Des neutrons pour comprendre le secret des bactéries extrêmophiles comme celles qui décomposent le Titanic
Les micro-organismes Halomonas sont
capables de survivre à des environnements salés très hostiles. Pour cela
ils accumulent la molécule ectoïne afin de compenser les fluctuations
des concentrations externes de sel. Des expériences de diffusion de
neutrons ont permis d'expliquer comment l'ectoïne permet à ces bactéries
de survivre : elle agit, à l'intérieur des bactéries, en maintenant les
propriétés dynamiques de l'eau, essentielles à la vie.
Publié dans Scientific Reports, ce résultat a été obtenu par
une collaboration de chercheurs principalement de l'Institut
Laue-Langevin, du CNRS, du CEA, de l'UGA, de l'Institut Max Planck de
biochimie et de la société de biotechnologies Bitop. Il permet une
meilleure compréhension de l'adaptation des microbes à des
environnements extrêmes. La bactérie Halomonas présente un fort
potentiel d'applications biotechnologiques dans des domaines tels que
la santé, la biorestauration et la gestion des déchets.http://www2.cnrs.fr/presse/communique/4681.htm
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Références :
Neutrons describe ectoine effects on water H-bonding and hydration around a soluble protein and a cell membrane. Giuseppe Zaccai, Irina Bagyan, Jérôme Combet, Gabriel J. Cuello, Bruno Demé, Yann Fichou, François-Xavier Gallat, Victor M. Galvan Josa, Susanne von Gronau, Michael Haertlein, Anne Martel, Martine Moulin, Markus Neumann, Martin Weik, and Dieter Oesterhelt. Scientific Reports. 6:31434DOI: 10.1038/srep31434
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