Un champignon symbiotique facilite l'adaptation des arbres à la sécheresse
Un consortium international, coordonné par l'Inra et l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL)1 en Suisse, et impliquant notamment le CNRS, l'Université de Lorraine et Aix-Marseille Université, a décrypté le génome et le transcriptome de l'un des champignons symbiotiques le plus fréquemment associé aux arbres forestiers. Cette avancée permet de mieux comprendre l'évolution de la symbiose entre plantes et champignons mycorhiziens, et en particulier le rôle de ce champignon dans l'adaptation à la sécheresse des arbres. Les connaissances acquises sur ce génome devraient faciliter l'utilisation de la symbiose dans la gestion des forêts soumises à des épisodes de sécheresse de plus en plus fréquents. Le détail de ces résultats est publié dans l'édition avancée en ligne de Nature Communications du 7 septembre 2016.http://www2.cnrs.fr/presse/communique/4683.htm
Télécharger le communiqué de presse :Notes :
1Le consortium international, coordonné par l'Inra et l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL) implique le Joint Genome Institute (JGI), le CBS-KNAW Fungal Biodiversity Centre, l'Université de Göttingen, le CNRS, et les Universités de Lorraine, d'Aix-Marseille, de l'Oregon et de Brême.Références :
Ectomycorrhizal ecology is imprinted in the genome of the dominant symbiotic fungus Cenococcum geophilum. Peter, M. et al, Nature Communications, 7 septembre 2016.DOI: 10.1038/ncomms12662 (2016).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire