3,2,3/ Acquisition d’un répertoire immunitaire
1/ Tolérance immunitaire
- Recenser, extraire et exploiter des informations, y compris expérimentales, sur les cellules et les molécules intervenant dans l'immunité́ adaptative.
http://svt.ac-dijon.fr/schemassvt/spip.php?article3067
http://svt.ac-dijon.fr/schemassvt/spip.php?article3066
http://svt.ac-dijon.fr/schemassvt/spip.php?article3065
C’est dans les organes lymphoïdes primaires que la plus grande partie des lymphocytes capables de percevoir le soi (autoréactifs) sont éliminés par apoptose
Les organes lymphoïdes doivent donc posséder un échantillon des signaux du soi Les cellules présentatrices d’antigène (et en particulier les cellules dendritiques) jouent un rôle fondamental dans le maintien ou la rupture de la tolérance immunitaire
Un lymphocyte en contact ligand-récepteur avec une cellule présentatrice de l'antigène (dendritique ou macrophage) va être mis en
anergie ou
apoptose ou
prolifération
La nature du problème :
Les lymphocytes T et les lymphocytes B perçoivent constamment des signaux antigéniques auxquels il serait in/opportun de répondre
Un système de filtrage actif des signaux doit donc être mis en place.
L’effet de ce filtrage, c’est la tolérance immunitaire
coopération entre immunité innée et adapative
cellules dendritiques
éliminer les cellules autoréactives
garder des cellules tolérantes au soi et intolérantes à un antigène
lymphocytes B → plasmocytes sécrétant des Immunoglobulines
lymphocytes cytotoxiques : LT CD8 → LTcytotoxique
lymphocytes T CD4 → lymphocytes T auxiliaire sécrétant des Interleukines
IL = Interleukines [entre - globules blancs]
Les cellules activées (LTc, LTa, Plasmo¢) prolifèrent dans les ganglions lymphoïdes
complexe majeur d’histocompatibilité (CMH)
Dans la diversité produite, une première sélection élimine ce qui est incompatible avec le soi, évitant des réactions immunitaires qui se déclencheraient contre des parties saines de l'organisme. Les cellules restantes de l'immunité adaptative circulent dans un état dormant dans le sang et dans la lymphe.
Elle assure une action spécifique contre des motifs moléculaires portés par des agents infectieux ou des cellules anormales.
Elle met en jeu des molécules et des cellules particulières, notamment les anticorps et les cellules qui les produisent.
2/ Liens immuns entre mère et fœtus
molécules du CMH (complexe majeur d'histocompatibilité) chez les vertébrés
= molécules HLA (human leucocytes antigen)
Le CMH humain est dénommé HLA
3/ Mémoire immunitaire
https://prezi.com/view/fKHo0RA5WMawOyXlyvgw/
http://www.larousse.fr/encyclopedie/medical/m%C3%A9moire_immunitaire/14492
2e rencontre avec antigène : amplification, mémoire immunitaire
sélection (activation), amplification (expansion) et différenciation clonale
Lors d’une deuxième phase de sélection, quelques-unes sont activées après une première rencontre avec un antigène particulier. Les phénomènes de sélection, d'amplification et de différenciation clonales qui s’ensuivent expliquent le délai de la réaction adaptative (plusieurs jours chez l’être humain).
Video INSERM 3’49 : https://youtu.be/m5SprSTxWfQ
L’immunité adaptative met en place des cellules mémoire à longue durée de vie. Ces cellules permettent une réponse secondaire à l'antigène plus rapide et quantitativement plus importante qui assure une protection de l'organisme vis-à-vis de cet antigène. C’est le fondement de la vaccination.
4/ Adaptative car acquise
Video INSERM 6’29 : https://youtu.be/TVoqiqwtbsA
Le système immunitaire n’est pas un organe isolé dans l’organisme ; il est diffus et interagit avec les différentes parties du corps (cerveau, intestins, etc.). L'immunité adaptative complète l’immunité innée chez les vertébrés. Associée à l’immunité innée, elle réussit le plus souvent à éliminer la cause du déclenchement de la réaction immunitaire.
webographie / L'immunité adaptative
http://www.jle.com/e-docs/00/02/C0/E1/article.phtml
faire le point en prezzi : https://www.inside-immunity.org/fr.php
Bilan / L'immunité adaptative
Connaissances
L'immunité adaptative complète l’immunité innée chez les vertébrés. Elle assure une action spécifique contre des motifs moléculaires portés par des agents infectieux ou des cellules anormales. Elle met en jeu des molécules et des cellules particulières, notamment les anticorps et les cellules qui les produisent. Associée à l’immunité innée, elle réussit le plus souvent à éliminer la cause du déclenchement de la réaction immunitaire.
La réaction immunitaire adaptative doit prendre en compte une grande diversité d’agents pathogènes, leur variabilité et leur évolution. Cela soulève un paradoxe : pour lutter contre cette immense diversité d’agents immunogènes, elle devrait mettre en jeu beaucoup plus de gènes que n’en porte le génome humain. Des mécanismes particuliers engendrent des combinatoires immenses de gènes et de protéines composites notamment dans le cas des anticorps :
recombinaison de segments de gènes exprimant les parties constantes et variables des chaînes lourdes et légères des immunoglobulines ;
assemblage des chaînes lourdes et légères.
Ces mécanismes aléatoires engendrent une diversité telle que tous les antigènes possibles sont en principe reconnaissables.
Dans la diversité produite, une première sélection élimine ce qui est incompatible avec le soi, évitant des réactions immunitaires qui se déclencheraient contre des parties saines de l'organisme.
Les cellules restantes de l'immunité adaptative circulent dans un état dormant dans le sang et dans la lymphe. Lors d’une deuxième phase de sélection, quelques-unes sont activées après une première rencontre avec un antigène particulier. Les phénomènes de sélection, d'amplification et de différenciation clonales qui s’ensuivent expliquent le délai de la réaction adaptative (plusieurs jours chez l’être humain).
L’immunité adaptative met en place des cellules mémoire à longue durée de vie. Ces cellules permettent une réponse secondaire à l'antigène plus rapide et quantitativement plus importante qui assure une protection de l'organisme vis-à-vis de cet antigène. C’est le fondement de la vaccination.
Le système immunitaire n’est pas un organe isolé dans l’organisme ; il est diffus et interagit avec les différentes parties du corps (cerveau, intestins, etc.).
Notions fondamentales : cellules présentatrices de l'antigène, lymphocytes B, plasmocytes, immunoglobulines (anticorps), lymphocytes T CD4, lymphocytes T auxiliaire, lymphocytes T CD8, lymphocytes T cytotoxiques ; sélection, amplification (expansion) et différenciation clonale.
Objectifs : le complexe majeur d’histocompatibilité (CMH) sera évoqué sans description détaillée. Par l’étude d’un cas d'une infection virale (par exemple la grippe), comment se mettent en place les défenses adaptatives et comment, en collaboration avec les défenses innées, elles parviennent à l'élimination du virus. Par cette étude, on signale le mode d'action du VIH.
Précisions : le détail moléculaire de la présentation de l'antigène aux lymphocytes T et celui des mécanismes de recombinaison ne sont pas attendus. Les différentes classes d’immunoglobulines ne sont pas au programme.
Capacités
- Recenser, extraire et exploiter des informations, y compris expérimentales, sur les cellules et les molécules intervenant dans l'immunité́ adaptative.
- Estimer le nombre et la diversité des cellules et des molécules nécessaires à l’immunité adaptative. Insister sur la notion de combinatoire.
- Concevoir et réaliser une expérience permettant de caractériser la spécificité́ des molécules intervenant dans l'immunité́ adaptative.
- Concevoir et réaliser des expériences permettant de mettre en évidence les immunoglobulines lors de la réaction immunitaire.
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