A3 : Une breve sur les recepteurs de l'immunite innee
À l'occasion d'une lésion, des pathogènes
peuvent s'introduire dans l'organisme par l'intermédiaire de la peau
ou des muqueuses. Différentes cellules de l'immunité innée
présentes dans ces tissus, souvent qualifiées de cellules
résidentes, reconnaissent ces pathogènes dès leur entrée dans
l'organisme. Il s'agit des cellules dendritiques, des macrophages et
des mastocytes.
L'identification des pathogènes par ces
cellules se fait au moyen de récepteurs qui reconnaissent des motifs
moléculaires caractéristiques des micro-organismes. On
parle de PRR (Pattern Recognition
Receptor, Le terme fut proposé par l'immunologiste Charles Janeway
en 1989) pour désigner ces récepteurs
cellulaires capables de reconnaître des motifs moléculaires
caractéristiques des pathogènes, motifs
appelés PAMP (Pathogen
Associated Molecular Patterns).
Les PRRs sont exprimés par toutes les cellules de
l'immunité innée. Certains PRRs sont membranaires, d'autres sont
cytoplasmiques, ce qui permet un repérage efficace du pathogène.
La reconnaissance d'un PAMP par un
PRR peut en particulier :
- déclencher la phagocytose
- déclencher l'activation de la
cellule et la mise en place de mécanismes effecteurs.
Bilan : Immunité innée & naturelle
L'immunité innée ne nécessite pas d'apprentissage préalable, est génétiquement héritée et est présente dès la naissance. Elle repose sur des mécanismes de reconnaissance et d'action très conservés au cours de l'évolution. Très rapidement mise en oeuvre, l'immunité innée est la première à intervenir lors de situations variées (atteintes des tissus, infection, cancer). C'est une première ligne de défense qui agit d'abord seule puis se prolonge pendant toute la réaction immunitaire. Elle prépare le déclenchement de l'immunité adaptative.Mots-clefs : Organes lymphoïdes, macrophages, monocytes, granulocytes, phagocytose, mastocytes,