Drepanidae
La
famille des Drepanidae regroupe des insectes lépidoptères
(communément appelés chenilles et ensuite papillons). Elle est
composée de quatre sous-familles. Cette famille comporte beaucoup
d’espèces partout dans le monde. Les larves sont dans des cocons à
même le sol cachés par des feuilles mortes, les larves n’ont pas
de pattes arrières. L'extrémité du corps des chenilles est
typiquement relevé et souvent conique. Ils sont de tailles moyennes
voire supérieure,
avec des ailes très larges et des abdomens courts, la taille de la
trompe est réduite ou celle-ci est absente. De
nombreuses espèces de la famille des Drepanidae ont un crochet
distinctif sommet en forme de l'aile antérieure, conduisant à leur
nom commun de pointes de crochet. Ils
ont une activité diurne ou nocturne. Ils sont très présents en
Europe, en Asie et Australie. Ces espaces géographiques définis
peuvent être la cause d’un isolement géographique qui aboutit à
changement de comportement et à des mutations moléculaires et
physiques. (D’après Christopher
Wilkinson,
les vallées sont des barrières empêchant le brassage des
populations qui porte sur le développement des espèces.)
Il
semblerait que les espèces différentes issues de ces sous-familles
ne soient pas reproductibles entre elles (il y a un isolement
reproductif même entre les sous espèces présentes sur un même
territoire), ce qui feraient d’elles des espèces différentes or
elles ont certaines caractéristiques en commun qui ont été
utilisées pour réaliser des arbres phylogéniques, moléculaires ou
physique, comme leur système d’ouïe par exemple :
ils partagent le même type d'organe d'audition.
Comme les sous-familles sont monophylétiques (elles contiennent une
espèce et tous ses descendants), il est ainsi facile de faire des
études pour caractériser et définir de nouvelles espèces.
Suite
à une spéciation d’origine géographique (processus évolutif par
lequel de nouvelles espèces vivantes apparaissent) de nouveaux
critères phénotypiques et d’interfécondités apparaissent, puis
une dérive génétique sur des populations restreintes certains
caractères « diminuent » et enfin la sélection
naturelle de l’habitat fait que ces différentes espèces, qui ont
eu le même ancêtre commun, ne sont aujourd’hui plus
reproductibles entre elles.
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