La vaccination contre l’hépatite B devenue conseillée en France
fait partie des 11 vaccins inoculés aux nourrissons. Cette maladie
virale n’étant transmissible que par voie sanguine, le vaccin
étant accusé d’avoir des effets secondaires graves, la
fabrication d’un vaccin étant forcément soumise à un
« business », on peut comprendre la polémique suscitée
par ce vaccin. Voici donc une synthèse de différentes sources pour
se faire un avis.
1/ Mise en place du décors
L'hépatite B
Le virus de
l’hépatite B (VHB) appartient à la famille des Hepadnaviridae. Il
s’agit d’un virus à ADN. L’hépatite B chronique est une
maladie liée au virus de l’hépatite B (VHB).
L’infection reste le plus souvent asymptomatique pendant de
nombreuses années. Non diagnostiquée, elle peut évoluer et exposer
les personnes contaminées à un risque élevé de cirrhose,
puis de cancer
du foie.
Dans notre pays, 3,2
millions de personnes auraient été en contact avec le VHB et plus
de 280 000 souffriraient d’une forme chronique de l’infection.
Ces chiffres se traduiraient par plus de 1 000 décès annuels dus à
l’infection et à ses conséquences.
Les six virus de l’hépatite
L’hépatite est un
terme générique sous lequel on rassemble les pathologies
caractérisées par une inflammation du foie. Deux types
d’agents peuvent causer une hépatite : des virus et des
produits toxiques (alcool, médicament…). On parle ainsi
respectivement d’hépatites virales et
d’hépatites toxiques.
Les hépatites
virales, de loin les plus fréquentes à travers le monde, peuvent
être dues à six virus différents : A, B, C, D, E et G, l’existence
d’un virus de l’hépatite F, soupçonnée un temps, ayant été
depuis infirmée. S’ils ont pour point commun de cibler le foie,
ils présentent tous des structures très différentes, ce qui
explique que chacun nécessite le développement de traitements
préventifs ou curatifs spécifiques.
Les virus de
l’hépatite A (VHA) et de l’hépatite
E (VHE) se transmettent en cas de conditions d’hygiène
précaires, via l’eau ou des aliments contaminés ; on les
retrouve dans les selles de personnes infectées. Les deux virus
provoquent une hépatite aiguë qui disparaît après quelques
semaines d’évolution. La maladie associée au VHE est souvent plus
discrète que celle associée au VHA.
L’hépatite
D est due à un covirus du VHB qui ne touche que les
personnes déjà contaminées par ce dernier. Les deux virus
utilisent les mêmes voies de transmission. Se protéger du VHB
permet de se protéger du VHD. Des travaux récents posent
l’hypothèse que le
VHD pourrait aussi utiliser d’autres virus humain pour se propager.
Ces travaux restent toutefois très préliminaires et nécessiteront
d’être confirmés.
Le virus de l’hépatite G (VHG) se transmet par voie sanguine et n’entraîne que peu de symptômes.
Épidémiologie
La transmission du
virus de l'hépatite B se fait par voie sexuelle,
materno-fœtale et sanguine.
On reconnaît ainsi
quatre principales circonstances de transmission :
- la transmission de la mère à l’enfant au moment de l’accouchement ;
- les relations sexuelles non protégées ;
- les contacts non sexuels avec un porteur de l’antigène HBs, en lien avec du sang ou un liquide biologique souillé par du sang : ils peuvent être à l’origine d’une transmission dans une famille ou dans une collectivité d’enfants, le plus souvent par les excoriations cutanées ou par l’intermédiaire d’objets personnels (rasoir, brosse à dents, etc.) ;
- les contacts avec du sang ou des dérivés du sang surtout liés à l’usage de drogue intraveineuse ou intranasale, mais aussi à la pratique du tatouage ou du piercing, et à l’utilisation de petits instruments piquants ou coupants contaminés (ciseaux, rasoir, coupe-ongles, etc.) dans des conditions sanitaires inadaptées et enfin, de façon beaucoup plus exceptionnelle, aux pratiques médicales (transfusion sanguine, chirurgie, hémodialyse, examens de laboratoire, injections avec du matériel contaminé, etc.).
Le mode de
contamination par le VHB n’est parfois pas retrouvé.
En France
métropolitaine, la contamination survient principalement chez de
jeunes adultes, et majoritairement en lien avec des
comportements sexuels à risque. Le nombre de
nouvelles infections d’hépatite B aiguë (symptomatique ou
asymptomatique) a été estimé à environ 1000 cas par an en 2013,
soit un taux d’incidence annuel de 1,37 pour 100 000 habitants.
La France
métropolitaine fait partie des pays de faible endémie (AgHBs <2%)
; en revanche, la prévalence est plus élevée dans certaines
régions et collectivités d’outre-mer, notamment à Mayotte et en
Guyane. En France métropolitaine, le taux de prévalence du portage
chronique du VHB dans la population des adultes âgés de 18 à 80
ans est estimé à 0,65% (soit environ 28 0800 porteurs chroniques),
d’après les résultats d’une enquête nationale de prévalence
réalisée en 2003-2004.
En 2001, le nombre de
décès directement imputables au VHB a été estimé à 1300 cas,
soit un taux de mortalité annuel de 2,2 pour 100 000 habitants (ces
chiffres n’ont pas été actualisés).
La
déclaration obligatoire (DO) des infections aiguës par le virus de
l’hépatite B a été réintroduite en mars 2003, mais son
exhaustivité est faible (estimée à 23,5 % en 2013).
Le virus de
l’hépatite B se transmet facilement par le sang,
le sperme et les sécrétions vaginales.
En France, les nouvelles infections surviennent principalement lors
de relations sexuelles non protégées avec une personne contaminée.
Parallèlement, le partage de matériel d’injection ou de
consommation de drogues est une voie de contamination possible pour
les personnes toxicomanes.
Le VHB est un
virus bien plus contagieux que le VIH : il
peut donc se transmettre dans l’entourage de la personne contaminée
par le biais de matériel souillé par des traces de sang
(coupe-ongles, rasoir, boucles d’oreilles…), ou via du
matériel mal désinfecté utilisé pour l’acupuncture, le
tatouage, le piercing…
Le VHB peut également
être transmis de la mère à l’enfant lors d’une
grossesse ou d’un accouchement, si la mère n’est pas
traitée (transmission du virus observée dans 40 à
90% des cas). Exceptionnel en France grâce au dépistage obligatoire
du VHB pendant la grossesse, ce mode de contamination est très
important dans les pays ne bénéficiant pas d’un système de santé
efficace.
Historiquement, les
infections par transfusion sanguine ont
été un facteur important de propagation du virus en France avant
les années 1990. Mais depuis la découverte du virus et la mise en
place de mesures adaptées, le risque lié aux transfusions sanguines
est nul.
2/ La défense du vaccin (INSERM, Santé publique France)
Dans le
monde, plus de 350 millions de personnes sont porteuses chroniques du
virus de l’hépatite B (VHB) et 2 millions en décèdent chaque
année. L’hépatite B représente l’un des principaux problèmes
de santé publique au niveau mondial. Pourtant, il est possible
depuis près de trente ans de la prévenir efficacement par la
vaccination. En France la vaccination contre l'hépatite B est
obligatoire pour tous les nourrissons nés à partir du 1er Janvier
2018. ..
Les vaccins recombinants contre l’hépatite B
actuellement utilisés sont hautement immunogènes. Les anticorps
dirigés contre l’antigène d’enveloppe HBs apparaissent dans les
jours suivant la 2ème injection, et sont présents environ un mois
après la 3ème injection chez plus de 90% des sujets vaccinés à
des titres considérés comme protecteurs ...
Un programme de vaccination universelle des
nourrissons ayant été mis en œuvre dans soixante-dix pays, de
nombreuses enquêtes ont apporté une démonstration supplémentaire
de l’efficacité de cette vaccination :
- à Taïwan, diminution du taux de portage du VHB chez les enfants de moins de 12 ans : de 9,8% en 1984 à 1,3% en 1994 ;
- en Italie du Sud, dans une région d’endémicité élevée, la prévalence de l’AgHBs chez les garçons de 5 à 10 ans a été divisée par dix après cinq années de vaccination. Elle a également diminué dans certains groupes de personnes non vaccinées de cette région, suggérant une baisse de la transmission ;
- à Taïwan et en Corée du Sud, la diminution de l’incidence du carcinome hépatocellulaire a été constatée dix années seulement après le début des campagnes de vaccination, cet effet ne se limitant pas à la population vaccinée.
En France on observe une forte baisse du nombre de
transplantations pour hépatite B fulminante, depuis 1990. De même,
la couverture vaccinale très élevée chez les professionnels de
santé en France a fait pratiquement disparaître les contaminations
par le virus de l’hépatite B dans cette population
Histoire d'une polémique : vaccination contre l'hépatite B et sclérose en plaques
Publié le
28.03.2018 Mis à jour le 12.04.2018
La sclérose en
plaques (SEP) est une maladie neurologique liée à une
démyélinisation inflammatoire atteignant la substance blanche du
système nerveux central. Sa physiopathologie reste mal comprise,
bien que certains facteurs de risque environnementaux et infectieux
aient été identifiés.
Durant les années
1990, des cas de SEP survenus après une vaccination anti-VHB ont été
rapportés. Ces notifications sont survenues dans un contexte
d’une très large activité de vaccination (plus de 75 millions de
doses fin 1997). Lors de cette période, en effet, la
vaccination a été réalisée dans les populations chez qui elle
était recommandée, mais également chez des personnes adultes non à
risque d’hépatite B.
Un grand nombre de
premières poussées de SEP ont ainsi pu, par hasard, survenir peu
après une vaccination anti-VHB. En 1998, la médiatisation de ces
cas a conduit les pouvoirs publics, malgré l’absence de preuves
d’un lien quelconque, à interrompre la campagne de vaccination en
milieu scolaire, tout en maintenant la vaccination des
pré-adolescents en secteur libéral ainsi que celle des nourrissons
et des professionnels de santé (pour qui cette vaccination est
obligatoire).
La possibilité d’un
lien entre vaccination anti-VHB et SEP a été explorée par de
nombreux travaux épidémiologiques (voir infra). À
ce jour, aucun lien statistiquement significatif n’a été montré,
sauf dans une étude, mais sur des effectifs trop limités (11
patients vaccinés) pour conclure à un sur-risque.
De ce fait, la
Commission nationale de pharmacovigilance française a estimé, en
2011, que les données scientifiques disponibles n’avaient pas
permis de démontrer l’existence d’une association significative
entre le risque de survenue d’affections démyélinisantes
centrales et la vaccination contre l’hépatite B. Cet avis
est en accord avec les avis rendus par les Centers for Disease
Control and Prevention des États-Unis, le National Health
System et le Multiple Sclerosis Trust du Royaume-Uni,
le National Center for Immunisation Research & Surveillance
australien, ou l’Agence de santé publique canadienne. À ce jour,
environ 1,5 milliard de doses de vaccin anti-VHB ont été
administrées dans le monde.
Ces considérations
scientifiques sont parfois prises en compte de façon paradoxale dans
le domaine judiciaire lorsque, par exemple, des professionnels de
santé atteints de SEP qu’ils estiment secondaire au vaccin
anti-VHB font une démarche d’indemnisation.
La Cour européenne
de justice a d’ailleurs estimé, en 2017, que le fait qu’il
n’existe pas de preuve scientifique ne doit pas complètement
fermer la porte à une possible indemnisation d’un plaignant.
Autrement
dit, le fait que la justice indemnise au cas par cas ne signifie pas
qu’il existe un lien entre vaccination et sclérose en plaques.
Les données
constituées depuis plus de quinze ans permettent d’écarter avec
une grande sûreté un lien entre vaccination contre le virus de
l’hépatite B (VHB) et la survenue d’une sclérose en plaques
(SEP) : ce vaccin n’est pas associé à un sur-risque de
développer une SEP ; il n’est pas contre-indiqué en cas de SEP
préexistante ou d’antécédent familial de SEP.
Descriptif et conclusions des études épidémiologiques par ordre chronologique
- Zipp, Nat Medicine, 1999 : étude rétrospective comparant l’incidence de maladie démyélinisante chez 27229 sujets vaccinés et 107469 non vaccinés contre le VHB : pas de sur-risque deux mois, six mois, un an, deux ans ou trois ans après vaccination. (Zipp F., Weil J.G., Einhaupl K.M. No increase in demyelinating diseases after hepatitis B vaccination. Nature Medicine, 1999; 5(9): p. 964-965.)
- Sadovnik, Lancet, 2000 : comparaison de l’incidence de la SEP chez deux populations : les enfants qui avaient 11 à 12 ans sur la période 1986-1992 (288657 enfants, non vaccinés) et les enfants qui avaient 11 à 12 ans sur la période 1992-1998 (289651 enfants, vaccinés à plus de 92%) : pas de différence d’incidence jusqu’à l’âge de 17 ans entre les deux populations. (Sadovnick A.D., Scheifele D.W. School-based hepatitis B vaccination programme and adolescent multiple sclerosis. Lancet, 2000; 355(9203): p. 549-550.)
- Ascherio, NEJM, 2001 : étude cas-témoins comparant 192 cas de SEP et 645 contrôles : absence de lien entre SEP et vaccin anti-VHB. (Ascherio A., Zhang S.M., Hernan M.A., Olek M.J., Coplan P.M., Brodovicz K., et al. Hepatitis B vaccination and the risk of multiple sclerosis. The New England Journal of Medicine, 2001; 344: p. 327-332.)
- Confavreux, NEJM, 2001 : étude rétrospective des facteurs associés à une poussée de SEP chez 643 patients déjà porteurs de cette maladie : pas de sur-risque de poussée dans les deux mois suivant une vaccination anti-VHB. (Confavreux C., Suissa S., Saddier P., Bourdes V., Vukusic S. Vaccinations and the risk of relapse in multiple sclerosis. Vaccines in Multiple Sclerosis Study Group. The New England Journal of Medicine, 2001; 344(5): p. 319-326.)
- Touzé, Neuroepidemiol, 2002 : étude cas-témoins comparant 402 cas de maladie démyélinisante et 722 contrôles : pas de sur-risque de première poussée de maladie dans les deux mois suivant une vaccination anti-VHB. (Touze E., Fourrier A., Rue-Fenouche C., Ronde-Oustau V., Jeantaud I., Begaud B., et al. Hepatitis B vaccination and first central nervous system demyelinating event: a case-control study. Neuroepidemiology, 2002; 21(4): p. 180-186.)
- DeStefano, Arch Neurol, 2003 : étude cas-témoins comparant 440 cas de SEP et de névrite optique et 950 témoins : pas de sur-risque de SEP dans l’année ou dans les cinq ans suivant une vaccination anti-VHB. (DeStefano F., Verstraeten T., Jackson L.A., Okoro C.A., Benson P, Black S.B., et al. Vaccinations and risk of central nervous system demyelinating diseases in adults. Archives of Neurology, 2003; 60 (4): p. 504-509.)
- Hernan, Neurology, 2004 : étude cas-témoins comparant 163 cas de SEP et 1604 contrôles : il y a 3,1 fois plus de vaccinés dans le groupe SEP [IC95% ; 1,5-6,3] mais sur des effectifs trop faibles (11 vaccinés dans le groupe SEP, soit 6,7 % de cette population) pour conclure à un sur-risque. (Hernan M.A., Jick S.S., Olek M.J., Jick H. Recombinant hepatitis B vaccine and the risk of multiple sclerosis: a prospective study. Neurology, 2004; 63(5): p. 838-842.)
- Mikaeloff, Brain, 2007 : suivi d’une cohorte de 356 enfants ayant eu une première poussée de maladie démyélinisante : pas de sur-risque d’évolution ultérieure vers un diagnostic confirmé de SEP en cas de vaccination anti-VHB. (Mikaeloff Y., Caridade G., Assi S., Tardieu M., Suissa S. Hepatitis B vaccine and risk of relapse after a first childhood episode of CNS inflammatory demyelination. Brain, 2007;130(Pt 4) : p. 1105-1110.)
- Mikaeloff, Arch Pediat Adol Med, 2007 : étude pédiatrique cas-témoins comparant 143 cas de SEP et 1122 témoins : pas de sur-risque de première poussée de SEP dans les trois ans suivant une vaccination anti-VHB. (Mikaeloff Y., Caridade G., Rossier M., Suissa S., Tardieu M. Hepatitis B vaccination and the risk of childhood-onset multiple sclerosis. Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine 2007; 161(12): p. 1176-1182.)
- Mikaeloff, Neurology, 2009 : étude pédiatrique cas-témoins comparant 349 cas de maladie démyélinisante de l’enfant et 2941 contrôles : pas de sur-risque lié au vaccin anti-VHB, quelle qu’en soit la marque (une analyse a posteriori des patients d’un sous-groupe ayant reçu d’autres vaccins, et parmi eux d’un sous-groupe ayant reçu une marque particulière de vaccin anti-VHB, détecte avec une faible marge de significativité [IC95 % ; 1,03-2,95] un sur-risque, mais cette sous-analyse a été considérée comme invalide sur le plan méthodologique). (Mikaeloff Y., Caridade G., Suissa S., Tardieu M. Hepatitis B vaccine and the risk of CNS inflammatory demyelination in childhood. Neurology, 2009; 72(10): p. 873-880.)
- Ramagopalan, Neuroepidemiology, 2009 : étude cas-témoins comparant 14362 cas de SEP et 7671 contrôles : absence de lien entre SEP et vaccin anti-VHB. (Ramagopalan S.V., Valdar W., Dyment D.A., DeLuca G.C., Yee I.M., Giovannoni G., et al. Association of infectious mononucleosis with multiple sclerosis. A population-based study. Neuroepidemiology, 2009; 32(4): p. 257-262.)
- Langer-Gould, JAMA Neurology, 2014 : étude cas-témoins comparant 780 cas de maladie démyélinisante et 3885 contrôles : absence de lien entre SEP et vaccin anti-VHB. (Langer-Gould A., Qian L., Tartof S.Y., Brara S.M., Jacobsen S.J., Beaber B.E., et al. Vaccines and the risk of multiple sclerosis and other central nervous system demyelinating diseases. JAMA Neurology, 2014; 71(12): p. 1506-1513.)
Pour en savoir plus
Un vaccin injustement décrié
L’infection par le
VHB peut être évitée en prenant des mesures de précaution
vis-à-vis des principaux risques de contamination et en se faisant
vacciner.
Pour tous les enfants
nés à partir du 1er janvier 2018 et tous ceux entrant en
collectivité, la vaccination contre le VHB est incluse dans
le schéma vaccinal obligatoire ciblant 11 pathogènes.
Cette vaccination est proposée simultanément aux autres vaccins
recommandés ou obligatoires chez les enfants en bas-âge. En France,
le vaccin est en outre obligatoire pour les professionnels de santé
à risque élevé d’exposition.
Les polémiques sur
l’innocuité du vaccin expliquent qu’une partie de la population
- essentiellement les adolescents et les jeunes adultes - ne soient
actuellement pas protégés vis-à-vis du VHB. Pourtant, les données
internationales sur l’utilisation de ce vaccin ne montrent pas
de sur-risque de survenue d’une sclérose
en plaques (SEP) chez les personnes vaccinées.
Pour les experts, les signaux qui ont pu inquiéter dans les années
1990 s’expliquent par le fait que la vaccination qui devait
initialement cibler les seuls enfants a ensuite été élargie aux
adultes, c’est-à-dire à un âge auquel surviennent généralement
les premiers symptômes de la SEP. La polémique est ainsi née de
diagnostics posés dans les semaines ou les mois ayant suivi la
vaccination. L’analyse de toutes ces données, ainsi que celles
disponibles au niveau international, ne met pas en évidence de
surrisque de maladie démyélinisante chez les sujets vaccinés par
rapport aux autres.
3/ L’attaque du vaccin : Effets secondaires de la vaccination contre l'hépatite B (Genhevac B, Engerix B, HB VAX DNA).
A] Mécanismes physiopathologiques des effets secondaires post-vaccinaux :
Différents
mécanismes sont à l’origine des ces effets secondaires, dont
certains actuellement démontrés :
- L'antigène vaccinal comporte une analogie de structure avec la myéline recouvrant les nerfs; chez certains sujets prédisposés, il y a production d'anticorps anti-myéline, déterminant des atteintes neurologiques, extrêmement variées et multiples.
- Les différentes substances contenues dans le vaccin déterminent la formation d’anticorps correspondant ; lorsque l’affinité de ces derniers pour leur antigène est faible, les complexes antigène – anticorps formés, appelés complexes immuns, sont de petite taille et solubles, ce qui leur permet de rester en circulation avant de se déposer dans les tissus où ils déterminent une réaction inflammatoire, puis une destruction du tissu en question. Ce mécanisme est à l’origine des maladies auto-immunes.
- Les vaccins contre l’hépatite B utilisent comme adjuvant, de fortes doses d’hydroxyde d’aluminium, dont le but est d’augmenter la réponse immunitaire. Or l’hydroxyde d’aluminium a été mis en cause depuis plus de vingt ans pour sa toxicité neurologique, tant dans les altérations du développement mental chez l’enfant, que dans les dégénérescences nerveuses des personnes âgées (maladie d’Alzheimer). Plus récemment sa responsabilité a été démontrée dans la myofasciite à macrophages, maladie caractérisée, par l’association de douleurs musculaires et articulaires diffuses devenant progressivement chroniques et invalidantes accompagnées de fatigue et d’autres symptômes variés. Les biopsies montrent en effet des lésions typiques de la maladie sur le site habituel des injections vaccinales.
- Le vaccin Engerix B, contient d’autre part du thiomersal (dérivé de l’éthylmercure) utilisé comme conservateur, dont la toxicité neurologique n’est plus à démontrer, et qui est susceptible de déclencher des phénomènes d’hypersensibilité.
- Dérèglement par stimulation (excessive) du système immunitaire aboutissant à la production anarchique d'anticorps contre des allergènes environnementaux, entraînant l’apparition d’une maladie allergique.
B] Effets secondaires (avec classement par appareil):
-En
italique,
lorsqu’ils sont référencés dans la notice du Vidal (depuis
l'édition de 1996).
-En
gras lorsqu’ils
ont fait l’objet d’articles médicaux ou qu’ils sont notifiés
dans des ouvrages spécialisés.
-En écriture droite, selon des témoignages de
patients ou de médecins, ainsi que par l'association REVAHB.
I] Effets neurologiques ou neuromusculaires :
-Neuropathies
périphériques,
polyradiculonévrites,
syndrome de
Guillain-Barré,
paralysie
faciale,
névrite
optique,
myélite
transverse,
ataxie
cérébelleuse aiguë,
atteintes
démyélinisantes du système nerveux central,
sclérose en
plaques,
survenant dans les semaines ou mois suivant la vaccination.
-Encéphalite,
encéphalopathie, leuco-encéphalite
aiguë,
méningite,
syndrome méningé,
myasthénie,
amyotrophie.
-Troubles
de la vue (non compris les névrites optiques), notamment par
occlusions de la
veine centrale de la rétine.
-Surdités
par atteinte de l’oreille interne.
-Myofasciite
à macrophages
(délai d’apparition : de trois à huit ans après la
vaccination).
-également:
vertiges,
troubles de l'équilibre, malaises
à type de spasmophilie ou crise de tétanie, céphalées,
paresthésies,
parésies, troubles de la sensibilité.
II] Effets digestifs :
-Intolérance
alimentaire concernant les aliments ou boissons concernés par le bon
fonctionnement hépatique: corps gras, chocolat, oeufs, alcools,...et
provoquant : nausées,
vomissements, diarrhées,
douleurs abdominales,
-hépatite,
avec anomalie ou
augmentation transitoire des enzymes hépatiques*,
troubles hépatiques divers.
III] Maladies allergiques (de type I, II, III ou IV) :
-Asthme:
résurgence ou apparition; symptômes
évocateurs de bronchospasme,
-Eczéma,
urticaire, éruptions diverses, prurit,
-Réactions
anaphylactiques,
oedème de Quincke, réaction à type de maladie sérique.
IV] Autres manifestations dermatologiques :
-érythème
polymorphe,
lichen plan, érythème noueux, alopécie,
V] Maladies auto-immunes (autres que neurologiques) :
-vascularites,
périartérite
noueuse, péricardites aiguës,
-glomérulonéphrite,
syndrome néphrotique, lupus érythémateux aigu disséminé,
-
dermatomyosite, thyroïdite de Hashimoto,
-arthralgies,
arthrite,
myalgies, myosite,
troubles rhumatologiques (capsulites, discopathies), pelvispondylite,
polyarthrite
rhumatoïde,
syndromes rhumatologiques divers.
-thrombopénie
(de quelques jours à deux mois après vaccination), purpura
thrombopénique,
anémie hémolytique
auto-immune,
aplasie médullaire
(ayant entraîné plusieurs dizaines de décès).
-diabète
insulinodépendant (étude
en Nouvelle-Zélande : augmentation de la fréquence du DID de
60% chez l’enfant de moins de 16 ans dans les trois ans qui ont
suivi la campagne de vaccination).
-recto-colite
hémorragique, maladie de Crohn, Rhabdomyolyse, Sarcoïdose,
Cirrhose.
VI] Effets secondaires généraux :
-Fatigue
chronique : effet le plus fréquent +++, par atteinte hépatique
notamment.
-Fièvre,
courbatures, Lymphadénopathie,
Herpes récidivant,
-Malaises,
perte de connaissance, syncope,
hypotension,
-Syndrome
dépressif, souvent associé, et consécutif à la fatigue chronique,
et/ou à la chronicité et à la gravité des atteintes
pathologiques.
VII] Effets secondaires locaux:
-douleurs,
érythèmes.
C] Estimation de la fréquence des effets secondaires post-vaccinaux de l’hépatite B :
En l’absence de suivi systématique réalisé au
décours des campagnes de vaccination, nous ne disposons que d’études
fondées sur les déclarations spontanées, source de sous-évaluation
très importante de ces effets.
I] Effets secondaires modérés d’ordre général :
Les
estimations varient d’une étude à l’autre de 1 % à 17,9 %,
avec une moyenne d’environ un effet secondaire pour 250
vaccinations !
II] Accidents vaccinaux :
Les estimations, (là encore très largement
sous-évaluées, puisqu’on considère que les notifications
spontanées ne représentent que 10 % des effets secondaires) varient
de un accident pour 20 000 à 44 000 vaccinations.
D] Bibliopgraphie
Lectures ouvertes au grand public et aux non-spécialistes sur la vaccination contre l’hépatite B :
-L'IMPATIENT,
Alternative Santé :
numéro
hors-série n°11
-juin 1996- Le guide des vaccinations.
[excellent
numéro, objectif, clair, bien documenté, à lire absolument]. ++++
numéro
hors-série n°20
-juin 2000- Le guide des vaccinations. 45F Réédition du numéro
précédent : très intéressant là encore, accessible à tout
public, car très ouvert, et se voulant objectif].++++
numéros
mensuels d'octobre,
novembre, décembre 96, janvier, février 97: effets indésirables du
vaccin contre l'hépatite B, et témoignages de victimes, et numéro
de février 2001 : dossier sur l’aluminium.++++
Adresse de
la rédaction: 11 rue Meslay 75003 Paris. Tel : 01 44 54 87 00
-Dossier
Hépatite B (tome
1: dédramatisations, tome 2: immunologie).
Travail
collectif publié par ALYCCS, 135, rue bataille, 69008 Lyon (50 F +
12 F port).
-Hépatites:
les vaccins catastrophes,
Françoise Joët, édité par l'Association liberté information
santé, 19, rue de l'Argentière, 63200 Riom (90 F + 20 F port). Tout
ce qu'il faut savoir sur l'hépatite B, son vaccin et sur les autres
hépatites.
[très bien
documenté, nombreuses références médicales] +++
-L'hépatite
B : enquêtes de
l'Impatient dans les numéros de mars et juin 1995.
-La
santé publique en otage : les scandales du vaccin contre
l’hépatite B,
d’Eric Giacometti, Ed. Albin Michel.
Bibliographie médicale concernant les effets secondaires Vaccin hépatite B :
-Vaccin
Engerix B et vaccin Genhevac B, Dictionnaire
Vidal, édition
1996: 1678-1679.
-Commission nationale de
pharmacovigilance. Extrait du procès verbal de la réunion du 15
décembre 1994 « Examen des effets indésirables neurologiques
des vaccins contre l'hépatite B » 2 pages. Résultats de
l'enquête peu précis, et non publiés.
-Le Guide
des Vaccinations du ministère de la santé, édition 1995.
-La
Revue Prescrire,
décembre 1996, Tome 16, N°168, P.826 à 828, et 858 à 859.
-West,
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on a observé 1 cas de douleur au point d'injection, 7 cas de fièvre,
et 32 cas d'autres réactions systémiques : symptômes
pseudo-grippaux, fatigue, céphalées, diarrhée, anorexie)].
-Interview
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Brunetière, J. directeur de l’Agence du médicament, du 8 avril
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-Association
Revahb (Réseau vaccin hépatite B, 8 rue Joséphine, 94 170 Le
Perreux. Tel : 01 48 71 80 20.
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-Cherin
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-Cherin &
Authier : « La Myofasciite à macrophages » (Orphanet : site
internet des maladies orphelines).
-Coquet
& al : « Myofasciite à macrophages : une réaction
aux injections intramusculaires de vaccins contenant de l’aluminium
» (Annales de
pathologie,
n°19 ;1999).
-Gherardi
& al. : « Macrophagic myofasciitis : a reaction to
intramuscular injections of aluminium containing vaccines » (Journal
of neurology, n° 246 ;1999).-Comité consultatif pour la sécurité des vacins : « Myofasciite à macrophages et vaccins contenant de l’aluminium » (Weekly Epidemiologic Record WHO, 15 octobre 1999).
-Gherardi & al. : « Syndrome de la guerre du Golfe et myofasciite à macrophages : vers l’identification d’une maladie des adjuvants aluminiques chez l’homme » (Communication de novembre 2000).
-Gherardi & al. : « Central nervous system disease in patients with macrophagic myofasciitis » (Brain, à paraître).
Bibliographie des lectures ouvertes au grand public et aux non-spécialistes sur les vaccinations :
I] Revues :
1)
L'IMPATIENT,
numéro hors-série
n°11 -juin 1996- Le guide des vaccinations.
[excellent
numéro, objectif, clair, bien documenté, à lire absolument]. ++++
numéro
hors-série n°20
-juin 2000- Le guide des vaccinations. 45F Réédition du numéro
précédent : très intéressant là encore, accessible à tout
public, car très ouvert, et se voulant objectif].++++
Adresse de
la rédaction: 11 rue Meslay 75003 Paris. Tel : 01 44 54 87 00
et
numéros mensuels
d'octobre, novembre, décembre 96, janvier et février 97: effets
indésirables du vaccin contre l'hépatite B, et témoignages de
victimes. Numéro 275 de février 2001 : dossier sur
l’aluminium.++++
2)
Le Courrier d'ALIS:
bulletin trimestriel. Abonnement seul: 240F les 4 numéros
19, rue de
l'Argentière, 63200 Riom. tél.: 73 63 02 21 [revue sérieuse bien
documentée]. +++
3)
Médecines
Nouvelles: revue
trimestrielle éditée par la société JAG: 180 F, 4 numéros.
6, rue Jean
Leclaire, 75017 Paris. tél.: 42 63 99 21 [révélations "choc"
d'informations très bien documentées, avec bibliographie et
références médicales sérieuses]. ++++
4)
Biocontact:
mensuel gratuit distribué dans les magasins diététiques, numéro
spécial de janvier 96 sur les vaccinations. [critique extrême, mais
réflexions très pertinentes]. +++
5)
Des Clefs pour
Vivre, revue
bimestrielle sur les vaccinations, Dr Scohy.
chez Nicole
Vial, 146, impasse des Cigales, 30100 Alès, tél.: 66 52 81 12.
Abonnement
annuel : 180 F 6 numéros. 11 Numéros antérieurs: 30 F pièce.
6)
Vous et Votre Santé,
journal mensuel de qualité destiné au public, sans publicité.
44, bd Magenta, 75010
Paris. Abonnement annuel : 300 F.
-Hors-série
n°4 (4ème trimestre 95) entièrement consacré aux vaccinations.
Prix 50 F.
-Spécial
vaccination numéro de 1996, et les N° 21, 24, 46, 47, 52, 54, 55,
et 57 à 65.
7)
Science et Avenir :
numéro de mars 1997: Vaccins: le pour et le contre. 22 Francs.
8)
VSD :
enquête dans le numéro du 14 au 20/11/96, et témoignages: 28/11 et
5/12/96.
II] Livres:
1°) Traitant spécifiquement de la vaccination contre l’hépatite B :
-Dossier
Hépatite B (tome
1: dédramatisations, tome 2: immunologie). Travail collectif publié
par ALYCCS, 135, rue bataille, 69008 Lyon (50 F + 12 F port).
-Hépatites:
les vaccins catastrophes,
Françoise Joët, édité par l'Association liberté information
santé, 19, rue de l'Argentière, 63200 Riom (90 F + 20 F port). Tout
ce qu'il faut savoir sur l'hépatite B, son vaccin et sur les autres
hépatites.
[très bien
documenté, nombreuses références médicales] +++
-L'hépatite
B: enquêtes de
l'Impatient dans les numéros de mars et juin 1995.
-La
santé publique en otage : les scandales du vaccin contre
l’hépatite B,
d’Eric Giacometti, Ed. Albin Michel.
2°) Traitant du sujet des vaccinations :
-Les
Vaccinations : l’overdose,
de Sylvie SIMON, éditions Déjà.
[Un livre
qui fera date, par l’importance de sa documentation, mais aussi
parce qu’il cerne tout le sujet : aspect historique, scientifique,
politique, économique, philosophique, tout est passé au crible :
livre indispensable]. ++++
-Pour
en finir avec Pasteur -
Un siècle de
mystification scientifique,
du Dr Eric Ancelet.
[très bien
écrit, remarquable analyse; indispensable]. ++++
-Faut-il
avoir peur des vaccinations ?
synthèse d’un colloque organisé à Paris Editions Déjà.
[collectif
d’auteurs médecins généralistes, pédiatre, agrégé en
biologie, virologue, immunologue, pychothérapeute, vétérinaire,
docteur ès science en biologie,... venant d’horizon scientifique
différent, et ayant abouti aux mêmes conclusions]. +++
-Vaccinations
: les vérités indésirables,
de Michel Georget, professeur agrégé en biologie.Editions Dangles
135F
[livre
référence compte tenu de la très grande qualité des informations
scientifiques apportées par l’auteur qui maîtrise parfaitement le
sujet] +++++
-Le
Tabou des vaccinations,
Dr Milly Schär-Manzoli, Edition ATRA.
-Vaccinations:
Erreur médicale du siècle,
Dr Louis De Brouwer, Edition ATRA.
-La
rançon des vaccinations,
S. Delarue, Ed. LNLV. Accidents et effets secondaires à court et à
long terme.
-Les
Vaccinations n’ont pas fait régresser les épidémies,
F. et S. Delarue, Ed. LNLV.
-Vaccination/protection:
mythe ou réalité ? Simone
Delarue,
Ed.
LNLV.
Les vaccinations
ont-elles vraiment fait reculer les épidémies? +++
-L'intoxication
vaccinale, Fernand
Delarue, Ed. Seuil.
-La
santé assassinée,
Isabelle Robard, Ed. de l'Ancre.
-Immunologie
et vaccinations- Le
carnet immunologique, Jacques Kalmar, Ed Les Bardes.
-Les
vaccinations, prévention ou agression ?,
Marie-Thérèse Quentin, Ed. Vivez Soleil/Annemasse.
-Sois
malade et tais-toi!
, Jean-Jacques Rocca, Ed. Jacques Grancher.
-La
mafia médicale, Dr
Guilaine Lanctôt, Ed. Altess, BP 72, 77833 Ozoir cedex, Tél: 64 40
35 89; prix 160 F franco. [une critique extrême du système qui fait
réfléchir!] ++
-Des
enfants sains, même sans médecin,
Dr Robert Mendelson, Ed. Vivez Soleil (Annemasse). Réédition prévue
en 96.
-Le
Chaudron et la Lancette (croyances populaires et médecine
préventive: 1789-1830),
Yves-Marie Bercé, Presses de la Renaissance. L'histoire de la
vaccination antivariolique. Passionnant.
-La
Longue Traque de la Variole (les pionniers de la médecine
préventive),
Pierre Darmon, Librairie académique Perrin. La variole à travers
l'histoire, des origines à son éradication. Une somme
incontournable, mais pleine de préjugés.
-La
Vérité Médicale: Claude Bernard, Louis Pasteur, Sigmund Freud:
légende et réalités de notre médecine,
Louise Lambrichs, Livre de Poche/Pluriel. Comment et pourquoi un
grand savant en vient à falsifier les résultats de ses expériences
et à cacher ses échecs.
-
Les effets à long
terme des vaccinations précoces,
Dr Michel Odent, La Lettre de la santé primale (été 1994), 20 F +
4 F70 de port, à l'association ALYCCS, 135, rue bataille, 69005
Lyon.
-Les
Vaccinations du Dr Bruno Donatini, Editions MIF
-La
médecine prédictive,
Dr Alain Cornic, Ed. Marabout. Une nouvelle approche de la médecine
à partir des connaissances actuelles de la génétique et de
l'immunologie.
-L'homéopathie
au chevet de la médecine ?
Dr François Choffat, Ed. du Cerf.
[lecture
agréable non polémique et très claire : remarquable]. +++
-Mon
enfant et les vaccins,
Dr Françoise Berthoud, éd. de l'Ecole santé soleil. Très simple
et très clair, ce livre présente les principaux vaccins à partir
de l'opinion de trois médecins: un allopathe traditionnel, un
médecin à l'esprit critique, un homéopathe.
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