view.php?id=286

https://codexvirtualis.fr/codex/cabinet-de-curiosites-virtuel/des-animaux-et-des-milieux/tous-differents-une-espece

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3689469/#Sec2

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Bilan / Les échelles de la biodiversité

 Au cours de sorties de terrain, identifier, quantifier et comparer la biodiversité interindividuelle, spécifique et écosystémique.

 Mettre en oeuvre des protocoles d’échantillonnage statistique permettant des descriptions rigoureuses concernant la biodiversité.

 Suivre une campagne d’études de la biodiversité (expéditions, sciences participatives …)et/ou y participer.

 Caractériser la variabilité phénotypique chez une espèce commune animale ou végétale et envisager les causes de cette variabilité.

 Utiliser un logiciel de comparaison de séquence d’ADN pour identifier et quantifier la variabilité allélique au sein d’une espèce ou entre deux espèces apparentées

la notion d’espèce a pour principal critère le fait que les individus d’une même espèce peuvent se reproduire entre eux et engendrent une descendance viable et fertile.

biodiversité, échelles de biodiversité, variabilité, mutation, allèle.

Le terme de biodiversité est utilisé pour désigner la diversité du vivant et sa dynamique aux différentes échelles, depuis les variations entre membres d'une même espèce (diversité génétique) jusqu'aux différentes espèces et aux écosystèmes composant la biosphère.

La notion d’espèce, qui joue un grand rôle dans la description de la biodiversité observée, est un concept créé par l’être humain.

Au sein de chaque espèce, la diversité des individus repose sur la variabilité de l’ADN : c’est la diversité génétique. Différents allèles d'un même gène coexistent dans une même population, ils sont issus de mutations qui se sont produites au cours des générations.