CORRECTION Restitution de connaissances (14 pts)
sélection naturelle, : filtre à allèles par l'intermédiaire du milieu, de la reproduction, de l'alimentation, de la prédation, ... élimination des individus (allèles) les moins adptes à survivre et se reproduire.
mutation génétique, : modification de gènes c'est-à-dire d'une séquence de nucléotides (bases) dans l'ADN, à l'origine de nouveaux allèles.
métagénome, : contenu génétique d'échantillons issus d'environnements complexes, ADN total d’un échantillon issu du sol, de l’eau de mer, etc ... en le séquençant puis en le comparant aux ADN d’espèces déjà connues. Ainsi, on repère des espèces déjà connues, on peut découvrir de nouvelles espèces.
génôme, : ensemble des gènes d'un eindividu donc d'une cellule
gène : information génétique, héréditaire, codée par la séquence des bases dans l'ADN
la structure génétique d’une population de grand effectif est stable d’une génération à l’autre, s'il n'y a ni migration ni mutation ni sélection
Le modèle mathématique de Hardy-Weinberg utilise la théorie
Globalement, les moteurs de l’Evolution
La dérive génétique :
CORRECTION Exercice de réflexion (6 pts)
1/ le malathion ne tue pas les individus homo ou hétérozygotes possédant l'allèle R, allèle dominant sur S.
2/ Comparaison de la fréquence de l'allèle R*
Milieu |
Nombre de moustiques |
Nombre total d'allèles |
Nombre d'allèles R |
Fréquence de l'allèle R |
Rural |
62+11+1 = 74 |
74x2 = 148 |
11+1x2 = 13 |
13/148 = 0.088 |
Urbain |
45+39+1= 85 |
85x2 = 170 |
39+1x2 = 41 |
41/170 = 0.241 |
3/ La fréquence de l'allèle R est donc plus élevée en milieu urbain qu'en milieu rural.
hyp : plus d'utilisation d'insecticide séléctionne les résistants
*Pour calculer la fréquence de l'allèle R, nous devons d'abord déterminer le nombre total d'allèles dans chaque population. Chaque moustique a deux allèles pour le gène ace-1, donc le nombre total d'allèles est le double du nombre de moustiques.
Ensuite, nous comptons le nombre d'allèles R dans chaque population. Les moustiques R//R ont deux allèles R, les moustiques R//S ont un allèle R, et les moustiques S//S n'ont pas d'allèle R.
Enfin, nous divisons le nombre d'allèles R par le nombre total d'allèles pour obtenir la fréquence de l'allèle R.
. Réaliser un schéma expliquant comment une pression de sélection peut entraîner l'émergence d‘une résistance chez les moustiques.
. Schéma expliquant l'émergence de la résistance
La pression de sélection peut entraîner l'émergence de la résistance de la manière suivante :
Avant l'exposition aux insecticides : Les moustiques sont soit sensibles (S//S), soit résistants (R//S ou R//R). La fréquence de l'allèle R est faible car il n'y a pas d'avantage à être résistant.
Après l'exposition aux insecticides : Les moustiques sensibles meurent, tandis que les moustiques résistants survivent et se reproduisent. La fréquence de l'allèle R augmente.
Après plusieurs générations : La plupart des moustiques sont résistants. La fréquence de l'allèle R est élevée.
Ce processus est un exemple de sélection naturelle, où les individus les plus aptes à survivre dans leur environnement sont ceux qui se reproduisent le plus.
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