§ Ckoa la vaccination ?
3,3/ L’utilisation de l’immunité adaptative en santé humaine
Objectifs
: comment l’humanité utilise ses connaissances de l’immunité
dans le domaine de la santé. La différence entre la vaccination,
préventive, et l’immunothérapie (dont les vaccins
thérapeutiques). base biologique de la stratégie vaccinale
préventive qui permet la protection de l'individu vacciné et de la
population. l'adjuvant du vaccin prépare l'organisme au
déclenchement de la réaction adaptative liée au vaccin, un peu
comme la réaction inflammatoire prépare la réaction adaptative
naturelle.
1/ Histoire de la vaccination
-
Recenser, extraire et exploiter des informations historiques sur le
principe de la vaccination.
Histoire des Ac :
http://www.nature.com/milestones/mileantibodies/timeline/index.html
Histoire simplifiée de
l’immunologie
- 6 000 en Chine : pratique de transmission
volontaire de la variole en prévention, la « variolisation »
- 430 Thucydide relate un épisode de « peste »
Hippocrate (île de
Cos ~-460
– Larissa
~-370)
père de la médecine : examen clinique → diagnostic →
thérapeutique
Hérophile (~-340 - ~-300) : « Par-dessus
tout le médecin devra connaître les limites de son pouvoir, car
celui-là seul qui sait distinguer le possible de l'impossible est un
médecin parfait. »
Érasistrate de Céos (~-310
- ~-250)
fondateur de la physiologie expérimentale : expériences sur
les animaux, dissections de cadavres humains.
Dioscoride Pedanius (~40
- ~90) :
« De universa medicina » en 6 livres, description de 600
plantes médicinales.
Aulus Cornelius Celsus (Rome ou Vérone 1er
siècle) : médecin et écrivain, surnommé l'Hippocrate latin
et le Cicéron de la médecine.
Claude Galien (Pergame ~131 – Pergame ~201)
médecin de l’école de gladiateurs : traitement des
traumatismes et notamment des plaies, qu'il a qualifiées de «
fenêtres sur le corps ».
Oribase (~325 - 403) travail de compilation
« Collectanea artis medicae » en 70 livres.
Avicenne ( Boukhara 980 - Hamadan 1037) « la
médecine est l'art de conserver la santé et éventuellement, de
guérir la maladie survenue dans le corps ». hypothèse selon
laquelle l'eau et l'atmosphère contiendraient de minuscules
organismes vecteurs de certaines maladies infectieuses.
Hildegarde de Bingen ( Bermersheim 1098 -
Rupertsberg 1179) « Il n’y a pas de maladies, mais des hommes
malades, et ces hommes sont intégrés dans un univers qui, de même
qu’il participe à leur malheur, doit aussi prendre sa part dans la
guérison ; ils doivent être soigné dans leur totalité, corps et
âme, et, même si la nature peut et doit venir à leur aide, c’est
bien souvent dans leur propre sagesse, leur modération, leur
maîtrise d’eux-mêmes, qu’ils trouveront les forces qui
soutiendront le processus de guérison. »
Girolamo Fracastoro (Vérone 1478 ou 1483 -
Incaffi 1553) « De Contagione et Contagiosis Morbis »
théorie sur la propagation des maladies infectieuses par des
organismes vivants « des seminaria contigionis ». « Sive
Morbus Gallicus » (Syphilis).
Lissan-Edine Ibn al-Khatib (Loja 1313 - Fès 1374)
énonce pour la première fois la notion de contagiosité.
1721, lady M. Wortley Montagu, introduit la
variolisation en Angleterre.
1798 Edward Jenner considéré aujourd’hui comme
le fondateur de l’immunologie, utilise le virus de la vaccine pour
vacciner contre la variole => vaccination
1883 Robert Koch découverte de la bactérie
responsable de la tuberculose qui porte son nom.
1884 Thérorie de l’immunité à médiation
cellulaire sur les travaux de George Nuttall et Ilya Ilitch
Metchnikov
1885 Louis Pasteur : vaccination humaine
contre la rage
1898 Jules Bordet : mécanisme de la réponse
innée
1900 Théorie de l’immunité à médiation
humorale, de Paul Ehrlich et Emil Adolf von Behring,
1901, Karl Landsteiner met en évidence
l’existence des groupes sanguins
1904-1928 : Albert Calmette et Camille
Guérin : BCG vaccination contre la tuberculose.
1950, la théorie qui domine en immunologie est
celle de la reconnaissance du « soi » et du « non-soi »
par le système immunitaire adaptatif
http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_m%C3%A9decine
2/ Principe de la vaccination
-
Recenser, extraire et exploiter des informations sur la composition
d’un vaccin et sur son mode d'emploi (rappel de vaccination).
La vaccination utilise la
mémoire immunitaire par injection d'un fragment antigénique (Virus
atténués, Virus tués, Protéines de virus fractionnées ou
synthétisées par génie génétique). La sérothérapie est
une injection d'anticorps. « Dans la grande majorité des cas,
l’administration d’un vaccin est faite dans un but préventif.
Il s’agit d’éviter une pathologie infectieuse avant même
qu’elle se déclare. Les dernières avancées de la recherche
montrent qu’un vaccin peut être curatif, dans certains cas
très particuliers. Les spécialistes alors, parlent d’immunothérapie
et non plus de vaccination. Cette approche consiste à stimuler les
défenses naturelles de l’organisme, pour aider celui-ci à lutter
contre la maladie ou parfois, à détruire des cellules malignes.
Ainsi le vaccin BCG est-il actuellement utilisé dans le traitement
de certains cancers de la vessie. D’autres recherches sont en
cours, pour mettre au point des vaccins qui permettraient de soigner
différentes tumeurs... L’allergie à un vaccin existe
même si elle reste relativement rare. Elle s’explique la plupart
du temps par une intolérance à l’un des composants du
vaccin. Certains vaccins, comme celui de la grippe ou de la fièvre
jaune, sont fabriqués en cultivant le virus sur un œuf de poule
embryonné. Le milieu de culture est donc susceptible de contaminer
le vaccin. C’est pourquoi les sujets allergiques aux protéines de
l’œuf devront les éviter. De la même façon, certains vaccins
contiennent des traces d’antibiotiques. Dans ce cas, il est
plus difficile de déterminer à l’avance la réaction allergique…
Un vaccin peut également être contrindiqué pour raison de santé.
Par exemple, un patient immunodéprimé pourrait développer
une forme grave de rougeole s’il recevait le vaccin contre cette
pathologie. De manière générale, ces malades ne doivent pas
recourir à la vaccination en raison des complications éventuelles. »
Pr Daniel Floret, président du Comité technique des vaccinations.
Par ailleurs, à propos des adjuvants utilisés dans les
vaccins, comme les sels d'aluminium, neurotoxiques notoires :
"De nombreuses études ont alerté sur le potentiel cancérigène
et perturbateur endocrinien des sels
d'aluminium" http://www.myofasciite.fr/
« Nombreuses sont les personnes qui s’interrogent sur les
vaccinations. Elles n’ont souvent qu’une information en
provenance des milieux médicaux ou des autorités administratives
qui prônent les vaccins. Faute d’information exhaustive sur
l’utilité, l’efficacité et les dangers des vaccinations, les
citoyens croient qu’elles sont indispensables et même obligatoires
... » http://www.alis-france.com
Des
sites pour :
Des
sites contre :
Faites-vous votre propre avis maintenant : à
vous d’exercer votre esprit critique...
La
vaccination préventive induit une réaction immunitaire contre
certains agents infectieux. L'injection de produits immunogènes mais
non pathogènes (particules virales, virus atténués, etc.) provoque
la formation d'un réservoir de cellules mémoire dirigées contre
l'agent d'une maladie. L'adjuvant du vaccin aide à déclencher la
réaction innée indispensable à l'installation de la réaction
adaptative. Cette vaccination préventive améliore les capacités de
défense d'un individu dont le phénotype immunitaire est modelé au
gré des expositions aux antigènes. Elle peut être appliquée à
tout âge.
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