Au fil des processus de domestication, les
humains ont modelé les caractéristiques d'espèces sauvages afin de les
exploiter. Les mécanismes génétiques à l'origine des modifications
induites, sont encore mal connus aujourd'hui, notamment ceux qui
expliqueraient l'apparition de caractères similaires chez différentes
espèces domestiques. Mais en comparant les modifications de génomes lors
de deux processus de domestication indépendants (chèvre et mouton), un
consortium européen conduit par des chercheurs français de l'Université
Grenoble Alpes et du CNRS (Laboratoire d'écologie alpine - Univ.
Grenoble Alpes, Univ. Savoie Mont Blanc, CNRS), avec la participation du
CEA(1) a effectué un premier pas vers la caractérisation des
bases génétiques à l'origine de tels changements constitutifs de ce que
l'on appelle le « syndrome de domestication ». Cette étude a été
publiée dans la revue Nature Communications le 6 mars 2018.http://www2.cnrs.fr/presse/communique/5473.htm
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Notes :
(1) Le consortium européen auteur de cette
étude est piloté par le Laboratoire d'écologie alpine (LECA – Univ.
Grenoble Alpes/CNRS/Univ. Savoie Mont Blanc), avec entre autres la
participation du CEA (Institut François Jacob/Genoscope).
Références :
Convergent genomic signatures of domestication in sheep and goats,
Florian J. Alberto, Frédéric Boyer, Pablo Orozco-terWengel, Ian
Streeter, Bertrand Servin, Pierre de Villemereuil, Badr Benjelloun,
Pablo Librado, Filippo Biscarini, Licia Colli, Mario Barbato, Wahid
Zamani, Adriana Alberti, Stefan Engelen, Alessandra Stella, Stéphane
Joost, Paolo Ajmone-Marsan, Riccardo Negrini, Ludovic Orlando, Hamid
Reza Rezaei, Saeid Naderi, Laura Clarke, Paul Flicek, Patrick Wincker,
Eric Coissac, James Kijas, Gwenola Tosser-Klopp, Abdelkader Chikhi,
Michael W. Bruford, Pierre Taberlet, François Pompanon.
Nature Communications, 6 mars 2018.
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