mardi 1 décembre 2015
Grâce à l'étude génomique des populations de
chasseurs-cueilleurs Pygmées et d'agriculteurs Bantous d'Afrique
centrale, des chercheurs de l'Institut Pasteur et du CNRS, en
collaboration avec des équipes françaises et internationales1,
ont montré pour la première fois que notre habitat et notre mode de vie
peuvent influencer notre épigénome, c'est-à-dire l'ensemble du système
qui contrôle l'expression de nos gènes sans en affecter la séquence. Les
scientifiques ont en particulier mis en évidence que chez ces
populations africaines, un passage récent d'un habitat forestier à
urbain pouvait affecter l'épigénétique des fonctions de la réponse
immunitaire. Au contraire, le mode de vie historique de ces populations –
sédentaire agriculteur ou chasseur-cueilleur nomade – pouvait toucher
des fonctions plus pérennes, comme celles liées au développement, via
une modulation par sélection naturelle de son contrôle génétique. Cette
étude est publiée dans la revue Nature Communications le 30 novembre 2015.http://www2.cnrs.fr/presse/communique/4327.htmTélécharger le communiqué de presse :
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