4/ Drogues et neurotransmetteurs, molécules à récepteur
Extraire des informations pour comprendre certains comportements addictifs face à des molécules exogènes.
Utiliser un logiciel de modélisation et visualisation moléculaire pour comparer neurotransmetteurs et molécules exogènes.
Les neurotransmetteurs sont stockés au niveau de l'élément présynaptique dans des vesicules. Le contenu de ces vésicules est libéré (de 1 000 à 2 000 molécules en moyenne) dans l'espace synaptique au moment de l'arrivée d'un potentiel d'action.Les neurotransmetteurs (=neuromédiateurs) sont des composés chimiques libérés par les neurones
... qui peuvent se fixer à un récepteur spécifique
sur un autre neurone → transmission de l'influx nerveux
sur un myocyte → contraction du muscle.
Un neurotransmetteur ne peut faire effet que s'il se fixe à son récepteur.
Il peut exister plusieurs récepteurs différents pour un même neurotransmetteur. Certaines substances peuvent agir sur certains récepteurs et pas sur d'autres.
Tous les neurones baignent dans une « soupe » de neurotransmetteurs dont la composition varie sans cesse => milieu central fluctuant
Selon la nature du neurotransmetteur, l'élément postsynaptique aura comme réponse un potentiel postsynaptique
inhibiteur (ex : Glycine)
ou excitateur (ex : glutamate, acétylcholine),
Neurotransmetteur éliminé par :
Dégradation par enzymes de le fente synaptique.
Recaptage par le bouton synaptique.
Diffusion hors de la fente synaptique
Beaucoup de substances utilisées comme les hormones dans l'organisme (insuline & glucagon du pancréas) deviennent des neurotransmetteurs dans le système nerveux central. Inversement, les neurohormones (GnRH de l'hypothalamus) sont sécrétées comme les neurotransmetteurs et agissent comme une hormone.
Les neurotransmetteurs sont divisés en plusieurs catégories :
monoamines : synthétisées à partir d'un acide aminé : catécholamines (dopamine, (nor)adrénaline) ← tyrosine ; sérotonine ← tryptophane ; GABA ← acide glutamique ; histamine ← histidine
acides aminés : acide glutamique, acide aspartique, glycine
endorphines, molécules similaires aux opiacés
substances chimiques diverses : acétylcholine, adénosine, …
Quelques modes d ’action des drogues
Effet agoniste : La drogue a le même effet que le neurotransmetteur.
antagoniste : La drogue bloque le récepteur du neurotransmetteur.
Inhibiteur de recaptage : La drogue empêche la recapture du neurotransmetteur.
Inhibiteur de la sécrétion : La drogue empêche la sécrétion du neurotransmetteur
acétylcholine : https://libmol.org/?pubchem=187&embedded=1
récepteur : https://libmol.org/?pdb=3pmz&embedded=1
recepteur+curare : https://libmol.org/?pdb=3pmz&embedded=1
recepteur+nicotine : https://libmol.org/?libmol=336&embedded=1
acétylcholine, botox, curare, nicotine, strychnine ...
Animation McGill : La jonction neuromusculaire et la contraction des muscles : http://lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_06/i_06_m/i_06_m_mou/i_06_m_mou.html
la synapse neuromusculaire met en jeu l’acétylcholine. La formation puis la propagation d’un potentiel d’action dans la cellule musculaire entraînent l’ouverture de canaux calciques à l’origine d’une augmentation de la concentration cytosolique en ions calcium, provenant du réticulum sarcoplasmique pour les muscles squelettiques. La prise de substances exogènes (alcool, drogues) peut entraîner la perturbation des messages nerveux et provoquer des comportements addictifs.
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