Qu’est-ce que la pillule ?
3,1,2,3/ Technologie de la procréation
1/ Contraception hormonale
Avec le tableur des dosages d’hormones,
construisez les courbes « contraception hormonale » et
interprétez les
résultats :
interprétation :
le
taux de spermatozoïdes décroît fortement à partir de l’injection
de stéroïde
le
taux d’hormones hypophysaires (LH+FSH) reste à peu près constant
mais divisé par 2 suite à l’injection
conclusion : le stéroïde
utilisé dans l’expérience pourrait servir de contraceptif
hormonal masculin puisqu’il bloque la production de spermatozoïdes
le
problème : en diminuant le taux de gonadotrophines (LH+FSH) le
stéroïde fera ainsi diminuer le taux de testostérone
d’où
l’effet contraceptif mais avec quels effets secondaires à long
terme ??
sachant
que la testostérone provoque aussi l’apparition des caractères
sexuels secondaires : pilosité, musculature, …
quid
chez la femme ?
Interprétation :
le taux de LH reste bas et constant en cas de traitement au
levonogestrel
la
courbe témoin montre que le taux de LH varie beaucoup, de 500 à
2500 (l’unité n’est pas donnée ce qui est très vilain),
multiplié par cinq
conclusion :
nous savons que c’est le pic de LH qui provoque l’ovulation, sans
pic de LH, pas d’ovulation, pas de fécondation possible,
contraception réussie
on
peut vérifier cela avec un cas de stérilité hypophysaire :
interprétation :
le taux de LH reste constant et bas
conclusion :
sachant que le pic de LH est nécessaire à l’ovulation, l’absence
de pic peut provoquer la stérilité…
on
peut se demander l’impact du levonogestrel sur les caractères
sexuels secondaires chez la femme, comme dans le cas masculin…
comparons
maintenant les molécules ...
Sur
https://libmol.org/ entrez le nom
de la molécule « levonorgestrel » - admirez –
comparez ensuite avec la progestérone – puis avec la progestérone
associée à son récepteur.
lorsqu’on
compare les molécules d’hormone (progestérone) et de contraceptif
(levonogestrel)
on
constate qu’elles ont des formes analogues
on
peut donc imaginer que le levonogestrel peut prendre la place de la
progestérone sur son récepteur et ainsi bloquer celui-ci et donc
son action sur ses cellules cibles,
d’où
l’effet contraceptif
Chez
la femme et chez l’homme, ces molécules de synthèse sont
utilisées dans la contraception régulière (« la pilule »), la
contraception d'urgence féminine, les hormones contragestives, ainsi
que la contraception hormonale masculine.
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