4,3/ Altérations du génome et cancérisation
Objectifs
: connaissances fondamentales sur le développement des cancers, sur
leurs origines et leurs formes multiples ; l’identification de
l’origine de certains cancers permet la mise en oeuvre de mesures
de santé publique.
Notions
fondamentales : mutations, cancérisation, facteurs de risques.
1/ Cancer, généralités
-
Recenser, extraire et organiser des informations pour identifier les
facteurs de cancérisation (agents mutagènes, infections virales,
susceptibilité génétique).
Des
modifications du génome des cellules somatiques surviennent au cours
de la vie individuelle par mutations spontanées ou induites par un
agent mutagène ou certaines infections virales. Elles peuvent donner
naissance à une lignée cellulaire dont la prolifération
incontrôlée est à l’origine de cancers.
2/ Cancer, causes
-
Estimer l’augmentation du taux de mutation induit par un agent
mutagène.
-
Recenser les causes multiples pouvant concourir au développement de
certains cancers (pulmonaire, hépatique, peau) et les mesures de
prévention possibles (limitation de l’exposition aux UV et à
diverses pollutions chimiques, politique antitabac, etc.).
-
Identifier l’importance, en matière de santé publique, de
certains virus liés à la cancérisation (hépatite B,
papillomavirus) et connaître les méthodes de prévention possibles
(vaccination).
On
connaît des facteurs génétiques hérités qui modifient la
susceptibilité des individus à différents types de cancers. La
connaissance des causes d’apparition d’un type de cancers permet
d’envisager des mesures de protection (évitement des agents
mutagènes, surveillance régulière en fonction de l’âge,
vaccination), de traitements (médicaments, thérapie génique par
exemple) et de guérison.
Netographie
Bilan / Altérations du génome et cancérisation
Connaissances
Des
modifications du génome des cellules somatiques surviennent au cours
de la vie individuelle par mutations spontanées ou induites par un
agent mutagène ou certaines infections virales. Elles peuvent donner
naissance à une lignée cellulaire dont la prolifération
incontrôlée est à l’origine de cancers.
On
connaît, de plus, des facteurs génétiques hérités qui modifient
la susceptibilité des individus à différents types de cancers.
La
connaissance des causes d’apparition d’un type de cancers permet
d’envisager des mesures de protection (évitement des agents
mutagènes, surveillance régulière en fonction de l’âge,
vaccination), de traitements (médicaments, thérapie génique par
exemple) et de guérison.
Notions
fondamentales : mutations, cancérisation, facteurs de risques.
Objectifs
: les élèves acquièrent les connaissances fondamentales sur le
développement des cancers, sur leurs origines et leurs formes
multiples. Ils comprennent que l’identification de l’origine de
certains cancers permet la mise en oeuvre de mesures de santé
publique.
Capacités
-
Recenser, extraire et organiser des informations pour identifier les
facteurs de cancérisation (agents mutagènes, infections virales,
susceptibilité génétique).
-
Estimer l’augmentation du taux de mutation induit par un agent
mutagène.
-
Recenser les causes multiples pouvant concourir au développement de
certains cancers (pulmonaire, hépatique, peau) et les mesures de
prévention possibles (limitation de l’exposition aux UV et à
diverses pollutions chimiques, politique antitabac, etc.).
-
Identifier l’importance, en matière de santé publique, de
certains virus liés à la cancérisation (hépatite B,
papillomavirus) et connaître les méthodes de prévention possibles
(vaccination).
4,4/ Variation génétique bactérienne et résistance aux antibiotiques
Objectifs
: un cas pratique de sélection naturelle dans des populations
bactériennes est ici illustré et ses incidences en termes de santé
publique, dégagées.
Rappel évaluation de décembre 2019
Exercice
2 sur 10 points La
résistance des bactéries aux antibiotiques, un problème mondial de
santé publique. L’augmentation
des résistances bactériennes aux antibiotiques amenuise de façon
inquiétante les chances de succès thérapeutiques par les
antibiotiques. Expliquer
comment s’acquièrent et augmentent les résistances bactériennes
aux antibiotiques. Vous
organiserez votre réponse selon une démarche de votre choix
intégrant des données des documents et des connaissances utiles
Document
1 :
séquençage d’un gène bactérien
Document
2 : effets des antibiotiques sur les bactéries
non pathogènes intestinales
Document
3 : effets des antibiotiques sur Escherichia
coli
Bilan /Variation génétique bactérienne et résistance aux antibiotiques
Connaissances
Parmi
les mutations spontanées ou induites qui se produisent aléatoirement
dans les populations de bactéries, certaines confèrent des
résistances aux antibiotiques.
L’application
d’un antibiotique sur une population bactérienne sélectionne les
mutants résistants à cet antibiotique, d’autant plus qu’il
élimine les bactéries compétitrices sensibles et permet donc leur
développement numérique. L’utilisation systématique de
traitements antibiotiques en santé humaine comme en usage
agronomique ou vétérinaire conduit à augmenter la fréquence des
formes résistantes dans les populations naturelles de bactéries et
aboutit à des formes simultanément résistantes à plusieurs
antibiotiques. Cela constitue un important problème de santé
publique car le nombre de familles d’antibiotiques disponibles est
limité. De nouvelles pratiques plus responsables des antibiotiques
disponibles doivent donc être recherchées.
Objectifs
: un cas pratique de sélection naturelle dans des populations
bactériennes est ici illustré et ses incidences en termes de santé
publique, dégagées.
Capacités
-
Étudier un protocole expérimental permettant de montrer la
sensibilité ou la résistance de micro-organismes à différents
antibiotiques.
-
Concevoir et mettre en place un protocole expérimental pour étudier
l'apparition de mutants résistants à un antibiotique à partir
d'une culture de bactéries sensibles, dans les conditions de
sécurité attendues.
-
Recenser, extraire et organiser des informations pour :
• identifier
la sensibilité ou la résistance de micro-organismes à différents
antibiotiques ;
• calculer
le taux d'apparition de résistances dans une population ;
• analyser
des bases de données sur la résistance aux antibiotiques en France
et en Europe (type, incidence dans les populations, relations avec
les pratiques de santé et d'élevage, etc.).
-
Identifier, sur un exemple, l’intérêt de l’application du
raisonnement évolutionniste en matière médicale (prendre en compte
l'avantage compétitif des résistants).
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